Insolite et sarcastique, cette production oscille entre la série B référentielle et l’exercice de style poétique. Même si l’auteur aurait pu aller plus loin, le charme de cet univers absurde et fantasmatique est indéniable. Prometteur !
Un film fait pour ceux qui sont asser intélligent de comprendre LA RAISON de ce film ! j aime ceux qui on pas aimé car sa montre le nombres hallucinant de personne qui pige que d al au cinéma !
Pour ceux qui ont 1h15 de leur vie à perdre, au lieu de fumer 25 clopes vous pouvez regarder ce film (enfin cette daube)... Difficile de faire plus pourri, plus long et plus ennuyeux. Bref parfais pour les long shift d'hivers !
A ceux qui ont noté cette bouse 5 étoiles il est temps d'aller consulter...
"Le film que vous vous apprêtez à regarder est un hommage au "aucune raison"". Retour à un certain absurde? Pas tant que ça, les références sont là : naissance au milieu d'une décharge, folie meurtrière allant crescendo, repos du guerrier au pied de l'arbre, en passant par l'amour et une fin clairement empruntée aux films d'horreur...Bref, on suit avec un certain plaisir comico/trash la route de ce lonely pneu (j'adore quand il mate la télé). Le gros hic impardonnable : Dupieux a choisi de mettre des spectateurs dans son film. Pourquoi? Il n'y aucune raison me direz-vous. Malheureusement, ces apartés sont indigestes (lol), elle ne semblent exister que pour meubler le temps nécessaire à un long métrage. Dupieux, en les (nous) montrant du doigt comme des gros porcs gâche tout : le simple fait d'inclure un tel message va à l'encontre même de la totale liberté qu'il s'était octroyé. Il fallait nous faire confiance à nous, les invisibles, bande d'affamés ou pas que nous sommes.
Un pneu télépathe qui tue des personnes dans le désert Californien : aucun intérêt ! Des spectateurs qui assistent à un soit disant film avec des jumelles : aucun intérêt ! Un policier cinglé qui croit être un acteur dans une histoire abracadabrante et fumeuse : aucun intérêt ! Bref vous l'aurez compris ce film "Concept" fauché, débile et ennuyeux n'a véritablement AUCUN INTERET !
Aucune raison de ne pas adorer ce film, aucune raison de ne pas saluer l'univers si particulier de Mr Oizo, aucune raison de ne pas suivre avec intérêt les déambulations de ce pneu psychotique, aucune raison de rester insensible face à temps de cynisme et de génie.
On dirait un film de fin d'étude d'un étudiant en cinéma. Le gars possède la technique pour tourner de jolis plans mais il n'a rien à raconter ou à faire passer. Ce technicien gagnerait à s'associer avec un vrai artiste.
Ce film très attendu, est véritablement un coup de maître! Le pneumatique incarne très bien son personnage, et l'on suit ses multiples péripéties avec rires, émotion, et empathie! A hâte de voir "tricycle"!
Absolument Excellent ! A voir pour tous les amateurs de créativité , d'originalité , de dérision. Rubber tourne en derision tout le cinema que nous connaissons aujourd'hui : petit budget , petite distribution , aucne figure médiatique . En réponse a tous ( excusez moi du terme ) les ignards qui pour eux le cinéma se résume à " on vous en met plein les yeux avec nos grands acteurs et nos effets spéciaux . Rubber défraye totalement la chronique . La réflexion se porte non pas sur la question soulevée du " Aucun raison " mais sur la facon dont le cinema est tourné en derision et qui souleve surement une autre problematique : l'industrie du film est elle une machine a fric ou un moyen d'expression et une forme d'art ? Tout est reunis dans ce film : le comique ( les multiples allusions et scenes a la question " pourqui fait il cela ? ... aucune raison ) , le suspens ( dites ce que voulez mais une fois qu'on l'a entamé difficile de ne pas aller jusqu'au bout malgre le scénario si "pauvre" ) la réalisation ( les plans sont pour ma part très recherchés ) les effets speciaux ( on s'est tous demandé , comment le pneu ou le tricycle bouge t'il ... modelisation 3d a certains passages ? ou simplement un fil invisible au visionnage ? ou encore quoi de plus surprenant ? ) . On pourra ceci dit trouver des reproches a ce film mais ce ne sont que des détails . ( notamment il faut le dire la lenteur et mollesse du film ) Pour ceux qui n'auraient pas compris ,voici en resumé le but de ce film : Quentin Dupieux tend a prouver qu'il n'est pas necessaire d'avoir un budget de X millions d'euros pour tourner un film surement plus creatif et artistique que les films a gros budgets de nos jours . Entre nous réussir a soulever autant de polemique autour d'un film qui a pour sujet un pneu-tueur et réussir a capter l'attention du spectateur pdt 1h20 avec comme acteur principal un PNEU relève du talent du mérite et du culot ! Chapeau Mr Dupieux!
Même si l'académie des César a omis de le nominer le mois dernier dans sa course au titre de meilleur espoir masculin, il faut bien le reconnaitre, l'un des grands prétendants à ce trophée aurait pu être un pneu. Oui, oui, un pneu, vous avez bien lu. Robert Le Pneu (peut-être un cousin éloigné de Paul Le Poulpe ?), star de ce film d'horreur très contemporain, marginal et rigolo, est LA révélation concoctée par le cinoche français de ces derniers temps. Absurde, original, décalé, étrange, déroutant, fascinant, drôle... Les adjectifs manquent pour qualifier ce véritable OFNI (Objet Filmique Non Identifiable) sur lequel aucune étiquette ne colle (et c'est tant mieux), et qui se singularise par son incroyable mise en œuvre, pleine d'un culot monstre, faisant vaciller le pouvoir en place. Rubber résonne comme l'image d'un coup d'état inventif sur un cinéma hollywoodien dégonflé. Ma critique complète sur "Rubber" est en ligne sur mon blog : http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/. N'hésitez pas à aller y faire un tour et à y donner votre avis, merci !
Soyons clair : un film pareil, soit on aime, soit on déteste. Je serai plus partagé après avoir vu l'objet (en V.O.). Le pitch, un pneu tueur, est excellent dans la catégorie "nonsense story". L''image, l'interprétation et la bande-son sont impeccables. Les effets spéciaux (artisanaux) sont de belle tenue et l'humour rode au détour de chaque plan. Bref, tous les ingrédients sont là pour faire de "Rubber" un superbe court métrage; Hélas, tout cela s'étire sur près d'une heure vingt et un sujet comme celui-là ne tient pas la longueur, malgré l'auto-dérision, le second degré et les grains de folie. C'est dommage car Q. Dupieux a du talent comme scénariste, comme cinéaste et comme compositeur. Gageons que son prochain opus sera complètement réussi.
Le second film de Quentin Dupieux est parfaitement comme ses oeuvres musicales (puisqu'il s'agit de l'artiste très connu Mr Oizo): complètement barré, limite trop barré, et pourtant très technique. Et tout comme avec ses oeuvres musicales les plus connues (Flat Beat ou encore Positif, dont le texte principal est repris à un moment d'ailleurs dans le film), Rubber est très technique et génial mais en rebutera beaucoup. De mon côté, je regrette que le film ne comporte pas plus d'humour plus direct: on a plutôt l'impression de regarder un tableau de Dali que de regarder un gore-comique Zombieland.