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Un visiteur
4,5
Publiée le 11 mars 2012
Cette critique peut contenir quelques spoilers très légers.
Le réalisateur de Billy Elliot et The Reader nous offre en ce début d'année sa dernière œuvre: l'adaptation du best seller "extrêmement fort et incroyablement près". Autant le dire de suite: nous avons là affaire à un très grand film. Sans vous gâcher le plaisir de la découverte, l'histoire est celle d'un enfant surdoué qui a perdu son père dans les attentats du 11 septembre 2001. De ce postulat de départ se développe une histoire humaine très touchante et magistralement mise en scène. Sans nous déranger, le réalisateur utilise beaucoup de flashbacks placés judicieusement pour créer des rebondissements, émouvoir, et étonner. Même si il n'y a rien à dire du point de vue technique, ce n'est pas là le point fort du film, qui sans conteste est ce petit garçon qui joue plus que bien et vole la vedette à tous les seconds rôles ( à l'exception du vieux muet, très touchant). L'histoire est très émouvante et nous fait ressentir, via l'aventure d'Orskar, la douleur que les attentats du World Trade Center ont occasionnés dans le cœur des américains. Je répondrai aux personnes qui ont été déçus à la révélation de ce qu'ouvre la fameuse clé qu'ils sont passés complètement à côté du film: la clé n'est qu'un prétexte à une aventure humaine, car elle a ouvert le cœur des dizaines de personnes qu'Oskar a rencontré, et a délivré le jeune garçon de sa tourmente. Ce film est très réussi et est sans conteste la plus belle surprise de ce début d'année. Mention spéciale à la très belle bande originale enivrante et mélancolique, qui sied à merveille au film, et accompagne majestueusement des moments de narration intenses et poignants. À défaut de retenir parfaitement son titre à rallonge, on retiendra son contenu: extrêmement fort et incroyablement près est une réussite sur tous les plans.
bon film in memoriam du 11 septembre 2001 l'idée est touchante la douleur des proches au travers d'un message d'outre tombe. Qui cherche quoi. L'important ça n'est pas ce que l'on cherche c'est comment on le cherche. belle prestation du jeune thomas Horn.
Décevant car le sujet de départ pouvait (et devait) être beaucoup mieux traité. Stephen Daldry manque malheureusement beaucoup de finesse dans sa réalisation.
Extrêmement fort et incroyablement près (2012), adapté du best seller éponyme de Jonathan Safran Foer (publié en 2005), avait tout pour être un film "Kleenex", entendez par là, une œuvre mièvre et larmoyante. Que l’on ne s’y trompe pas, on a bel et bien à faire à un film tire-larmes, mais ce mélodrame parvient contre toute attente à nous retenir en haleine à travers la quête de ce jeune garçon qui vient de perdre son père lors des attentats du 11 septembre 2001. Entre culpabilité et incapacité de faire le deuil, on suit alors Oskar Schell, 11 ans (magnifiquement interprété par Thomas Horn) dans une sorte de jeu de piste à la recherche d’une serrure qui renfermerait peut-être des secrets le concernant lui et son père (il détient une clé, mais ne sait pas ce qu’elle ouvre). A ses côtés, on retrouve aussi Tom Hanks, Sandra Bullock (bien plus passionnante que lorsqu’elle joue dans des comédies idiotes), sans oublier le touchant Max von Sydow (qui se retrouve dans la peau d’un grand-père muet). Stephen Daldry (Billy Elliot - 2000) nous surprend, avoir réussit à nous captiver tout au long avec une telle aisance et une émotion à fleur de peau, le tout, magnifiquement accompagné par l’envoûtante B.O composée par Alexandre Desplat.
Film aux sujets multiples, il faudra faire un peu son choix pour rester connecté. Cela n’est pas forcément un handicap, mais le film peut souffrir à certains moments de trop d’ambigüité ou de complexité. Réalisé par Stephen Daldry d’après le roman éponyme de Jonathan Safran Foer, le film a pour point central le drame du World Trade center, mais non pas du point de vue des victimes finalement, mais de ceux qui restent et qui ont perdu un être cher dans ces conditions d’apocalypse. Ainsi au travers de l’histoire d’Oskar atteint du syndrome d’Asperger, de Linda, sa maman, tiraillée entre la perte de son mari et la difficulté à gérer Oskar, le réalisateur non fait voyager au cœur de la quête d’Oskar dont le jeu favori avec son père, était de trouver des énigmes à travers la ville de NYC. A la suite de la découverte d’une clé contenue dans un petit vase bleu, par accident, Oskar va partir sur les traces des énigmes pour retrouver un peu de son père. Comme pour renforcer ce parcours initiatique, intervient un viel homme mystérieux et muet, l’ami de la grand-mère d’Oskar, arrivé depuis peu. C’est le lien transgénérationnel et la mise en avant de nos peurs, dont les plus profondes. C’est aussi et surtout un message d’espoir. Le film met en avant la ville de NY d’une manière un peu différente et toujours avec une certaine inquiétude, comme pour imager et renforcer l’irréversibilité de l’Histoire, de cette histoire, de cette certitude que nous sommes invincibles parfois et à l’abri. Le film est émouvant et Max Von Sydow nous livre ici une belle prestation de mime. Malheureusement, le jeune Oskar campé par le très excellent jeune acteur Thomas Horn est poussé un peu trop loin et devient parfois trop lourd, envahissant, perturbant, trop hurlant. Le message se brouille donc un peu par excès de volonté de patho et/ou de vouloir faire comprendre à tout prix au spectateur, l’atrocité de la séparation ultime, plus encore quand elle est brutale. C’est le prix de l’irréversibilité, celle contre laquelle on ne peut pas lutter, qui nous rend impuissant et nous relègue au plus profond de nos âmes, sans aucun moyen de lutte. Bref, 10 minutes de moins n’auraient pas manqué au film et aurait peut être renforcé son message. Mais pour une première œuvre de fiction après 11 septembre, on peut parler d’un film équilibré, marquant et très touchant, qui traite d’autre chose que de la vengeance.
