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Gérard Delteil
210 abonnés
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3,0
Publiée le 11 mai 2015
Ca ne vaut évidemment pas Monsters du même réalisateur. Edwards s'est cru obligé (ou a été contraint par le cahier des charges) de respecter tous les canons hollywoodiens, en particulier le sauvetage de la petite famille américaine. Il ne s'en est pourtant pas trop mal tiré : pour une fois, on constate que l'armée, malgré tous les moyens déployés, ne sert à rien pour sauver le monde, et le met même en danger. C'est la nature qui se charge elle-même de rétablir l'équilibre, sous la forme de Godzilla. Morale sans doute un peu gentillette mais préférable aux discours militaristes. Le héros est d'ailleurs un démineur et non un tueur. Côté effets spéciaux, c'est assez impressionnant. Mais ça manque tout de même d'âme et le principal comédien n'a guère de charisme. Peut mieux faire, surtout avec de tels moyens. Mais n'est-ce pas une des règles d'Hollywood de phagocyter et anesthésier tous les réalisateur un peu originaux et subversifs ?
J'ai visionné ce film uniquement grâce au casting et surtout pour Bryan Cranston (qui joue dans mes deux séries préférées), et un peu pour Aaron Taylor Johnson parce que je voulais le voir dans un autre rôle que celui de Kick-ass. Ah oui, et j'ai aussi été agréablement surpris quand j'ai remarqué que Ken Watanabe était dans ce film. Auparavant, je n'avais vu qu'un seul film de Godzilla, celui de Roland Emmerich et je l'avait trouvé mauvais (et je n'avais que 6 ans à l'époque). Donc j'ai visionné le dernier episode de Godzilla pour me faire un plus grand avis sur le fameux monstre mythique et voici mon opinion: je n'aime pas Godzilla! Voilà c'est dit. Donc, pour en revenir au dernier film, j'ai un sacré problème... Je n'ai rien compris!!! C'est pas possible, 2 tiers du film se passe dans le noir!(heureusement que j'avais les sous-titrés pour passer le temps) On voit que les yeux lumineux des MUTO. Quand il fait jour on voit rien car il n' y a aucune scène très marquantes et la totalité des scènes d'actions se passent dans le noir. Je n'ai rien compris, les explications sur le développement des MUTO. Et à ce moment là, on se demande... mais où est Godzilla?! spoiler: Il apparaît encore moins que Bryan Cranston! Dès que le combat où on peut voir Godzilla commence, la scène s’arrête, et la scène suivante se passe la nuit, donc le reste du combat est dans la nuit, donc on ne voit rien! J'ai juste vu les flammes de Godzilla! Et puis, j'avais pas remarqué le moment où le combat s'achève. Du coup, j'ai vu la fin spoiler: qui est la seul scène où on voit Godzilla le jour sans comprendre ce qui s'est réellement passé. En gros, j'ai passé un très mauvais moment, je me suis beaucoup ennuyé et au final, je n'ai pas vraiment aimé le rôle d'Aaron Taylor Johnson. Une grosse déception. 1/5 Voilà qui est dit!
Quelle partition de Juliette Binoche ! On peut être fier ! Blague à part on voit Bryan Cranston bien plus longtemps et ce n'est pas plus reluisant ... En somme et pour ceux qui n'auraient pas encore compris, ce film constitue une belle déception. Ca met des plombes à démarrer, Cranston, malgré son talent reconnu, ne convainc guère et Godzilla parait être relégué au second plan. Malgré tout les SFX sont très bons et l'idée de rendre son véritable postulat à la bêbête est plutôt intéressant. Mais dans l'ensemble la mayonnaise ne prend pas vraiment et on trouve le temps long. Dommage, la suite sera-t-elle meilleure ? Wait and see ...
