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    Rubber
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mars 2011
    Attention Révolution! A tous les points de vues du film! Ce film à mon avis est beaucoup plus innovent que des film tels Avatar...Pour moi la révolution du cinéma ce trouve dans le film lui même et non sur son format ou sur sa dimension, hypothèse que cette merveille cinématographique a renforcé tout comme
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 février 2011
    Le mégalo Quentin Dupieux revient au cinéma pour tourner son nouveau délire. L'histoire d'un pneu qui tue par télékinésie. Ayant détesté Steak, j'attendais mieux de ce film. Le pitch m'a d'ailleurs vite intrigué sur cette histoire de pneu vivant, ça commençait bien!
    Cette fameuse idée est vraiment bonne, Dupieux impose vite son style libéré du poids d'une lourde caméra, il peut facilement se mettre à hauteur de son personnage et l'humaniser. Pourtant visuellement, le rendu du fameux 5D de Canon fait toujours trop appareil photo. Mais la faute à un réalisateur qui est allé trop loin dans cette facilité de réduire une profondeur de champ au minimum pour obtenir ces effets de flou presque total. Cette esthétique dénote complètement du style classique "cinéma". Pour un film complétement barré on peut se dire que ça colle. Pourtant, à force cette effet devient aussi dérangeant qu'une mauvaise 3D gonflée. Surtout que les décors désertiques des États-Unis se prêtent bien à une profondeur de champ importante façon western. Bref, je ne m'étendrai pas plus là-dessus.
    Si l'idée de Dupieux est géniale, la mise en place du personnage de caoutchouc l'est tout autant. La genèse du film et du personnage révèlent un talent d'écriture et de mise en scène indéniable. La motricité du pneu est d'ailleurs totalement bluffant. La façon dont vit ce pneu est assez incroyable, les effets spéciaux se font peu sentir, c'est très bien fichu quoi!
    Malgré tous ces très bons points, le film s'essouffle par moments et ne va pas aussi loin dans le côté "fou" qu'il le laissait paraître. Ce film n'est pas en tout cas un film de type expérimental. Il révèle un auteur qui va au bout de ses idées mais qui ne me paraît pas capable de construire solidement un long-métrage....
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 février 2011
    Quentin Dupieux est un drôle de bonhomme, et c'est peu dire qu'il le sait, et qu'il cultive savamment sa mythologie. Les ''raisons'' de l'artiste électro devenu cinéaste restent volontairement floues : faut-il déceler une ambition démesurée ou une simple inconséquence rigolarde dans ses dingueries cinématographiques? Après un premier essai introuvable et relativement illisible ("Non-film"), puis un premier long plus réjouissant et inclassable ("Steak"), Rubber repose la question et, bien évidemment, n'aide pas à y voir plus clair. Contrairement à son film précédent, qui dévoilait son étrangeté bourrée de malaise progressivement, planquée sous une enveloppe trompeuse de grosse comédie, "Rubber" s'affiche d'emblée comme une « expérience » hors des sentiers battus : synopsis impossible, mise en scène à l'arrache avec un appareil photo numérique, artifices clairement conceptuels... Nous voilà prévenus. C'est donc l'histoire de Robert, pneu s'éveillant à la vie et zigouillant tout ce qui bouge, éclatant la tête des passants par la seule force de sa concentration, sous les regards avides d'une poignée de ''spectateurs'' perdus dans le désert et pendus à leurs jumelles. Point de départ alléchant et minimaliste, qu'il va bien falloir faire tenir sur 1h30 de pellicule : c'est tout le problème que "Rubber" semble (se) poser, faisant mine de tromper son monde en agrémentant son slasher d'une bonne grosse mise en abyme, parmi les plus explicites qu'il ait été donné de voir sur un écran. Les