Godzilla mon monstre préféré au cinéma, une icone de la culture "nippone" et de films de "kaiju" créé au début des années 50, et qui a révolutionné le genre, grâce à son univers atypique et attrayant à la fois,.Ses nombreuses adaptations et suites, à la morale écologique pertinente, et l'ampleur de la bêtise humaine, en font une créature parfois redoutée,et d'autres adulée, ...C’est dans cette seconde optique que s’inscrit le "Reboot" de Gareth Edwards réalisateur du sympathique" Monsters", dont il emprunte certains traits, et adopte une approche "plus au moins" similaire.Le constat est plutôt mitigé,pour un film qui aurait du être inspiré et plus aboutie,niveau histoire et personnages...La formule qui a susciter tout l’intérêt, et a fait son petit effet à savoir, le coté humain d'une catastrophe et les moyens engendrés pour contrer la menace, mis en évidence et son approche intéressante dans "Monsters", ne fonctionne malheureusement pas ici ( du moins qu'à moitié...) faute à des protagonistes peu consistants, et un traitement maladroit qui sous exploite à maintes reprises,la détresse et le désarroi du couple de militaire et de l'infirmière, on ne s'attache que très peu aux personnages principaux fades et impersonnels.Le rythme est un autre paramètre handicapant du long métrage, d'une lenteur assommante, lors d'une première partie ( même si le début était prometteur....) ou il ne se passe pas grand choses, ça parle souvent du pourquoi et du comment et de la raison d’être des créatures, à travers des explications, qui viennent assez rapidement et qui ôtent tout suspense et tension sensés s'établir pour ne pas perdre le spectateur,autant dire que c'est raté...Néanmoins, le travail sur l'ambiance est réussit,notamment lors des scènes de combats et d'affrontements (même s'ils sont peu...) nocturnes,le climat glaçant de cette ville en quarantaine est bien retranscrit , et met en évidence l’ampleur de la catastrophe et la menace qui se sont abattues sur l'humanité....Il faut prendre son mal en patience et attendre une bonne heure,
avant d'apercevoir notre cher Godzilla apparaître (Un Godzilla trop timide à mon gout....) pour notre plus grand plaisir,un plaisir de courte durée, car la créature sensée être la star du long métrage, est reléguée au second plan au profit de deux autres monstres "Muto" le monstre volant (C'est ainsi qu'on l'appelle) ,et sa "compagne", qui s’accaparent d'une certaine manière la vedette à Godzilla
....La deuxième partie du film est plus dynamique, et offre des scènes d'attaques et d'affrontement entre monstres et armée, assez rythmées et impressionnantes (l'action est parfois illisible dans le noir....) ,qui génèrent de bons moments et offrent un spectacle intense et bien orchestré. A noter que les SFX et les décors sont de très bonne facture ,et les monstres ont des designs atypiques bien pensés, Godzilla reprend son look d'origine connu des fans, un hybride entre un monstre aquatique et un dinosaure, une initiative à saluer( même si j'ai préféré celui du film de Roland Emmmerich datant de 1998...),
La scène finale ou Godzilla crache une sorte de feu nucléaire et pulvérise littéralement "Muto" est très prenante et jubilatoire
.Godzilla version 2014, est une tentative mitigée, qui aurait plu être nettement mieux, sans être mauvaise, faute à un rythme trop lent dans une première partie poussive, et des personnages sous exploités, fades,sans saveur, et des incohérences scénaristiques rebutants, néanmoins le long métrage possède du potentiel, et une envie de bien faire, qui le rendent assez plaisant à voir ,sans en être un très bon film, un divertissement honnête....Ma note: 2.75/5