Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 14 novembre 2017
Gareth Edwards signe un deuxième film ambitieux et spectaculaire avec des plans bien cadrés, des décors très sombres, des acteurs convaincants surtout Elizabeth Olsen et Bryan Cranston et un scénario sous exploité.
La bande annonce pouvait laisser quelques espoirs, malheureusement l’espoir est aussi court que la durée d'une bande annonce. Ce "Godzilla" est un somnifère géant qui ne déroge pas à la règle des films catastrophes hollywoodiens, aux scénarios ultra basiques. La mise en image est plutôt recherchée et les plans de la bête sont efficaces. Dommage que le scénario manque d'originalité et surtout d'une vraie écriture sur ce monstre radioactif.
Godzilla est un film dur à évaluer, tout dépend du point de vue que l'on adopte. Si on se base sur l'histoire, c'est vraiment assez mauvais... Casting zéro, mauvaise interprétation de l'ensemble des acteurs, scénario trop compliqué ou qui cherche à faire complexe inutilement, et le héros de l'histoire n'est pas Godzilla mais les deux autres monstres, d'ailleurs la grosse bebette se fait attendre longtemps et son apparition est décevante à cause d'une taille manifestement exagéré... Par contre, avec un regard cinéphile, le film est impressionnant et inventif dans sa manière de filmer les combats ! Très sombre voir crépusculaire, les images sont sublimes et le prometteur réalisateur Gareth Edwards créé une ambiance particulière et arrive à faire peur sans parfois rien montrer mais en nous faisant deviner. Pour certains cela peut être frustrant notamment pour un film comme Godzilla où on attend du gros combat, mais voir comment des humains tentent de sauver leur monde avec en arrière fond les monstres combattant est plutôt novateur dans ce genre de film et apporte un vrai plus. Difficile donc de juger ce film avec un réalisateur visionnaire mais cantonné à une histoire mauvaise !
Mouais... en dehors de la scène de parachutisme qu'on nous a servi en boucle pour nous faire croire que ce "Godzilla" serait autre chose qu'un simple film de monstres qui cassent tout... on a un simple film de monstres qui cassent tout.
Que le marché du pop-corn se rassure, le monstre Godzilla est de retour. Le seul risque pour le spectateur, c’est qu’il s’étouffe, non pas pour le grain de maïs pas cuit au travers de sa gorge, ni pour le frisson face au cri de la grosse bête qui ne lui fera jamais peur, mais pour la nullité et l’absurdité générales de cette entreprise qui consiste à déterrer du multi-vu en le recyclant avec du multi-déjà-mal fait. Le début explicatif est très mal joué, la suite est sans intérêt. On est finalement heureux pour B.Cranston et J.Binoche de nous quitter si vite, on espère qu’ils toucheront un bon chèque. Le reste du film est porté par un fade A.Taylor-Johnson, suivi par un faire-valoir féminin (parce qu’il en faut dans un monde de brutes) joué par E.Olsen (qui retrouve San Francisco sans y faire “La Fête à la Maison »), un K.Watanabe qui écarquille ses yeux aussi fort qu’il le peut devant l’énormité du scénario et des dialogues de haut-vol, passons sur la flopée de militaires au cerveaux testostéronés... De temps en temps, on aperçoit un Godzilla, assez rarement, peu visible car souvent dans le noir: en mode second rôle, on se demande d’ailleurs pourquoi avoir donné son nom au titre de ce film. G.Edwards n’a visiblement pas choisi l’originalité pour se démarquer des autres « oeuvres » réalisées autour du célèbre monstre, on aurait attendu de sa part une démarche plus auteuriste. L’ensemble est insipide, ridicule et extrêmement long. La débauche d’effets spéciaux, souvent présente dans des scènes de nuit, n’est même pas exploitée utilement pour nous en mettre (au moins) plein la vue, et justifier l’achat de notre pop-corn. On espère que, la prochaine fois, ce ne sera pas Hollywood qui ressortira “Godzilla“, mais plutôt Areva, ça fera moins de mal à nos yeux et à la Planète.
Mon Dieu, scénario timbre poste, poncifs habituels, on n'est pas épargné ! Bref l'ennui ne se fait pas attendre devant ce Godzilla. 1 étoile 1/2 pour ce moment de débranchage de cerveau total.
Quand tu appelles ton film Godzilla et qu'il est aux 3/4 centré sur les militaires Américains et en particulier un seul personnage et sa famille, déjà tu te dis qu'il y a embrouille quelque part. Mais en plus quand tu as des coupures en plein combats entre Godzilla et les autres monstres, là tu restes sur un goût inachevé. Godzilla est LE blockbuster typiquement américain qui t'en colle plein la vue avec ses effets spéciaux mais qui est incroyablement creux (mention spéciale à la connerie des militaires qui ont du trouver leurs médailles dans un kinder surprise).
Ah ouais, javais raté ça ! Très impressionnant dépoussiérage du film catastrophe, aux effets spéciaux époustouflants, et au superbe casting... On regrette tout de même quelques idioties telles que le casting abandonné, Godzilla qui fait le voyage jusqu'à SF, le design en tête de marteau des monstres, les coucougnettes qui brillent, et la fin, évidemment.
il est bon mais il y a des truc a dire par exemple que les personnage on s y attache pas mais part contre les scène d action le scénario le disign des montre de godzila c est tres bon mais dommage que nous voyons plus les monstre ailé que godzilla.
