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chrischambers86
14 081 abonnés
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3,5
Publiée le 19 novembre 2013
De deux traits de stylo, Lana Turner s'est baptisèe "Madame X" dans un mèlo typiquement hollywoodien que l'on peut considèrer comme son dernier grand rôle pour le cinèma! Dans des unes incendiaires et un procès à sensation, elle a affrontè le monde sous ce nouveau nom! Film bouleversant (d'autant que le personnage de Holly Parker / Lana Turner est particulièrement èmouvant), un des grands mèrites de "Madame X" est d'être dèjà captivant, de bout en bout, rien que pour la sincèritè du personnage principal qui se donne corps et âme! Avec John Forsythe alias Clay (aimant, beau, riche mais jamais là quand elle a besoin d'elle), Ricardo Montalban dans le rôle de Phil, le sèducteur, Constance Bennett en belle-mère impitoyable qui l'a trahi, Burgess Meredith dans le rôle du maître-chanteur et Keir Dullea (le futur Dr David Bowman du "2001" de Kubrick) qui assure sa dèfense! Même si le film de David Lowell Rich n'èvite pas toujours le larmoyant, il est servi par une interprètation èblouissante de Lana Turner qui monopolise l'ècran! Rien que la scène avec son jeune fils où elle doit s'en aller pour une autre vie vous ravage de tristesse! Tous les pèchès, tous les scandales, toute la chaleur et l'èmotion que le coeur humain peut ressentir sont ici au rendez vous...
Personne pour critiquer ce film. Ce chef d'œuvre. Ce TOUT. C'est tout simplement le plus beau film du monde. C'est sublime c'est beau et triste. C'est magnifique. Lana Turner, la plus grande des actrices
D'un scénario aussi moyen, un Vincente Minnelli ou un Douglas Sirk auraient réussi à faire peut-être quelque chose de pas trop mal en donnant une mise en scène flamboyante et une direction d'acteurs qui en impose, qui fasse un peu oublier un nombre incroyable d'incohérences aussi visibles qu'un rhinocéros dans une Austin Mini. Oui mais voilà, ce n'est ni Vincente Minnelli, ni Douglas Sirk, c'est un tâcheron du nom de David Lowell Rich qui est derrière la caméra ; certainement choisi parce qu'il avait un mois de libre sur son emploi du temps. Rien que la photographie donne la couleur (sans mauvais jeu de mots !!!) en étant d'une pâleur désolante, et pourtant c'est Russell Metty qui s'en est chargé et c'était loin d'être un manche. La réalisation ne se permet la moindre audace narrative ou visuelle, rien, nada, pas contre niveau pathos lourd pour bien faire pleurer dans les chaumières, ça y va avec une subtilité pachydermique. Les personnages secondaires sont quant à eux inconsistants ce qui n'aident pas la bonne galerie d'acteurs qui les interprètent. Seule la sublime et charismatique Lana Turner en figure sacrificielle (même si là aussi ça y va avec une subtilité pachydermique !!!), surtout quand son personnage tombe dans la déchéance, réussit à donner un peu de corps à ce mélodrame lourdaud et fade par son talent et sa grâce.
De toute beauté! Un vrai drame comme on en fait plus, avec une actrice principale absolument géniale dont l'interprétation devrait faire pâlir d'envie beaucoup de comédiennes actuelles. C'est parfois pathos, sans éviter les clichés mais n'oublions pas qu'il est sorti en 1966. Si vous vous sentez d'humeur larmoyante, c'est le film à voir.