types avec les jumelles, donc, observent et commentent ce qu'ils voient, comme nous le ferions nous-mêmes. Non content de pointer du doigt notre statut de voyeur, à coups de regards caméra ou de personnages en miroir, Dupieux va nous l'expliquer par le menu, le temps d'une scène d'ouverture génialissime où un shérif vient nous déballer un monologue sur le sens et le nonsense du 7e Art (et aussi de la vie, tant qu'on y est). Aberration d'une gratuité totale, mais où se perçoit déjà toute la beauté esthétique (un décor sublime de chaises fragiles, disposées dans la poussière et le vent) et sans logique (le texte de Stephen Pinella est vraiment hilarant) du projet Rubber. Éloge énamouré et non déguisé à l'art de l'Absurde : peut-on rêver, a priori, d'un programme plus pur et plus beau? Les choses ne sont pourtant pas si simples. Dupieux va donc mélanger les données de ses deux précédents films, la fiction nonsensique savoureuse à la "Steak" et la réflexion spéculaire tirée de "Non-film" (dans lequel un réalisateur et des comédiens, face caméra, ne parvenaient pas à ''faire'' le film que nous étions en train de regarder). De prime abord, la face pseudo-''métaphysique'' de "Rubber" ne nous intéresse guère, surtout au regard de ce que le film, par ailleurs, fait miroiter (un massacre perpétré par un pneu! Waow!) ; et pourtant, loin de simplement « boucher les trous », cette seconde face est celle qui décevra le moins, répondant à la première (un peu faiblarde) jusqu'à lui donner toute sa sève...
    (la suite de ma critique sur mon blog : http://mon-humble-avis.blogs.allocine.fr/)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2012
    Voici ma blague préférée :
    "Un couple pique-nique dans une prairie. L'homme lève la tête et dit : tiens un éléphant volant! La femme regarde à son tour et répond : Ah oui! 5 minutes plus tard l'homme relève la tête et dit : tiens, encore un! Et la femme répond : il doit y avoir un nid, pas loin."
    Quand je la raconte, 9 personnes sur 10 restent perplexes et me demandent ce qu'il y a à comprendre. La 10ème rit.

    En sortant du ciné, je me suis dit 2 choses :
    1/ ça y est, c'est arrivé, j'ai enfin vu un film 100% compatible avec mes attentes.
    2/ obligé, tout le monde va dire que c'est une m**de...

    Ce pneu n'est finalement qu'un prétexte pour une création d'une tout autre ampleur. Un hommage au no reason? Peut-être même pas. Et si ce film n'avait aucun but, ne faisait aucun hommage, ne se basait sur rien et ne suivait pas la moindre règle? Et si c'était précisément pour ça qu'il est parfaitement réussi? Peut-on extrapoler sur les références et préférences du réalisateur? Sûrement, mais ce serait parler pour ne rien dire et ce serait hors sujet.
    C'est vrai, il n'y avait pas de raison de faire ce film. Mais à mon avis, il n'y avait surtout pas de raison d'avoir attendu 2010 pour enfin respirer et se dire : ça y est, le manque est comblé.
    J'espère que la porte audacieusement ouverte par Quentin Dupieux ne se refermera pas derrière lui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 février 2011
    Le nouvel OVNI cinématographique de Quentin Dupieux, musicien bien connu sous le pseudo Mr. Oizo, est un petit bijou où la perfection de forme n’est là que pour mieux révéler la jouissive absurdité du fond.
    Une bande sonore extrêmement travaillée nous y fait voyager au plus proche d’un héros inhabituel. Un pneu.
    Doué de pouvoirs psychokinétiques, Robert assouvi ses pulsions meurtrières sans même toucher ses victimes. Juste en mobilisant une intense concentration.
    Si ce résumé vous paraît improbable, c’est que vous n’avez pas encore vu le héros de caoutchouc s’énerver. Force tremblements du « personnage » et autres pulsations sonores parviennent à nous faire ressentir et comprendre ce qui pourtant défie toute logique.
