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Aulanius
196 abonnés
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3,0
Publiée le 14 avril 2012
L'idée est sympathique mais je trouve qu'il manque pas mal de petites choses pour en faire une très bonne recette. Les acteurs m'ont paru assez insignifiants mise à part peut-être la jeune protagoniste. J'ai été déçu d'apprendre certaines choses au cours du film auxquelles je ne m'attendais pas. Cependant, il est vrai que cet univers est assez original et les images de synthèses sont plutôt réussies. Le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas vu le temps passer, mais ce n'est pas pour autant que j'ai été extasié devant ce long métrage fantastique. A découvrir sans rien à attendre en retour. 11/20.
Belle histoire, acteurs peu convainquant, scénario prévisible, ton original et bon effets spéciaux. Au final c’était pas mal du tout cette petite production fantastique franco-espagnole!
Premier long-métrage pour l’Espagnol Kike Maillo qui s’en tire relativement bien pour son premier essai, d’autant plus que l’exercice s’avérait difficile (pour ne pas dire casse-gueule) pour une œuvre de science fiction européenne, le projet était donc très alléchant mais le film en lui-même calme rapidement nos ardeurs. Censé se dérouler en 2041, on jurerait que l’histoire se déroule de nos jours (à part les voitures électriques qui sont omniprésentes, qui plus est de vieux modèles, ajoutez à cela quelques robots en guise de figuration, rien ne vous pousse à croire que l’action se situe dans un futur proche). On regrettera que le scénario ait été aussi simpliste (l’intrigue est très prévisible), reste au final une mise en scène convenable et d’excellents acteurs dont l’allemand Daniel Brühl et les Espagnoles Marta Etura ainsi que la bluffante Claudia Vega. Un film à demi teinte, ambitieux certes mais qui ne nous laissera pas un souvenir impérissable, digne de n’importe quel DTV.
[...] Dans ta double-présence, la réel et l'imaginée, où est la vérité et en quoi est-elle importante ? Ton cœur technologique semble tout connaitre et tout voir, tout capter et tout aimer - entassements d’atomes électriques - pourtant c'est à travers l'absolu que la fine fissure s'ouvre et révèle la fausseté de notre relation. Car tu as joué à l'aimante, à la nuit passionnée dans ma large et tendre mélancolie ; savoureuse liaison, sourire de charme libre et de roses enneigées en moi depuis bien trop loin. Mais le jeu trouve son arrêt sous le voile déchirée, quand le feu prend et l'ultime ruine s'écroule […]
Arf ! Qu'il est cruel de découvrir un film comme ça, qui a tant pour me plaire, et qui au final me laisse un goût d'inachevé ! Bah oui ! C’est qu'il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas déplacé au cinéma pour voir un film de science-fiction qui ne soit pas un gros blockbuster écervelé. Et il a son petit charme cet "Eva", du moins j'avoue que beaucoup de petits détails qui gravitent autour du film m'ont vraiment séduits. Il y a cette ambiance posée et froide à la Andrew Niccol ; l'absence de surenchère d'effets spéciaux ou bien encore de jolies idées visuelles. Bref, autant d'éléments dont j'aurais su me contenter si le cœur de l'intrigue n'était pas aussi minimaliste. Quel malheur que le film n'ait que si peu de choses à dire au final, qu'il se cantonne qu'à une banale histoire d'amour dont les ressorts sont d'ailleurs trop vite mis en évidence. Du coup, faute de contenu, le film s'enlise vite dans un rythme assez soporifique, et ce n'est pas la belle performance de Claudia Vega dans le rôle éponyme qui permet vraiment de donner à cette "Eva" le relief nécessaire pour en faire un spectacle suffisamment plaisant. S'en est presque rageant.
Un film de SF espagnol qui se penche sur le sempiternelle question de la distinction entre organique et robotique, sans jamais vraiment réussir à dépasser le simple stade du mélo et en commettant même l'outrage de donner, dans une scène finale honteusement ésotérique -on se prend pour Malick?- de conférer une âme aux machines. Pour quelques scènes tire-larmes maladroites, on néglige l'aspect réflexif et de soigner véritablement une intrigue finalement assez convenue sur le papier jusque dans ses cliff-hangers. Reste ce personnage du robot -travailleur en tchèque, rappel- domestique réussit dans une dimension comique peut être insuffisamment exploitée. Dans un registre similaire, préférer l'onirisme light de Spielberg et de A.I.
Ce premier long métrage de Kike Maillo est une œuvre très personnelle, convaincante parfois émouvante. Le film tient largement ses engagements grâce à un scénario solide, un montage habile et des interprètes de talent. La jeune Claudia Vega est très touchante. Lluis Homar en "homme à tout faire" , impeccable. La relation entre les deux frères, incarnés par Daniel Brühl et Alberto Amman, est troublée par la belle Marta Etura. Ce n'est pas le meilleur du film. Celui-ci commence par un très beau générique qui peut faire penser à un manège enchanté, une construction magique et irréelle ou une belle boîte à musique et dont on trouvera l’explication au cours de la projection. La fin est assez surprenante. Belle réussite pour un premier film. http://cinealain.over-blog.com
Une idée originale, de bons acteurs et une esthétique plutôt sympa pour ce film futuriste. Mais au final on s'ennuie après avoir compris le film au bout de 25 minutes au plus, de plus les robots ne sont pas toujours bien faits et le mélange voiture ancienne/futuriste est assez étrange. Je n'ai pas vraiment cru à cette histoire, un film qui éloigne trop son spectateur pour qu'on ait des émotions avec cette fin.. Dommage.
