Chasing Mavericks est un film qui met l'eau et l'océan au centre de toutes ses problématiques. Au-delà du récit initiatique somme toute relativement classique, mais néanmoins attachant et original sur bien des points, c'est bien la place de "la vague" qui est intéressante. Elle nous apparaît tantôt majestueuse, tantôt symbole du plaisir de la glisse et du frisson, et souvent elle nous apparaît comme le symbole le plus parfait de la puissance dévastatrice de la nature. C'est dans ces moments-là que la vague géante et mortelle de Mavericks est la plus impressionnante. Tous les efforts du jeune Jay Moriarty, aidé par son mentor et père spirituel Frosty Hesson (Gerard Butler, extrêmement sympathique dans ce rôle de surfer bourru ayant des petits problèmes avec "la filiation") sont très documentés et intéressants, on suit vraiment son parcours avec curiosité. Et même les interventions du "scénario classique américain" qui rajoutent une romance, une rivalité, et une amitié conflictuelle au milieu de l'histoire principale (chaque élément suivant les "rebondissements" classiques de ce type de scénario), ne nous cachent jamais l'objectif principal, surfer l'une des plus grosses vagues du monde. Sans être un bijou de mise en scène, Chasing Mavericks présente un grand nombre de scènes de surf vraiment bluffantes. Un bon moment, un peu gâché par le réel qui nous rattrape à la fin du film. spoiler: "SEMI-SPOILER" : C'est une histoire vraie, et on nous le rappelle dans les dernières minutes du film. Jay Moriarty est mort à 22 ans, 7 ans après l'exploit raconté par le film de Michael Apted et Curtis Hanson, par noyade. C'est triste. Mais ce n'est qu'un semi-spoiler, une simple recherche sur Internet sur ce jeune prodige du surf nous renseigne très rapidement sur ces faits.
Source : Plog Magazine, les critiques des ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/12/chasing-mavericks.html
ça, c'est bien les américains! ils n'ont aucuns scrupules à caster des hommes de 23 ans pour jouer le rôle d'un ado de 15 ans! et quand, en plus, le reste est mièvre et cousu de fil blanc, ça donne un film loooooooooooong et à deux doigts du ridicule.
Bon.... Les musiques sont biens et certaines images aussi, mais après on est dans le genre de film "inspiré de faits réels " romancé à un point exagérer, ce qui bon parfois gâche le tout .
En tant que surfer j'approuve ce film (Y) Même s'il n'est pas super bien joué, il est vraiment trop intense. Je le conseil à tous ceux qui ont vu Lord of Dogtown et qui ont aimé parce que c'est exactement la même ambiance. Après c'est pas toujours très réaliste, on voit bien que y'a des vagues comme celle à la fin où le monteur a dû assembler plusieurs plans de différentes vagues on est pas dupe mais on s'en fou c'est encore mieux
Film exceptionnel, des images a vous couper le souffle un scénario fluide qui vous fera passer un excellent moment. Ce film est dans un pur esprit surf tout en ayant une approche grand public. Si vous avez aimé into the wild, vous aimerez ce film. Bonne séance
J'ai bien aimé la première partie du film du moment qu'on s'occupait du surf. La deuxième partie du film est beaucoup trop romancée à mon goût, ce qui m'a fait cesser de croire à tout le reste du film. Au niveau du casting, hormis Gérard Butler qui est correct sans être extraordinaire, je n'ai pas accroché. Ce qui n'a pas aidé au réalisme du film. Le jeune Jonny Weston ne m'a pas du tout convaincu. Le scénario est quant à lui très prévisible et comporte de nombreux clichés. Les magnifiques scènes de surf rattrapent l'ensemble.
Un film émouvant et spectaculaire sur le monde des chasseurs de vagues, qui va crescendo. Ca commence moyennement (presque comme un téléfilm), puis on se laisse prendre et cela se transforme vite en bon film de sport/spectacle tout en n'omettant pas les héros de cette histoire vraie, jusqu'à finir dans un tourbillon d'émotions.
Film magnifique que dire d'autres!!!, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde tout ce que j'aime : la nature, l’émotion, la beauté des paysages, l'Ocean, les sentiments humains.... N'étant pas sportive du tout, je suis en admiration devant les sports extrêmes et sa philosophie.