Malgré quelques invraisemblances scénaristiques, une histoire pas toujours cohérente spoiler: (l'origine des monstres et l'évolution des monstres sont invraisemblables mais c'est du cinéma ) , le film est un bon divertissement avec de beaux paysages et de beaux effets spéciaux. Les monstres sont assez réalistes. Le film est bien rythmé et bien découpé. Le jeu des acteurs est dans le ton. Les monstres sont assez réalistes. Malgré les critiques assassines, Godzilla est un divertissement numérique qui vaut largement le détour.
Encore un GODZILLA. Encore un blockbuster. Encore un scénario qui les laisse l’humain sur le côté, etc. etc… Oui, mais voilà, loin de la crétinerie boursouflée et indigeste d’Emmerich, cette nouvelle mouture est un retour aux sources certain quant à la dénonciation de l’arrogance humaine. Nous pensions que la nature était domesticable comme un champ de blé ou un animal de compagnie. Sa vengeance ce sont les MUTO (monstres qui se nourrissent de matière radioactive) qui par essaimage anéantiront la race humaine. Godzilla vient à notre secours, devenant par la même occasion (et un virage à 180 degrés) un super héros qui combat en fait les dérives technologiques de notre civilisation. Donc à bas Fukushima et vive Godzilla. Gareth Edwards livre une réalisation somptueuse, avec des effets spéciaux à couper le souffle et un sens de la respiration qui renforce à la fois l’impact visuel et son message écologique. Même un partisan de l’énergie nucléaire doit s’incliner devant une telle maîtrise technique. MONSTERS (2010) c’était le scénario sans les moyens, GODZILLA c’est les moyens mais un scénario insuffisamment travaillé quant aux humains, réduits très vite à l’état de spectateurs. Dans les deux cas Edwards a gardé sa sensibilité. Ici elle rend ce film plus fin qu’il n’y paraît à la seule lecture du synopsis. Mais le meilleur reste à venir…
Un de mes films de monstre préféré. J'ai adoré le film dans sa globalité, certains plans (saut en parachute, première apparition de Godzilla,..) sont vraiment magnifiques. Le parti pris de montrer Godzilla le moins possible rend chacune de ses apparitions juste impressionnants. Juste un petit reproche, le fait qu'on s'attache plus au père du personnage principal que ce dernier. Malgré ça le film est vraiment excellent.
Un blockbuster à la sauce Hollywood qui nous en met plein les yeux et pourtant je n'ai pas spécialement accroché. Rythme trop lent, des longueurs, une absence d'empathie, un scénario bancal (d'où Godzilla est gentil avec les humains car il souhaite rétablir l'équilibre naturel ? Quel équilibre ? Parce que de nos jours, la balance penche largement en faveur des hommes...). Côté positif, la réalisation est top et les monstres sont réalistes. Ce film ne restera pas dans les annales.
"Godzilla" est un nouveau remake américain de cette licence culte. Après un long-métrage très moyen de Roland Emmerich dans les années 90, c'est au tour de Gareth Edwards de proposer sa version. Et autant le dire tout de suite, même si elle est loin d'être parfaite, sa vision est bien plus intéressante et son film s'en sort bien mieux que la précédente. Ce qui est assez surprenant au sein de ce projet, ce sera l'approche relativement différente de l'œuvre au niveau de son ton. On s'attendait tous à un film bien bourrin et à un gros déluge d'action en allant voir ce film. Mais c'est oublier que c'est le réalisateur de "Monster" qui est à la barre, et qu'interpréter un film de monstre de manière différente est sa spécialité. Au final, on se retrouve bien avec de grosses séquences d'action très impressionnantes malgré tout, Godzilla étant particulièrement classe. Il dégage vraiment quelque chose de fort, que ce soit au niveau de la façon de le filmer (souvent en contre-plongée), son cri, son design, etc... Mais finalement, ce n'est pas franchement tout ce qui ressort du visionnage, car avant d'arriver à ces séquences, le film prend vraiment tout son temps. Il préfère développer l'univers et le contexte de tout cela avant de proposer de l'action, et l'idée était vraiment intéressante sur le papier. Cela prend vraiment le genre à contre-pied et permet d'aller plus loin que prévu. On retrouve donc bien tout un développement autour de la question du nucléaire, la thématique de base de Godzilla. Mais aussi un petit travail sur les personnages principaux et sur leurs liens. Il est juste dommage que tout cela se stoppe une fois que l'action se met à débuter. On perd complètement le lien avec nos personnages et on retombe dans quelque chose de plus standard. Donc, au final, le film a essayé de proposer un film impressionnant, mais intelligent. Et il réussit totalement son premier, mais sa deuxième intention est un peu moins bien gérée. Il y avait du potentiel et a défaut d'être vraiment excellent, le film reste quand même de très bonne qualité malgré tout. Pour conclure, de très bonnes idées.