C'est l'histoire géniale d'un pneu qui découvre ses pulsions meurtrières et ses fantasmes sexuels inassouvis. Il est télépathe et trotte gaiement après ces méfaits ! Une expérience loufoque et réjouissante recommandée a tous ceux qui ont trouvée l'année cinématographique pourrie...
Ce film lorgne vers les films de série B,voire Z américaine produites dans les années 50 ou 60. Au lieu d'une araignée géante, ou autres insectes démesurés, on a affaire à un pneu. C'est bien trash (l'éclatement des têtes), et on a du mal à comprendre si c'est un spectacle pour le seul spectateur qui reste, ou bien une loufoquerie totale. Mais bon, comme le dit le flic au début : dans tous les grands films, il y a du "No reason", alors pourquoi essayer de trouver des explications ?
Un pneu abandonné sur une route désertique de la Californie se met à tuer tous ceux qui croisent sa route. Des touristes observent de loin les actions de ce tueur improbable. A quoi peut-on s'attendre avec un pitch pareil ? Un film bis pour amateurs du genre ? une série Z merdique et/ou hilarante ? Non, c'est juste un film sur un pneu tueur. Ce n'est pas vraiment un exercice de style, ce n'est pas une métaphore lourdingue, ce n'est pas un concept branché réalisé par un artiste prétentieux. Le film est fait simplement au contraire, et c'était indispensable à sa réussite. On peut s'amuser des codes du film de genre américain, de l'imagerie californienne et des personnages typiques et faire un film singulier qui ne ressemble pas à grand chose de connu. Tant mieux !
Un film à voir, mais ne pas s'attendre à y comprendre qqchose ! Un peu long sur la fin, on a l'impression qu'ils ne savaient pas trop comment finir....
Du grand n'importe quoi! Mais du bon n'importe quoi! L'intro du film est tout simplement l'une des plus intéressantes qu'il m'ait été donné de voir. De grande barres de rires, de la poésie (Si si!), une Bande son hallucinante et un robert au mieux de sa forme! Vivement une éventuelle suite!
Une demie étoile pour le boulot (tenir la caméra, faire rouler le pneu ...) Sinon je dirai dans la continuité "philosophico-lourdingue" du film: - pourquoi s'entêter à aller jusqu'au bout d'une fausse bonne idée?!! - réponse: "no reason"! - pourquoi sortir un film qui vraisemblablement a loupé son but? (comique, fantastique ou horrifique) - Réponse: "No reason!!" Le réalisateur aurait dû s'appliquer sa propre maxime, ou bien peut-être cela fait-il également partie du grand délire...?! En tout cas on s'ennuie du début à la fin, le film n'appartient ni ne joue sur aucun genre, il glisse sur le spectateur qui se demande ce qu'il fait là...! Une idée originale qui finalement n'était pas une bonne idée...
De très belles images aux cadrage parfait. On pourra se lasser des profondeurs de champs souvent courtes, mais elles rajoutes a l'atmosphère du film. On ne sait jamais ce qu'il va se passer, une figure de style par Dupieux qui nous emmène dans un irréel parfois réel... Pourquoi ai-je aimer ce film et mis 4*? - No fucking reason -
Totalement déjanté, mise en scène incroyable (un pneu aussi expressif qu'un humain...). Rien n'est à prendre au premier degré, il faut lire entre les lignes et surtout adorer la métaphore. Et si vous ne comprenez pas, ne cherchez pas : NO REASON !
La Société du Spectacle (G. Debord pour ceux qui ne connaissent pas)... pour les nuls. C est un peu trop pédant. C est assez decousu, c est parfois long, lent... Je mets une note correcte tout de même, pour l effort et la noble cause, mais je ne le recommande pas pour autant. Pour amateurs avertis exclusivement.
Quelque part dans le désert californien, des spectateurs incrédules assistent aux aventures d’un pneu tueur et télépathe…
Pour son second long-métrage, après la comédie sociétale qu’était Steak (2007), cette fois-ci, Quentin Dupieux s’attèle à une Série B mettant en scène un pneu qui utilise la psychokinésie.
Après un prologue qui vient nous rappeler que dans la vie, bon nombre de choses arrivent sans raison, le film s’ouvre sur une sorte de décharge où sommeil un pneu abandonné. Ce dernier prend vie sous nos yeux et va, sans raison apparente, tuer les quidams qui se trouveront sur son passage. Et comme venait de nous le rappeler le monologue d’ouverture (“no reason”), il n’y a pas à chercher une explication quelconque à ce que l’on s’apprête à regarder.
Et c’est ainsi que l’on se retrouve à suivre les pérégrinations de ce pneu serial-killer. Si l’idée peut faire sourire, passer le cap de la découverte du high-concept, on se rend compte assez vite que le film à la fâcheuse tendance à tourner en rond, malgré quelques agréables surprises, notamment ce clin d’oeil à Scanners (1981) de David Cronenberg et une qualité photo soignée (le film a été intégralement tourné à l’aide d’un Canon 5D Mark II).
Sans doute aurait-il été préférable que Rubber (2010) ne soit qu’un moyen-métrage, compte tenu du p(n)eu qu’il a à raconter.
Une qualité de cadrage irréprochable! Les plans sont magnifiques, le sujet a vraiment été bien filmé. Dommage que le rythme du film soit quant à lui bien trop lent. La beauté des images ne peut émerveiller le spectateur tout au long du film si on ne lui donne rien d'autre excepté quelques blagues de qualité certes (cela reste subjectif) mais bien trop rares malheureusement !
Je suis sorti avec une agréable sensation d'avoir fait un reve dans lequel la loufoquerie le dispute à l'ingeniosité. Un moment mémorable dans ma petite vie de cinéphile. Le cinéma est un art, et Dupieux en est le parfait représentant. Merci.