Derniers Avis : Extrêmement fort et incroyablement près - Page 5

Le film est assez long à se mettre en route, mais une fois que l'on connaît un peu mieux l'histoire d'Oscar, on est happé. Sur un sujet grave, on est touché par la curiosité et la souffrance du protagoniste entre autres, mais aussi de certains personnages secondaires. Dommage que l'on ne voit pas plus longtemps Tom Hanks à l'écran mais la performance de Thomas Horn est impressionante. Ce film est une bonne surprise.

Un film un peu long au démarrage mais au bout d'une heure on arrive à se lancer à fond dans la quête de ce petit garçon qui cherche à se rapprocher de son père. Film à voir.

Très bon film, plein d'émotions. j'ai pleuré pendant 1h30 (d'un côté j'ai la larme facile ça aide pas)
Un film qui arrive quand même à faire sourire!
Légèrement déçue par une dernière scène inutile, et énervante.
Très bon film malgré un scénario parfois prévisible.

Un film excellent, tendre et attendrissant, avec des super acteurs, comme Max von Sydow, brillant bien que silencieux.
Ce film, bien écrit, possèdent une certaine poésie, des moments fort et intense.

Mouais... C'est vrai qu'il est plein de bonnes intentions ce film et qu'il n'est vraiment pas interdit de s'émouvoir à plusieurs reprises devant ce parcours initiatique franchement original. De plus, l'œuvre
peut compter sur de beaux seconds rôles, que ce soit la magnifique Sandra Bullock en passant par Max Von Sydow et Viola Davis. Dommage que Stephen Daldry tire « Extrêmement fort et incroyablement près » bien trop souvent vers le mélo larmoyant et ait un peu tendance à en faire des tonnes niveau symboles et discours édifiants. Non pas que ceux-ci soient faux ou sans intérêt, mais un peu de nuance et de sobriété n'auraient certainement pas fait de mal. Après, le sujet est tellement délicat qu'il est difficile d'être vraiment sévère avec le résultat, d'autant qu'une fois encore l'aspect atypique du récit est à signaler, mais l'émotion maximale recherchée n'est jamais vraiment là, étouffée par un traitement somme toute très hollywoodien... Honorable donc, mais loin du drame bouleversant que celui-ci aurait pu être.

Une émotion intense rythmée par une histoire extrêmement bien construite et d'une grande originalité, voilà ce qui peut résumer succinctement mon avis sur ce film. Les acteurs remplissent leur fonction à merveille, chaque personnage est en mesure de nous faire éprouver des sentiments. J'ai rarement vu un film d'une aussi grande qualité, avec un scénario plus que touchant.

Très bon film , un peu mélo mais l'interprétation du jeune Thomas Horn est Stupéfiante ; A noter celle également de Max Von Sydow qui est égal à lui-même c'est-à-dire excellent.
A découvrir.

Je n'ai pas compris où on voulait m'emmener... l'enfant est agaçant de par ses réactions, vis à vis de l'extérieur comme vis à vis de sa mère. La quête n°6, celle du jardin, je ne vois pas en quoi avoir trouvé quelque chose que je ne vois pas comment il a pu penser à chercher là, prouve l'existence de quoi que ce soit... je ne pense pas que qui que ce soit, surtout un enfant aurait pu faire une quête aussi gigantesque (le voilà prêt à faire 18 km et on nous dit qu'il rencontre plusieurs personnes par jour ??!!!) et sans risque...
Il y a des émotions certes, parce que nous sommes manipulables et sensibles, j'ai versé ma petite larme en suivant les grosses ficelles que j'avais sous les yeux, mais ce n'est pas ce que j'attends d'un film de ce genre...

Sandra Bullock avec un rôle complètement affligeant, elle devait attendre une seule chose : pouvoir sortir sa tirade de fin pour donner un peu de matière à son rôle, et là comme par enchantement tout va bien... ben oui, et la marmotte...

Et j'espère que le costumier du film n'a pas été payé, le garçon comme sa mère semblent sortis d'une autre époque, c'est laid, ça fait mal aux yeux, comme l'instrument que ballade partout le gamin fait mal aux oreilles !

Max Von Sydow est quant à lui tout à fait fantastique

Une grosse pensée à la mémoire des personnes disparues ce jour là et à leur famille... ou dans toute autre catastrophe inexplicable ("no sens...")

Excellent film. Plein d'émotions et une réelle histoire attachante. On se prend au jeu de ses recherches. Le gamin et Sandra Bullock jouent vraiment bien. Bravo pour ce film vraiment touchant.

ca fais bien longtemps que je n'ai pas pleurer pour un film. je l'ai vu deux fois et les deux fois j'ai pleurer comme une madelaine... que dire? l'histoire et emouvente, les dialogues telement simple mais si poignant... l'acteur principal et convaicant.
il manque de c'est film qui vous laisse boulveresee et pensive...

bravo!

Ouah! Il faudrait être insensible pour ne pas au moins être touché par la douleur du personnage principal, je tire mon chapeau à Thomas Horn qui a un talent exceptionnel et qui prend possession de l'écran dès que la caméra est sur lui. Il fallait oser: parler du 11 Septembre, avoir une intrigue un peu surréaliste et malgré ça faire en sorte que le spectateur se sente concerné. Pendant le film, j'ai eu la sensation d'avoir une main autour du cœur qui resserrait la pression petit à petit. Je n'ai pas pleuré (je ne le fais jamais), mais je me suis quand même sentie très mal. A noter que c'est aussi une histoire de famille forte, où des liens en apparence fragiles vont se révéler plus étroits qu'escompté. "Extrêmement fort et incroyablement près". Concernant le film par rapport au coeur, oui, il l'est.