Beaucoup de choses m'ont poussées à aller le voir, dés la vue des extraits j'étais conquise, c'est par chance que j'ai découvert qu'il le jouait prés de chez moi, et sur grand écran ça rend super bien, Les textes et les dialogues sont très émouvants et félicitions aux acteurs pour leur prestations.
Ce film change de ce que l'on voit d'habitude, ça nous invite à un retour à soi, à l'essentiel....c'est un peu un retrait du monde actuel....
J'ai versé ma petite larme aussi... Vraiment sublime, je le conseille aux rêveurs, émotifs, nostalgiques.... mérite vraiment 5 étoiles!!!
Super film !!!! J'ai adorée film touchant !!! Johnny est surprenant !!!! A voir sans modération!!! Gérard butler joue super bien !!!! le petit n'a aucune limite et c'est ça qui fait sa perte a 22 ans dommage
Il y a comme ça des films qui vous surprennent et qui vous marquent. A priori, rien - selon les critiques professionnelles - ne semblait destiner "Chasing Mavericks" à entrer dans ce créneau. Rien, à part une histoire dingue, celle du surfeur Jay Moriarity, devenu une véritable légende pour avoir ridé le Maverick's Point, situé au nord de la Californie, l'un des lieux les plus dangereux au monde. Autant situer le décor, ce récit initiatique incroyable reste très classique, basé principalement sur les rapports humains et sur l'exploit sportif et rythmé par de jolies séquences de glisse qui devraient réjouir les amoureux du surf (un milieu que je trouve pourtant surfait). Film biographique, "Chasing Mavericks" est un mélange de paysages grandioses, de scènes époustouflantes filmées au plus près de la vague, de scènes de bravoure - parce qu'il fallait avoir du courage pour aller dans la vague au péril de sa vie -, de rapports humains, de larmes que vous verserez à de nombreuses reprises ... Curtis Hanson ("L.A Confidential", "8 mile") - qui n'a d'ailleurs pas fini le film puisqu'il a dû être hospitalisé - nous offre un film humain, profond et émouvant avec des relations fortes entre les différents protagonistes. Bien guidé par l'expérimenté Gerard Butler - qui a lui même été confronté lors du tournage à une succession de vagues très violentes qui l'aurait assommé et projeté sur des rochers avant d'être secouru -, Jonny Weston - un jeune acteur prometteur que l'on sent complètement investi dans son rôle et que l'on reverra très certainement à l'affiche d'ici tantôt - propose une partition intéressante. Certes, ce long-métrage souffre de quelques maladresses mais qu'on lui pardonne facilement. Un peu comme le fût à son époque "Le grand bleu", "Chasing Mavericks", c'est le genre de film réjouissant et redoutablement efficace qui vous scotche, le genre de petite pépite qui risque de passer inaperçue (en plein décembre face à "Twilight", aux Dreamworks et cie). En tout cas, ça vaut bien un 5 étoiles (surfait peut être, mais je conseille vraiment) ...
Je me suis régalé en voyant ce film. Il a totalement répondu à mes attentes en mêlant images spectaculaires, émotions et histoire prenante. Tout d'abord, l'ambiance du film est proche de l'idée que l'on se fait de la mentalité des surfeurs, assez cool. Pour cela, le rythme du film et les musiques contribuent parfaitement à atteindre ce but. On ressent également cette philosophie du surf, ce sentiment de liberté que ressentent ces surfeurs, un peu à l'image de point break pour lequel c'était déjà le cas. Pour ce qui est des images du film, les scènes de surf sont à couper le souffle. Elles sont magnifiques et particulièrement bien filmées. Le bruit des vagues également est un régal. L'histoire est prenante et très agréable à suivre. Les personnages sont à la fois drôles et très touchants. Pour cela, le casting est très efficace avec des acteurs tous bien dans leur rôle. Les dialogues sont la plupart du temps, bien pensés, même s'il y a quelques maladresses qui les font un peu tombés dans quelques clichés. Malgré quelques maladresses, ce film reste un pur régal, et vient nous démontrer une nouvelle fois que le monde du surf se prête particulièrement bien à celui du cinéma.