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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 avril 2012
Magnifique prestation de trois jeunes comédiens qui nous livre ici une histoire touchante. Deux frères abandonnés par leur mère chez leur grand père, se retrouvent complètement livré à eux même lors du décés de celui ci l'an passé. Ils rencontrent alors un autre jeune un peu pommé ( constamment battu par son taré de frère et sans aucune intervention de sa mère...). Ils deviennent vite très proche, fument, rient,.. essayant de trouver de l'argent pour survivre dans cette campagne isolé du monde, ils vont faire un marché avec le dealer du coin. Ils y perdront alors tout se qui leur reste c'est à dire la maison de leur grand père. Le film est très bien fait. Des moments de silence laissent aux spectateurs le temps de ressentir les situations, les émotions des personnages. A voir!
Un film dans lequel la symbiose spectateur-personnages est totale, puisqu'on passe son temps à s'ennuyer. Car autant le dire tout de suite, dans "Les géants" ça rouille sévère. Symptomatique de cette vacuité scénaristique, le passage lors duquel le personnage principal lance un timide "Et on fait quoi maintenant ?". Une question suivie d'un silence d'une minute, assez pour que l'on se pose légitimement la question suivante : "Vais-je poursuivre le film ?". Et ce ne sont pas les dialogues qui vont constituer un intérêt alternatif, car là encore on évolue au ras des pâquerettes. Les mioches lâchent quelques pets ou rots, parlent un peu de bouffe, un peu de fesses et c'est fini, dégagez il n'y a plus rien à voir. La rudesse des grands que les héros affrontent, à laquelle se joint celle des éléments, auraient pu faire basculer la balance du bon côté, mais cette dureté n'est pas pleinement exploitée. La bande-son constitue l'un des rares points positifs sur lequel on peut s'appuyer, mais il s'agit là d'une bien maigre consolation.
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2,5
Publiée le 16 juin 2023
Paul Bartel, Martin Nissen (le meilleur du trio) et Zacharie Chasseriaud (le moins convaincant) sont « les gèants » de ce troisième long-mètrage de Bouli Lanners, tournè au sein des paysages ardennais! Trois garçons laissès pour compte de leur famille respective qui se lient d'amitiè en rase campagne! Un espace de libertè pour ce trio, mais totalement en dehors des marges! Un voyage initiatique tantôt drôle, tantôt triste! Ce n'est pas un grand film (le dèjà vu l'emporte parfois avec une impression de tourner en rond), mais la photo est belle et les passages avec Marthe Keller sont touchants! Quant au talent de Lanners, il est incontestable qu'il est un excellent acteur et un metteur en scène qui sort des sentiers battus, un bosseur, d'ailleurs Bouli serait le premier ètonnè de voir qu'il est devenu un acteur culte du cinèma français ; l'idèe pourrait lui plaire et même l'amuser, je crois qu'il dirait aussi : tu veux une giflette pour tes conneries! Bref, on fume de l'herbe, on mange par dèfi de l'harissa, on traverse la rivière, les champs en bagnole avec cette envie de se sentir libre dans un monde où les adultes sont exclus...
Trois ados à la dérive en manque évident d’amour. C’est assez tendre et l’on comprend bien leur détresse au-delà des rires et des bêtises, mais il faut bien avouer que l’histoire n’est pas follement passionnante. L’ensemble forme pourtant un film sensible sur l’enfance et la fin prouve que ces trois ados sont confiants dans l’avenir.
Seul notre barbu national Bouli Lanners pouvait réalisé un film où l'ambiance est si pesante qu'elle nous scotche à notre fauteuil. Malheureusement, le film est trop souvent (et inutilement) grossier. Dès lors, je n'oserai jamais le recommander à qui que ce soit. 4/5 Mr_Moui
Pour son troisième long-métrage, Bouli Lanners nous convis à une étonnante ballade, à la fois drôle et nostalgique (de part nos souvenirs d’enfances), Les Géants (2011), c’est l’errance de trois jeunes garçons, des adolescents un peu paumés, livrés à eux même, leur mère les ayant laissés tout seul durant son absence. Un road-movie inattendu, surprenant et hilarant, où ils feront tout un tas de rencontres, pouvant leur porter malchance ou au contraire, leur apporter ce qu’ils leurs manquent, à savoir une mère de substitution. Au fil de ses 85 minutes, on se laisse prendre au jeu, on les écoute débiter leurs idioties, on prend un malin plaisir à les voir s’empêtrer dans des galères inextricables (avec des dealers), leurs mésaventures deviennent le fil conducteur de ce voyage sans fin, sublimé par de magnifiques paysages (retranscrit par le biais du CinémaScope), le naturel de ses jeunes acteurs, ajouté à des dialogues qui font mouche et enfin, la mise en scène sans faille de Bouli Lanners. Une adorable tragi-comédie, véritable surprise auquel on n’en attendait pas tant !