Que le film est long...Un manque de rythme total rend ce film éprouvant à regarder jusqu'à la fin.
Les acteurs sont très bons, en particulier, Thomas Horn mais ça ne suffit pas à masquer une réalisation pour le moins défaillante.
C'est vraiment dommage car le potentiel est là mais loin d'être exploité à son maximum.

Comme pouvait le laissé dire la jaquette, ce film aurait dû être triste et on aurait dû avoir les gorges serrées. Pas de ça ici, à cause d'un scénario de mauvaise qualité, avec des hauts et des bas mais surtout des moments longs et creux sans compté qu'on a rien d'intéressant à la fin. Et ce garçon avec son instrument qui résonne tout le long du film, est juste insupportable, avec ses réflexions sans intérêts et qui ne regardent que lui. Mais la relation père-fils est touchante et ce film est d'ailleurs un hommage aux victimes du 11. Malheureusement, on tombe dans le mauvais mélodrame. Dommage.

Voici donc un petit film intimiste fort réussi, du réalisateur Stephen Aldry, peu connu du public français (excepté son premier film Billy Eliott, qui a eu un joli succès) et qui passera certainement inaperçu en France face à la slave de blockbusters à venir.

On y suit l’histoire d’Oscar Schell (Thomas Horn), jeune garçon de 11 ans, d’une imagination et d’une intelligence hors normes, qui a perdu un an plus tôt son père (Tom Hanks) durant les attentats du 11 septembre, le « pire jour ». En fouillant dans le placard de son père, Oscar y trouve une clé. Déterminé à résoudre cette énigme et à trouver la serrure correspond à cette clé, il se met à parcourir New-York avec l’aide d’un septuagénaire muet (Max Von Sydow). A travers cette quête initiatique, il rencontrera des personnages qui ont vécu à leur façon le 11 septembre, maintiendra le lien entretenu avec son père afin que celui-ci existe encore aujourd’hui…et tentera de comprendre enfin le monde qui l’entoure.

Commençons d’abord par les défauts : le début. Celui-ci est long, très long, et même assez déconcertant par son mode de narration. En effet, le film ne se base que sur l’esprit d’Oscar, son ressenti par rapport aux choses, donc son propre point de vue, le tout couronné par une voix-off très présente. Mais si on accepte d’entrée de jeu cette narration à la première personne et le caractère quelque peu irritant (du moins au début) du jeune garçon, on est très vite conquis par le film.
Il repose avant tout sur ses personnages, tous plus intéressants les uns que les autres : que ce soit le père, la mère (Sandra Bullock, retrouvant enfin un rôle à la mesure de son talent, déjà exploité dans Collision de Paul Haggis), le vieillard muet (qui arrive à insuffler un souffle et un rythme à cette quête, de même qu’à rendre sur grand écran une parfaite alchimie entre lui et Oscar), ou encore les personnes rencontrées, ils crèvent tous l’écran ! Leur psychologie riche et dense confère au film une personnalité qui lui est propre. Je veux dire par là que, grâce à la richesse et l’originalité des personnages, ce film n’est absolument pas mièvre. Au contraire, Aldry évite tout pathos et effets dramatiques appuyés à l’extrême (tout l’inverse de Wall Trade Center sur le même sujet), sans pour autant abandonner les scènes fortes et puissantes.

Souligné par un scénario tout sauf prévisible et la composition discrète et intimiste d’Alexandre Desplat, à qui on doit notamment les derniers Harry Potter et The Tree Of Life, ce véritable hymne à la vie vous enchantera. Enfin, mention spéciale à l’extraordinaire performance de Thomas Horn qui, avec ce film, signera les prémices d’une belle carrière.

Cinéaste qui se fait rare, Stephen Daldry est un artiste sensible, touchant. Le drame étant sa marque de fabrique, il continue dans cette voie en adaptant le livre éponyme de Safran Foer. Oskar Schell est un petit garçon qui a perdu son père dans les attentats du 11 septembre. Alors qu'il avait noué avec lui une relation très profonde, il retrouve une clé dans ses affaires et va tenter de savoir ce qu'elle ouvre. Sorti le 25 décembre aux États-Unis, cette histoire a l'apparence d'un conte, avec cette mission que l'enfant essaye de résoudre, et les belles valeurs morales qui sont présentées. Véritable hymne à la solidarité, ce film rend hommage aux familles des victimes du World Trade Center. Mais lorsqu'on s'attaque à ce thème, il est facile de se pencher vers un côté mélodramatique superflu . Et à certains moments (notamment à la fin), le récit tombe dans ce piège. Avec ce titre puissant, on s'attendait à un tourbillon d'émotions, une oeuvre qui nous prendrait à la gorge, comme l'avaient fait auparavant The Hours et The Reader, mais nos attentes sont contrariées par une ambiance inégale, dotée d'un scénario souffrant de creux et de longueurs. Il ne faut cependant pas être trop négatif car Extrêmement fort... comporte ses moments de grâce avec un montage plutôt bien utilisé, et des scènes intenses menées par un enfant impressionnant de maturité et de conviction. Déçu de ne pas avoir assez vibré, on sortira de la salle avec la musique d'Alexandre Desplat (qui s'en sort bien même si cela ne vaut pas du Philip Glass) dans la tête et certaines images marquantes, dont seul Daldry a le secret.