Très bons moments passé à regarder un autre monde futuriste ou petits à petits les fantasmes et les peurs des humains pour des lendemains robotisés . On mélange un peu de mélo , des drames , de l'intéligence et on sort ravis de cette expérience .
Ce film permet de s'évader pendant 1h30. La photographie est très belle, il règne une atmosphère particulière grâce aux paysages enneigés. La petite actrice jouant Eva se débrouille plus que bien. Bon, par contre, l'histoire est un peu prévisible, on se croirait dans un épisode de "Au-delà du réél, l'aventure continue" (en plus long) et ça manque parfois un peu de rythme. Mais globalement, on se laisse entraîner par cette histoire centrée sur "les robots peuvent-ils être aussi humains que les humais eux-mêmes".
Il y a des films qui mériteraient d'être vraiment plus connu, et EVA fait partie de ces films. Les robots sont vraiment bien intégrés dans l'environnement, ça ne choque absolument pas. L'histoire est largement assez intéressante pour qu'on reste suspendu jusqu'à la fin.
Je n'en dirais pas plus, ce film mérite largement d'être vu donc vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Encore un bon petit film de genre bien sympa venu de l'autre côté des Pyrénées. Il n'y a pourtant pas grand chose de neuf dans cette histoire de savant et de robot qui emprunte autant à Pinocchio qu'à Frankenstein et où les ombres d'Asimov ou de Spielberg planent dangereusement (on pense souvent à "A.I."). Cependant, en effleurant à peine ces thèmes déjà rebattus (questionnements sur la nature des êtres, sur le libre-arbitre, importance de la mémoire...) et sans les révolutionner d'aucune façon, comme s'il avait un peu peur de son sujet, Kike Maillo pose habilement une ambiance pleine de poésie et d'émotion dans un univers assez féérique et contrasté (décors sobres, paysages enneigés, gadgets high-tech) et avec quelques jolies trouvailles visuelles (la fabrication du cerveau du robot, les TP de cybernétique). Il s'appuie en plus sur un casting parfait. Outre la petite Claudia Vega assez impressionnante à la fois de fantaisie et de maturité dans le rôle-titre, le triangle amoureux composé du polyglotte Daniel Brühl, de la charmante Marta Etura (déjà brillante dans "Malveillance") et de l'inconnu Alberto Amman est extrêmement intéressant, tant dans son interprétation que dans tout ce qu'il véhicule. On appréciera aussi Lluis Homar, déjà vu chez Almodovar, mais qu'on n'attendait pas forcément dans un tel film et certainement pas dans un tel rôle. Pas très original mais filmé avec finesse et interprété avec justesse, plus film d'atmosphère que film de genre, "Eva" se laisse voir comme un joli conte qui sait nous émerveiller à défaut de nous surprendre. Voilà qui confirme en tout cas la bonne santé et la haute tenue du cinoche SF espagnol. Et sinon, en France, on fait quoi ?
Les personnages (robots et humains) sont à l’image du décor dans lequel ils évoluent : mystérieux, délicats, complexes et beaux. Chacun séduit à sa façon : Eva l’espiègle, Alex le surdoué incapable en sentiment, David le frère jaloux, Lana la femme désirée, Max l’homme efficace, Julia la femme d’affaires et même Gris le chat. Les éléments féminins restent le pivot du film autour duquel gravitent les hommes, séduits, mais pas aveuglés. Les sentiments des personnages se déroulent les uns après les autres avec une remarquable justesse.
On ressent la sensibilité de Maillo jusque dans les effets spéciaux. Ils sont très beaux et n’ont rien à envier aux super productions sans âme américaines.
Je ne trouve pas mes mots car j’ai l’impression qu’aucun ne rendra justice à la beauté du film. Si je devais le résumer en deux mots, je dirais que Maillo a insufflé à la mécanique robotique de la poésie et de la magie.
Stop! N'allez surtout pas voir ce film... J'y suis allé parceque d'une part jm bien l'acteur (Good bye Lenin) et puis la bande annonce est vraiment alléchante MAIS : totale discordance entre un univers 1990 (voitures saab...) mixé avec des robots high-tech super design - ça sonne faux, le jeu pitoyable (acteur principal et robot domestique mis à part) des acteurs à la limite du film amateur, la réalisation exécrable avec un scénario facile - très très facile - et des lourdeurs, bref "Daubissime". Si vous y aller assurez vous d'avoir l'UGC illimité pour pouvoir sortir tranquillement après les 15 premières (longues) minutes. Pourquoi je suis resté jusqu'au bout? Parceque j'étais avec quelqu'un qui avait payé sa place... un enfer et je pèse mes mots!