Bouli Lanners,l'éternel second rôle belge,immédiatement identifiable à son allure de nounous et sa gentillesse incarnée,signe une sorte de récit initiatique dans les Flandres désertes et bucoliques. Il s'est évidemment inspiré de road-tripes enfantins du genre de "Stand by me" ou "Les Goonies". Sauf qu'ici la grande aventure humaine prend plutôt le tour d'un mauvais rêve éveille et d'une sortie de l'enfance au forceps. Lanners installe une atmosphère quasi lugubre,mais dans l'ensemble assez réaliste. En revanche,il cède largement aux tics du cinéma d'auteur,en laissant des séquences anodines se prolonger au-delà du raisonnable,et en limitant exagérément les dialogues. De même,son script est extrêmement ténu. On le sent plus à l'aise pour évoquer les liens tout en non-dits et fraternité qui irriguent entre ces 3 ados livrés à eux-mêmes,et pour poser les bons questionnements sexuels de cette période de fragilité aiguë. "Les Géants" manque quand même nettement de consistance.
Ce nouveau film de l’excellent Bouli Lanners arrive sur les écrans précédé d’une belle rumeur cannoise. Le film est plutôt réussi et reste dans la même veine que le très bel Eldorado, son dernier opus (2008). Cette fois-ci le road-movie suit les péripéties de trois jeunes ados livrés à eux-mêmes le temps d’un été. Le temps du passage de l’enfance à l’adolescence est parfois chaotique et le metteur en scène nous le fait bien sentir au travers de ce joli portrait de ces trois jeunes laissés pour compte... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Sorti en 2011? Bouli Lanners n'était qu'aux prémices de sa carrière d'acteur et ici de cinéaste. On y retrouve trois ados livrés à eux-mêmes qui vont commettre les 400 coups pour tromper l'ennui l'espace d'un été. Malgré de nombreuses récompenses dans les festivals, ce film tourné dans les superbes paysages en Wallonie a du mal à convaincre. La bande son et la proximité avec la nature n'arrivent pas à compenser un scénario plus que minimaliste. On peut y retrouver dans un petit rôle complétement déjanté Karim Leklou à ses débuts.
Road movie au coeur de superbes paysages wallons (qui l'eût cru?), Les géants est un cri d'adolescent. Il a la langueur de cette période (parfois même un certain manque de rythme) et le pathétique de leur vie qui s'écroule avant d'avoir commencé. Un désenchantement total servi par 3 jeunes acteurs épatants.
Décalé, drôle, émouvant, filmé comme un road-movie qui ne bouge pas tant que ça, avec des jeunes acteurs exceptionnels, Les géants sont grands mais manquent d'un souffle sacré pour endosser le costume.
De jeunes acteurs superbes pour un film belge assez surprenant, "Les géants" séduit par sa simplicité et la beauté de la nature - pourtant ordinaire - qu'il met en image. Son scénario mettant en scène des enfants délaissés est d'une efficacité remarquable, on en arrive même à regretter un film un peu trop court.
Une histoire simple, racontée sans chichi et avec beaucoup de poésie. Deux copains qui n'ont pas la vie facile mais entretiennent une amitié précieuse. Bouli Lanners sait vraiment conter ce genre d'histoires où des personnages malmenés évoluent dans des paysages mélancoliques. Le Cinémascope met magnifiquement en valeur la campagne des Ardennes belges, où la nature peut être à la fois triste et belle. Un beau poème sur l'adolescence, quelque part du côté de Rimbaud et de Charles Laughton.