SPOILER:
Je viens de revoir Godzilla, mais cette fois-ci dans de bonne condition, et bon dieu qu'est-ce que ça change! Et en bien! Franchement un des meilleurs blockbuster 2014 et peut-être à intégrer dans un top 100 des meilleurs blockbuster.
Les acteurs sont bons, les intrigues vraiment bien écrite, elles s’enchaînent judicieusement avec pas mal de rebondissement, la musique est vraiment phénoménale, tout comme les effets spéciaux époustouflants à la limite du photo-réalisme.
Mais ce que j'ai préféré est le style du réalisateur, sa mise en scène qui l'on voit lui est propre et qui ajoute un charme fou au film.Tout le film monte en crescendo. Gareth Edward ne laisse qu’entrevoir que quelques parties du monstre, pour nous prouver son gigantisme, et qu'a l'échelle humaine on ne peut le voir en entier, jusqu’à tout balancer les dernière minutes. Et le faite de couper les scènes de combat de monstre et de le voir vite fait à la télé est juste une idée génial pour faire monter la tension/le suspens et cela montre le cran du film; le détachant de tout autre blockbuster qui aurait favorisé le gros fight. Dans ces plans, il s'amuse beaucoup aussi avec les miroirs, les ombres, la fumée, la lumière, les mouvement de camera, les objets qui obstrue le champs de vision etc.... Ce qui prouve la maîtrise technique du réalisateur. Certaine scène m'ont fait frisonner comme l'arrivée de Godzilla dans l’aéroport, son cri, la scène des nuages qui est une véritable peinture, le combat final qui montre une puissance phénoménale, et la fausse mort du Roi des monstres qui est très touchante . Le travail minutieux sur l'échelle est époustouflant lui aussi, et d'un réalisme incroyable.
Ensuite, je trouve que le réalisateur à su apprendre des erreurs du premier remake américain sortit en 1999, qui était un gros nanar mais qui avait tout de même assez bien gérer le côté humain du film. Et bah là Gareth arrive à garder le côté humain (et "l'épique" des scènes militaires) tout en le mélangeant intelligemment le côté monstrueux du film (et "l'épique" des scènes de gros monstres), qui à ce que je crois est plus présent dans les versions Japonaise. Roland Emerich peut maintenant reprendre son remake et le brûler, tellement qu'il a été surpasser (et c'est peut dire).
De plus Edwards, réussit à garder le statut d'hommage à son remake (tout en le renouvelant) l'action se déroulant au Japon pendant une partie du film, et incluant les dates représentative de l'histoire cinématographique du monstre.
Le symbolisme même de Godzilla est présent et mis au gout du jour. Les événements du film rappelant des problèmes réels plus ou moins actuels, la question du nucléaire, de son utilisation, de son utilité, puis faisant référence à des événement comme Hiroshima ou plus récemment, sous un aspect différent, Fukushima. (j'étais tellement heureux d'entendre Ken Watanabe dire "l'orgueil de l'homme lui fait croire qu'il contrôle la nature, alors que c'est l'inverse"
Evidemment, on peut émettre certains bémols, comme les personnages clichés, une fin un peu trop happy end (en même temps c'est un blockbuster américain), et quelque minuscule petit moment patriotique a en donné la nausée, mais je suppose que cela vient des producteurs, car cela ne s'étend pas sur tout le film (ce sont plus des valeurs familiales qui sont prônées).Mais le reste fait pardonner ces défauts. Cependant d'autre critique du genre "on ne voit pas godzilla, le film aurait du s'appeler mutos", "il n'y a pas de baston"; ''ils nous ont mentis Bryan Cranston n'est pas le perso principal" sont juste des pseudos critiques ridicules provenant de personnes qui n'ont pas eu ce qu'ils attendaient et que pour cela ils crachent sur l'ambition, les surprises et les intentions du films qui ne vont pas dans le même sens qu'eux.
Pour conclure je pense que Gareth Edwards est un réalisateur à suivre qui a un énorme potentiel, ne serait-ce que par sa mise en scène. Certains réalisateurs devraient prendre exemple sur lui, comme Bay qui pourrait faire des Transformers bien meilleur en s'appuyant sur Godzilla!!!