Encore un film sur godzilla mais lorgnant plus du côté king of the monsters que sur le godzilla de Roland Emmerich (qui est pas terrible au passage). Donc on a ici un peu un retour aux sources avec un Godzilla apparaissant plus comme une force équilibrante de la nature plutôt que comme un ennemi de la race humaine.Les effets spéciaux sont à la hauteur mais le héro manque cruellement de charisme. Dommage car sinon l'ensemble fait passer un bon moment
Héros de nanars du cinéma japonais à partir des années 50, dont certains sont presque cultes (en tout cas auprès d’un certain public), le monstre le plus célèbre de l’ère atomique avait finalement eu sont adaptation par Hollywood en 1998 avec le “Godzilla” de Roland Emmerich. Las, le blockbuster n’avait ni eu les faveurs de la critique, ni celles des aficionados, pas même celle d’un public globalement déçu, même si paradoxalement le film avait cartonné au box-office ( de 379 millions de $ et de 2 millions d’entrées en France)... La mode des reboots étant en plein boom, le monstre japonais s’offre un nouvel opus hollywoodien sous les manettes d’un quasi inconnu Gareth Edawrds réalisateur d’un petit film de science-fiction/épouvante en 2010. Alors que le film se 1998 parié sur une science-fiction mâtinée d’humour, cet opus 2015 est résolument plus sombre et plus tourné vers l’action encore que le long-métrage précédent. Les bases sont les mêmes, l’hybris des hommes réveille des créatures monstrueuses qui vont ravager le monde et seul le respect de la nature et de ces lois pourra sauver les hommes. Le scénario est tout de même assez conventionnel et les raisonnements à caractères scientifiques toujours aussi absurdes, mais ce n’est pas là que réside le plaisir du film, mais dans les combats dantesques et, il faut le dire, très bien menés entre Godzilla et son ennemi Muto, ce dernier étant visuellement très réussi. La dernière partie du film, durant laquelle le combat a lieu, étant un beau morceau de bravoure qui fait presque plus impressionnant que les combats des Avengers dans New-York. Un blockbuster qui parvient donc à sortir Godzilla de la mythologie nanardesque pour offrir le début d’un franchise prometteuse. À suivre...
Je suppose que les fans de Godzilla risquent d'être légèrement déçu, pour ma part, j'ai bien aimé. Le monstre a un rôle assez inattendu dans cet opus, il est peut-être même en retrait au final mais il y gagne en sympathie. Le gros défaut est le sempiternel scénario américain qui nous pousse la larmichette de façon exagérée avec une histoire familiale secondaire inutile. Mais au final, reste un bon film d'action, divertissant et rythmé.
Retour américain réussi de Godzilla. Gareth Edwards, auteur du très bon film monster (avec une magnifique parade amoureuse de gigantesques monstres), nous en met plein la vue et respecte l'esprit du Kaiju, qui tient en quelques principes élémentaires mais essentiels: du gigantisme, un ennemi, un combat intense, une ville détruite. Par contre Godzilla est dévoilé trop tardivement, alors qu'il aurait du directement imploser vers le milieu du film.
Déception. Voilà le seul mot qui me vient après le visionnage de Godzilla version 2014. Rien n'est à la hauteur, visuellement ce n'est pas moche, mais loin d'être parfait, le jeu d'acteur est ridicule et la bande son grotesque.. Seul point positif : Personne ne pourra dire que le scénario est mauvais, puisqu'il n'y en a pas...
C'est pas un mauvais film, c'est divertissant, mais globalement ça manque un peu de rythme. On regrette le temps de présence trop court du monstre à l'écran.
"Godzilla" s'avère être un bon divertissement qui sort un petit peu de la facilité tout en restant suffisamment bien construit pour nous satisfaire sans parler des effets spéciaux utilisés à bonne escient.
Histoire d’effacer des mémoires le navrant effort de Roland Emmerich, Hollywood est allé chercher la jeune pousse Gareth Edwards, déjà à l’œuvre sur Monsters, pour rebooter une fois de plus la saga la plus iconique au pays du soleil levant. Le britannique a incontestablement potassé son sujet ; et le paradoxe d’un pacifisme martial écolo nihiliste sied à celui qu’on connait pour son road-movie amoureux déguisé en film de monstres apocalyptique. Humble devant l’écrasant passif de la franchise, il en reprend attentivement les codes : naïveté à l’épreuve des crocs et des griffes, duels de chair radioactive au-dessus des têtes, obsession des gravats et des ruines – au bout du compte, Oncle Sam ne se repère qu’à l’héroïsme des Marines. Dès lors, on peut s’interroger sur l’intérêt de cette nouvelle pierre à un édifice déjà surchargé. Mise à jour des infographies, transposée confortable pour yankee casanier ; c’est light. A force de singer le mythe en en vidant le charme, cet énième opus est vain, et révèle avant tout le phénomène tel qu’il est : tarte. C’est dans le final, paroxysme de mièvrerie naturaliste, qu’on comprend à quel point la fidélité peut conduire dans le ravin. Producteurs, soyez raisonnables ; laissez la bête à son île et allez plutôt chercher l’inspiration ailleurs.
