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le Guerrier Silencieux
8 critiques
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5,0
Publiée le 2 décembre 2010
On pourrait définir un nouveau genre de film, le "no reason movie". C'est une recette savamment équilibrée entre de l'improbable (le pneu sérial killer, les vibrations télékinésiques faisant exploser les têtes à distance...), de l'absurde (la voiture qui fait tomber les chaises, le policier qui porte une peluche...), de la mise en abyme (les spectateurs suivant le film aux jumelles - et le critiquant...), et du délire (le faux coup de feu en pleine poitrine, le dialogue du manequin...). Tout cela doit être dosé de manière à ce qu'aucun des ingrédients ne devienne la raison des autres. RUBBER pourrait n'être qu'un film absurde, sans queue ni tête, mais non. RUBBER pourrait n'être qu'un film sur un pneu lubrique et psychopathe, mais non. RUBBER pourrait n'être qu'une parodie représentant la mise à mort des spectateurs de Séries Z auxquels on sert les plus indigestes bouses cinématographiques, mais non. RUBBER pourrait être enfin une réflexion métaphysique sur l'angoissante confusion entre le réel et le fantasmatique pur, mais non. RUBBER n'est rien de tout ça : RUBBER est tout simplement, comme E.T. et J.F.K., un no-reason-movie !
Rubber est le film concept de l'année, une histoire de pneu serial killer doublé d'une mise en abyme cinématographique aussi originale que délirante. Quentin Dupieux crée un ovni iconoclaste et offre à son spectateur des plans d'une beauté hors du commun, plongé dans le désert américain, ce trip halluciné sur fond de musique électro, regorge d'idées de mise en scène et de trouvailles. Pour peu qu'on se laisse emporter par cette folie débridée et (un peu) gore, l'expérience vaut le détour, c'est du Lynch sous ecsta, un des films intelligents et barrés de l'année avec le décapant Kaboom et le désopilant Kick ass, bref entre art conceptuel et comédie loufoque, ce Rubber vaut véritablement le détour.
Rarement on a pu voir de film français de ce style, véritable Objet Cinématographique Non Identifié, Rubber est une vraie expérience. Malgré quelques moments creux ou longueurs, on se laisse volontiers aller à suivre l'épopée de Robert le pneu, son coup de foudre pour une jolie automobiliste et sa folie de psychopathe qui l'amènent à exploser ceux qui sont sur sa route. Une construction originale, avec ce film sur un simple pneu et sa double échelle spatiale et temporelle, à la fois film en direct pour les spectateurs aux jumelles, à coté de la scène, et film conçu à l'appareil photo, pour nous qui n'avons pas la chance d'être des spectateurs actifs, dans le désert. A noter la performance d'acteur de Robert, qui accomplit des cascades, se transforme et réussi à lui seul à nous divertir. Un film réalisé "sans raison", qu'il ne faut pas trop prendre au sérieux, mais qui nous fait passer un très agréable moment.
Un film improbable qui baigne dans l'absurdité et l'incompréhension. Bien que nous soyons prévenu ("no reason") on ne peut s’empêcher de se dire "mais pourquoi"
C'est un film hors du commun à la fois drôle et intriguant, un chef d'oeuvre !
Rubber rejoint le style très original du controversé Steak. L'ambiance est complètement décalée et jouissive par moment. L'histoire est osée et ne manque pas de faire passé certains messages au cinéma Hollywoodien. Rubber est donc une très bonne surprise, un OFNI qui fait plaisir à voir...
La mortelle randonnée d'un pneu fou et amoureux dans le désert californien. Du cinéma fantastique rocambolesque assez plaisant par instant, une bande dessinée enfantine à souhait et savoureuse malgré les flots d'hémoglobine qui dégouttent de l'écran. Par l'esprit potache, on est plus près des séries B Universal des années 40 revues par Abbott et Costello que de "Duel" ou "Christine". A noter le préambule tarantinesque plutôt réussi qui place d'emblée Rubber dans sa trajectoire non-sensique.
Film très étrange qui n'en reste pas moins intéressant. L'idée du film dans le film est une bonne trouvaille, tout comme les jumelles qui remplace surement les lunettes 3D ? Seulement si le concept de ce pneu télépathe est innovant, la fin est molle et quelque peu trop étrange. A trop vouloir en faire un peu trop le réalisateur est peut-être aller un peut trop loin...
Assez indescriptible, le film de Dupieux brille par son anticonformisme, son hommage au non sens et sa critique virulente du modèle économique qui règne un peu partout sur le cinéma et la création. Problème, l'idée est ici un peu trop étirée, et fini par tourner à vide. Le long métrage aurait pu rester moyen métrage, mais n'aurait pas bénéficié d'une sortie en salle. Qui a parlé de modèle économique castrateur ?
Un film assez décalé, drôle par moment un peu gore ! Mais a trop vouloir dénoncé le n'importe quoi ou le non sens il le réalisateur tue son bébé dans l'oeuf par trop de démonstrations de son message ! Un petit indépendant sympa mais il ne sera jamais culte je pense !
Un O.C.I.B., Objet Cinématographique incroyablement Barré. Heureusement qu'il reste des gens qui n'ont pas peur daller jusqu'au bout de leurs idées. Remplis de scènes qui vont devenir culte.
Alors c'est l'histoire d'un pneu qui tue, en hommage au "no reason" qui hante la pellicule depuis toujours. Un film qui n'en est pas un, une série plus que Z qui ne se prend pas au sérieux avec donc des plans sur un pneu. Voilà. Sur vingt minutes, c'est bien, sur 1h25 c'est n'importe quoi. Pourquoi ne pas avoir fait une vraie histoire autour de ce pneu ? Ben ... "no reason"
Comment j'ai pus aller a voir cette merde ? je sais c'est de ma faute faut être con pour aller voir un film sur un pneu tueur . Mais le bouche a oreille laisser croire un un film culte . Ben non c'est une escroquerie le plus mauvais film de l'histoire du cinéma même blair witch parait un chef d'œuvre a coté .