Derniers Avis : Extrêmement fort et incroyablement près - Page 18

De grands comédiens qui n'ont plus à faire leur preuve (Sandra Bullock et Tom Hanks), qui acceptent de laisser le rôle principal à un jeune garçon, fallait le faire!
Ajoutons à cela, une Sandra Bullock exceptionnel, un Tom Hanks à l'aise dans un rôle qui lui va comme un gant, et un scénario qui s'épaissit au fil de sa lecture, vous voilà mis en orbite!
J'avoue que les débuts sont hésitants, le scénario a quelque mal à se lancer, on croit que tout va se résumer à peu de choses finalement, puis cela s'accélère, et le voyage que l'on entreprend avec Oskar nous entraine dans un tourbillon. On galope, on décolle pour atterrir et redécoller aussitôt, c'est une montagne russe d'émotions!
Que dire du New-York que l'on nous montre ? Oui, c'est un un chant de gloire à la grande pomme, américanisais à la sauce hollywoodienne où tout le monde citadin parait fort accueillant. ça peut faire tiquer... mais, ne sommes-nous pas habitués, nous, Européens, à cette angélisation de la dite cité ? Alors, on va pas bouder le plaisir de l'américain moyen qui voit sûrement là un rappel patriotique nécessaire et bienvenu. Moi, ça me dérange pas plus, l'idée est plus forte que cela, plus lointaine, plus grandiose.
Au final, le gamin joue une interprétation magnifique, et l'on est absorbé dans son univers, n'en sachant finalement que peu, mais voulant en découvrir davantage.
C'est un film qui marque, qui remue, qui vibre en nous, faisant écho à notre plus profonde humanité. Très bien réalisé, il faut pas rater ça!

Je vois beaucoup de films au cinéma, d'ailleurs j'ai vu tous les films à l'affiche, c'est la première fois de ma vie que je pleure autant, ce film ma émue du début a la fin, chaque acteurs joue leur rôle magnifiquement bien.. bravo surtout au jeune acteur!!!

Le traumatisme en "direct" du 11 septembre et au milieu de tout cela, un enfant qui ne peut gérer ses émotions en voulant l'impossible. Ici, on n’accuse pas, on ne juge pas, on "entre" dans la tête de notre Oskar par le chemin le plus fracassant, le manque. S'ajoute la culpabilité et la recherche de l'incertain et on obtient un cheminement initiatique vers une possible acceptation, la gestion du déni. Si le scénario se veut léger en son début, le drame monte en puissance sur les 2 heures, intraitable, sournois et, surtout, tellement personnel et enfoui dans les pensées de ce gamin (très bien interprété) que sa résonance émeut, avec fracas, même les anonymes. Un script cousu de fil blanc pour traiter le thème des sentiments qu'on ne peut plus donner ou recevoir. Beaucoup d'émotions (assez retenues !) où la conjugaison des dialogues et des images nous scotchent et désarçonnent. Un drame assez dur (qui aurait pu l'être encore plus). A voit 4/5 !!!

Superbe film qui traite de ces événements avec pudeur et sans sentimentalisme. Les acteurs sont tous excellents mais comme toujours, j'ai dû me dépêcher à aller le voir ce soir avant qu'il ne disparaisse de mes cinémas. Désespérant quand on voit des navets qui restent des semaines durant.

Excellent film, histoire originale dans un contexte connu, parfaitement contée.
L'histoire est prenante de bout en bout.
A noter l'interprétation magnifique du jeune Thomas Horn,
et celle de sa doublure voix: certaines scènes n'étaient pas évidentes à interpréter et à doubler!!!
Un seul regret une fin un peu décevante.

"Extrêmement fort et incroyablement près" était au départ un titre peu engageant qui se révèle au final un film magnifique tout simplement ! L'histoire de cet enfant si troublant à travers la quête du père disparu est bouleversante... Thomas Horn joue magistralement son rôle au point de se sentir mal à l'aise devant tant de souffrance ! Loin de tout pathos, de tout larmoiement, la détermination d'Oskar à aller jusqu'au bout coûte que coûte est assez terrible pour qu'on s'accroche à ses recherches, à sa démarche époustouflante ! Son monde imaginaire, son inventivité personnelle et son mal de vivre le rendent attachant et poignant au plus haut point. Tout repose sur lui, sur ses regards, ses réflexions étonnantes ! De plus, New York est très bien filmé avec de très belles vues de la ville. Une sacrée surprise dont on ressort secoué !

Extrêmement long et incroyablement chiant!
Tout se joue sur une sensiblerie bon marché bercé par une musique douce et le récit bourré d'artifices aberrants perd rapidement de sa crédibilité.
L'enfant névrosé et doté d'intelligence invraisemblable nous fatigue jusqu'à la fin.
Que de lourdeurs!