    Le prologue, qui introduit une mise en abîme culottée et peu flatteuse des spectateurs que nous sommes, pose les règles du jeu : l’essence du cinéma, finalement, c’est l’absence de raison. « No reason » scande en VO Stephen Spinalla dans cette scène d’ouverture magistrale.
    Pourtant, on s’attache à ce pneu sanguinaire qui révèle rapidement de troublantes similitudes avec les individus de chair et de sang.
    Elle s’exprime tout particulièrement dans deux situations de la vie quotidienne.
    D’abord, lorsque Robert (le pneu) s’émeut pour une séduisante jeune fille en plein road trip. L’objet du désir est incarné par Roxane Mesquida, entrée dans le petit monde du cinéma indépendant grâce à un rôle de Lolita tragique dans le beau mais scandaleux « A ma sœur! » de Catherine Breillat. Et la belle est d’une telle grâce que, pour la première fois de notre vie, on s’ « identifie à un pneu » - comme le souligne l’un des protagonistes.
    Ensuite, il faut voir Robert regarder la télé, affalé au fond d’un canapé… C’est là que son caractère humain est le plus frappant. On s’attend quasiment à ce qu’il se lève pour aller prendre une bière dans le frigo.
    La concupiscence et la télé symboliseraient-ils mieux que toute chose l’humanité ?
    Où seraient-ils coupables de pousser au crime ?
    Mais ne cherchons ni questions ni réponses dans un film qui laissera chacun à sa propre réflexion. Et à son plaisir : plaisir visuel, plaisir cinéphile (on navigue entre road-movie américain et film gore). Et plaisir de rire, grâce à des gags savamment distillés, qui souvent font mouche.
    A l’instar de l’apparition furtive mais hilarante de la moitié de Justice, le nonchalant Gaspard Augé, également co auteur de la BO.
    Dans la salle, le public rit souvent de bon cœur, mais jamais vraiment en cœur. Quentin semble avoir réalisé le contraire d’une comédie « tout public » : une comédie qui s’adresserait à « certains publics ». Il ne choisit pas le plus petit dénominateur commun pour faire rire et s’affranchit du désir de plaire à tout le monde en même temps. Résultat, quand une vanne de « Rubber » fonctionne, on a l’impression qu’elle n’a été écrite que pour nous, dans la mesure où elle ne fait pas forcément rire nos voisins. Et réciproquement.
    Monsieur Dupieux nous maltraite, nous renvoie à la figure son jugement sans appel dans un brève écho à un tube récent : « Vous êtes des animaux ». Et dans le même mouvement, nous gâte avec une vanne ciselée sur mesure.
    Bourré de clins d’œil à feu l’American Dream, entre routes poussiéreuses, shérif désabusé et motels miteux, le film est tourné aux US et se termine sur une envolée majestueuse et énervée, présumant d’une suite. C’est l’usage dans les histoires de Serial Killer. Et comme c’en est une - Tout est normal !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 janvier 2011
    Pas absurde du tout. Du nonsense au troisième degré qui rend le film parfaitement cohérent. En fait ce film pose la question "la réalité n'existe-t-elle que par l'existence de ceux-là même qui la regardent ?". Tout le film est dans la réplique (appelée, espérons-le, à devenir culte) (citée de mémoire) : "t'aurais bouffé la dinde, on n'en serait pas là". Un TRES grand film. Prenez une copie, vous avez quatre heures.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 janvier 2011
    Eh ben la claque! Un film expérimental trés bien réussit. Tout est réunit pour que sa marche. Et. Sa marche. Acteur bon , même si les dialogues sont au 2eme degrès. Le monologue du "no reason" est tout bonnement allucinant. Une musique signé Mr. Ozio qui colle parfaitement au film. Et une histoire de mise en abîme remarquable. Parsemé d'humour noir. J'adhère a ce pneu comme au tricicle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 janvier 2011
    absolument à la hauteur de sa prétention d'hommage au no reason. excellentes reférences. Parfait dans son genre
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2011
    "This film is an homage to no reason." Le ton est donné dès les premières minutes, pour ceux qui se demandaient encore pourquoi toutes ces chaises et que faisait-il dans le coffre. No reason, really? Certainement pour ce qui touche au fond scénaristique de l'oeuvre, mais pas si sûr quant à son potentiel contestataire dans le paysage du cinéma français.