Pour ceux qui se demandent à quoi ressemble un blockbuster réalisé par un « auteur » (Gareth Edwards avait signé précédemment le séduisant « Monsters ») : ba ça ressemble à « Godzilla »... La mise en place n'est pas trop mal, on sent une volonté d'offrir des personnages avec un minimum de consistance, il y a de bons acteurs... Mais bon, je ne me suis jamais vraiment senti concerné par une grosse machine certes un peu mieux réalisée que d'habitude, jouant plutôt bien la montre concernant l'apparition de la bestiole et offrant, tout de même, quelques scènes d'action potables, mais se donnant beaucoup de grands airs pour un résultat au fond très peu original voire légèrement ennuyeux par moments. C'est qu'à force de nous proposer des situations stéréotypées, des héros sans grande saveur et un aspect militaire bien peu captivant, on finit inévitablement par piquer du nez sans jamais vraiment chercher à le relever. Pas grand-chose à ajouter, si ce n'est que les habitués du cinéma pop-corn s'en contenteront, les autres passeront leur chemin sans regrets.
C’est dommage on sent quelques très bonnes idées dans le scénario et la mise en scène mais malheureusement, ce remake de Godzilla n’évite pas la qualification de typique blockbuster aussi spectaculaire que sans grand intérêt. L’introduction pour justifier l’apparition du gros lézard et de son adversaire est plutôt bien menée même si on peut regretter la subliminale prestation de Juliette Binoche qui aura eu ici le plus petit rôle de sa carrière. Même si c’est encore et toujours la cause avérée, on peut apprécier le message profondément anti nucléaire du film par contre je n’ai pas du tout accroché à ce mode d’alimentation où un missile de plusieurs mégatonnes devient un simple Twix pour nos bestiaux. Ensuite on entre dans le typique film catastrophe où l’on passe d’un coin à l’autre de la planète en deux temps trois mouvements où tout explose sauf notre glorieux héro qui n’en a pas fini avec les actes de bravoures. Je signalerai juste au passage une séquence qui m’a beaucoup surpris par l’utilisation de la célèbre musique de Ligeti de « 2001 » pour le saut en chute libre de nos joyeux lurons qui m’a parut plutôt une bonne idée mais pas dans ce film là…
surprenant, si l'histoire est convenue, presque prévisible, la nervosité et l'utilisation des effets visuels rendent un spectacle agréable et sans ennui. le film typique pour se détendre.
Nul Nul NUL Zero pointé.aucun rapport avec le Godzilla de Jean Reno qui avait un scenario carré du début à la fin avec des explications scientifiques logiques où tout se suivait.. IL y avait de l'humour du début à la fin; qui est totalement absent ici.Le scenario est donc sans direction ni logique, des fautes de script à tous les niveaux tellement nombreux qu'il est impossible d'en faire un inventaire, de erreur de locations ou positionnement. Pas de chaleur humaine, les acteurs ne sont motivés que pour un ersatz de jeux video de basse facture. D'ailleurs la seule explication de toute cette misère navrante est que le film a sans doute été pensé par des gens de la génération dite des jeux video, et pas le meilleur du lot mais la plus simplistes possible jeux de baston et assimilé. Le public est certainement de la même génération d'une culture basée presque seulement sur des jeux video de basse facture - on n'est pas dans MYST ici c'est sûr- Cette génération video qui va arriver à un BAC dont les analystes pensent que le niveau de l'examen sera de 85 de QI ce qui est très bas, niveau des idiots - Ces gens devraient retourner dans la grande création culturelle de filmer des voitures qui se transforment en robots géant, ils ne devraient pas toucher à des aspects humains ou à des interactions avec des animaux. Forget it! Vu qu'on ne peut mettre q'une demi-étoile, dommage qu'on ne peut mettre le Zero pointé.. Revoyez le film avec Jean Reno pour bien comprendre la différence de qualité. Une perte de deux heure d'utiliser les capacités de son cerveau pour regarder cette misère. Mais bientôt on sera tous en bonne compagnie puisque on reçoit sur nos têtes et dans l'alimention des virus qui rendent les gens stupides et qui descendent leur Q.I L'abêtissement des masses de la planète est à l'ordre du jour des hautes sphères, merci à ce film qui va donc dans la bonne direction politiquement correcte. Jean Michel Surmely Membre du Syndicat des Journalistes et Ecrivains Indépendants. .