C'est pas mal, je viens de le voir au cinéma et dès la fin du film c'était silence totale dans la salle. Faut dire que c'est un film très triste, il n'a pas réussi a me faire décroché une larme mais c'est vraiment déprimant tout le long du film malgré quelques moments marrants. Appart ça, faut pas s'attendre a un film avec de l'action car y'en a pas, j'avais un ami qui était déçu du film car y'avais pas d'action mais en même temps un drame c'est un drame, faut pas toujours demander de l'action partout...
Une idée intéressante au départ mais que j’ai finalement trouvée lourde et peu crédible. Pour moi la lourdeur vient surtout de la présence perpétuelle du 11 septembre 2001, ça plombe le film, on sait que c’est une tragédie qui a marquée l’Amérique à jamais mais pas la peine de nous le rabâcher tout le film à un tel point qu’on a l’impression que ça passe avant l’histoire elle-même. Le problème c’est que ces lourdeurs ne m’ont pas fait accrocher à l’histoire. Je n’y ai pas cru et malgré la très bonne interprétation des acteurs, celle de Thomas Horn en tête, j’ai trouvé ce gamin agaçant à la longue. Points positifs, la photographie est très bonne et la bande originale d’Alexandre Desplat est très belle. Je suis un peu déçut, on aurait pu avoir un beau film émouvant mais ça n’a pas pris sur moi …
Un film assez triste mais qui traite un sujet assez fort aux état unis les morts du WTC avec des acteur super comme ton hanks et la gamin est commen dire un futur grand ^^
très très loin du livre... difficile au début de rentrer dans cette histoire et dans cette famille.... le côté narratif est pénible
un milieu de film assommant, j'ai même faillli m'endormir la fin est la meilleure partie il manque des explications sur la vie du grand-père et son mutisme (très précis dans le livre)
Excellent film, émouvant et touchant à la fois. Les acteurs sont géniaux et mention spécial pour le jeune acteur Thomas Horn, il réussi à nous transmettre ses émotions tout au long du film. Un film à ne pas rater !!!
Le titre peut faire peur, mais ce film raconte l'histoire d'un gamin peu commun et de sa manière de faire le deuil de son père disparu lors des évènements du 11 septembre. Pourvu d'une imagination débordante et habitué des énigmes et autres jeux de pistes imaginés par son père, c'est à travers une ultime quête qu'il apprendra à vivre sans son père. Le jeune interprète est étonnant et bourré de talent même s'il en fait parfois un peu trop, bien épaulé par une interprétation poignante de Sandra Bullock et Max Von Sydow entre autres. Le film est tendre et émouvant, parfois amusant et bien raconté malgré quelques longueurs.
Stephen Daldry fait une synthèse de son style avec ce film à mi-chemin entre Billy Elliot et The Hours. Un enfant poussé de force dans la réalité, alors que son père tentait de l'y emmener en douceur. Surdoué, hypersensible au point d'en être limite autiste, Oskar est un personnage rare interprété magistralement par Thomas Horn, un acteur aussi prometteur que l'était Jamie Bell. Ayant trouvé une clef après la mort de son père, il entame une quête, un parcours initiatique symbolique pour retrouver le coffre ou la porte qu'elle ouvre. Les rencontres sont riches et les interactions souvent très belles, poétiques, humaines. Les seconds rôles ne sont pas en reste : Tom Hanks magistral, Sandra Bullock touchante mais c'est surtout Viola Davis (Abby Black) qui m'a fait pleurer en premier. C'est un film kleenex mais pas désespéré. La fin est assez lumineuse. Mais je pense qu'il faut avoir connu ce genre de souffrance et de deuil pour pouvoir apprécier ce chef-d'oeuvre. Je ne blâme personne mais certaines critiques sont vraiment impertinentes dans ces colones.