    Rubber est indéniablement culotté et il semblerait que ça paie en plus. En tout cas, sur le plan de la réalisation, nulle doute ne subsiste quant à la pertinence des choix de Quentin Dupieux [...]
    Lire la suite : http://jediscajenedisrien.blogspot.com/2010/11/rubber-quentin-dupieux-2010.html
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 février 2011
    Le film ne tourne jamais en rond et ne se dégonfle jamais. De plus l'acteur principal, malgré qu'il n'ait pas un seul texte, est tout simplement formidable. Pour amateurs de films déjantés.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 janvier 2011
    Rubber est d'autant plus délirant qu'il se moque de tous cette industrie qui dépense des millions pour aboutir à un produit conventionnel. Ici , chaque personnage ne ressemble à aucun autre déja vu, et chaque scène et dialogue est totalement assumé. Pas très subtil peut etre pour traduire le "no- reason", mais au moins Dupieux a un pneu...et des couilles.
    JackFost
    JackFost

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2011
    Après l'avoir vu deux fois, j'en suis désormais sûr : ce film est un chef d'œuvre d'absurdité, au sens le plus positif du terme. Chaque situation emprunte une direction totalement à l'opposé de ce qu'un esprit sain pourrait attendre, sans jamais être poussée au ridicule.
    En ce qui concerne l'aspect visuel, il faut avouer que le rendu de l'appareil photo utilisé par Quentin Dupieux a de quoi rendre jaloux les caméras de cinéma traditionnelles. C'est beau et parfaitement fluide.
    Les acteurs sont quant à eux parfaits, en particulier Stephen Spinella qui incarne un flic/acteur évoluant à la frontière des deux dimensions du film (le film et la réalité).
    En résumé, ce film tourné en équipe réduite, en deux semaines avec un budget assez serré, est une excellente surprise. Le plus beau étant le constat de ce que l'on peut faire avec aussi peu de moyens et une technique de tournage aussi peu académique, qui frôle le niveau amateur pour un résultat qui dépasse de loin bien des produits estampillés "professionnels".
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 janvier 2011
    Le film hésite entre la lenteur qui fait passer à l'ennui et à l'humoir noir de bout en bout mais les scènes poétiques et les prises de vues très belle font gagner le "bon" coté de ce film déjanté (faut aussi comprendre le jeu de mot ;))
    Gilles P
    Gilles P

    21 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 janvier 2011
    C'est ahurissant de bétise !! Du grand n'importe quoi, une idée loufoque pour un court métrage mais pas pour un film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2011
    Un film franchement couillu.
    Le concept est déjà hallucinant : l'histoire d'un pneu tueur. Si l'on rajoute à cela une histoire surréaliste de spectateurs en train d'assister à la même séance que nous mais à qui il arrive aussi des choses, donnant une intrigue au film par la même occasion, on arrive à un film bien plus construit qu'il n'y paraît.
    Ce film décalé, drôle, subversif, voire moqueur vis-à-vis de toutes ces productions médiocres qui sortent des studios de cinéma chaque année est aussi presque crédible. On y croit carrément à ce pneu tueur ! Et cette prouesse est certainement liée à cette excellente idée qu'a eue le réalisateur de vouloir rendre le pneu "humain" en ajoutant un tas de petites scènes très drôles sur le pneu en train de se découvrir une conscience. Ajoutons à cela des acteurs convaincants et une mise en scène travaillée.
    En bref, un film vraiment étonnant donc à voir.
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