Apprécier ce film suppose qu'on parvienne à supporter l'utilisation insupportable de la musique d'Alexandre Desplat (pas que la musique soit moche, mais son utilisation tire larme est très pénible). Apprécier ce film suppose également de pouvoir croire à des accumulations de détails chocs & chics, fait pour amuser la galerie et qui peuvent freiner toute émotion par manque d'empathie. Et bien bizarrement j'ai réussi. J'ai été intéressé par cette histoire, j'ai fait abstraction de tous les défauts, j'ai juste suivi ce gamin et voir comment Daldry le montrait, parfois de façon maladroitement, mais gérer le deuil à sa façon. Extrêmement maladroit et incroyablement intéressant.

Ayant lu le livre avant de voir le film, j'ai été très déçu par la façon dont il a été adapté à l'écran. Ce film n'a pas grand chose à voir avec l'oeuvre de Foer, qui est réduit à un mélo classique, un film qui passe totalement à coté de l'originalité et du ton de l'auteur et à coté de la moitié de l'histoire. Une oeuvre gâchée au finale, alors que le livre est vraiment fantastique. Vraiment décevant.

Un film long et pénible, marqué pas un pathos rarement adopté et l'indigence de son scénario.
La dramaturgie dans tout son excès n'a pas suscité la moindre émotion de ma part.
L'idée initiale et la morale de l'histoire sont cependant intéressantes.

Ce film n'est pas mauvais mais il est trop long. Le scénario révèle
toute sa subtilité à la fin. Dommage que l'enfant manque de spontanéité, son jeu maniéré est assez agaçant.

Tout comme il a révélé Jamie Bell en 2000 dans le rôle incroyable de Billy Elliott, le réalisateur britannique Stephen Daldry révèle en 2012 le talent du jeune Thomas Horn, dans le rôle extrême d’Oskar Schell, enfant surdoué new-yorkais au goût prononcé pour les aventures ludiques, dont le père meurt dans les attentats du 11 septembre 2001, et qui part à la recherche de la signification d'une mystérieuse clé retrouvée dans un vase. La force de cette adaptation repose principalement sur deux personnages : Oskar donc, et le locataire, interprété avec justesse et sobriété par le grand Max Von Sydow, qui apporte pudeur et nuance à cette fresque agitée, dont l’épilogue est inattendu. Enfin, notons que Tom Hanks, Sandra Bullock, Jeffrey Wright et John Goodman notamment sont d’excellents seconds rôles au service de cette histoire très émouvante…

Sortie de salle au bout d'une heure quinze, c'est plat, j'ai pas accroché a cette histoire de clef, trop terre a terre peut être, pas moyen de rentrer dans cet univers. Et le gosse est excessivement énervant... -_-

La seule chose que je puisse dire c est qu il ne donne pas envie de lire le livre et c est bien dommage!

Cette critique peut contenir quelques spoilers très légers.

Le réalisateur de Billy Elliot et The Reader nous offre en ce début d'année sa dernière œuvre: l'adaptation du best seller "extrêmement fort et incroyablement près". Autant le dire de suite: nous avons là affaire à un très grand film. Sans vous gâcher le plaisir de la découverte, l'histoire est celle d'un enfant surdoué qui a perdu son père dans les attentats du 11 septembre 2001. De ce postulat de départ se développe une histoire humaine très touchante et magistralement mise en scène. Sans nous déranger, le réalisateur utilise beaucoup de flashbacks placés judicieusement pour créer des rebondissements, émouvoir, et étonner. Même si il n'y a rien à dire du point de vue technique, ce n'est pas là le point fort du film, qui sans conteste est ce petit garçon qui joue plus que bien et vole la vedette à tous les seconds rôles ( à l'exception du vieux muet, très touchant). L'histoire est très émouvante et nous fait ressentir, via l'aventure d'Orskar, la douleur que les attentats du World Trade Center ont occasionnés dans le cœur des américains. Je répondrai aux personnes qui ont été déçus à la révélation de ce qu'ouvre la fameuse clé qu'ils sont passés complètement à côté du film: la clé n'est qu'un prétexte à une aventure humaine, car elle a ouvert le cœur des dizaines de personnes qu'Oskar a rencontré, et a délivré le jeune garçon de sa tourmente.
Ce film est très réussi et est sans conteste la plus belle surprise de ce début d'année. Mention spéciale à la très belle bande originale enivrante et mélancolique, qui sied à merveille au film, et accompagne majestueusement des moments de narration intenses et poignants. À défaut de retenir parfaitement son titre à rallonge, on retiendra son contenu: extrêmement fort et incroyablement près est une réussite sur tous les plans.