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Humphrey D.
20 abonnés
17 critiques
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0,5
Publiée le 3 décembre 2018
Au secours ! Navet à bord! Sauvez le public d'abord! Immense publicité d'1h30 pour les croisières Costa, j'ai tenu jusqu'au bout en me demandant sans arrêt "Jusqu'où iront-ils?". Descente vers les enfers de la nullité absolue, ce cinéma (?) nous fait honte. J'imagine bien que les acteurs ont aussi leurs impôts à payer, mais de là à se prostituer de façon aussi navrante me désole. La seule chose à espérer est que ce rafiot rencontre son iceberg et coule vers des fonds où tout le monde oubliera qu'il ait pu même exister.
Un bon petit navet des familles. Scénario pauvre, acteurs pas fou, on se retrouve avec un film tellement insipide et niais. Dommage car avec la scène d'introduction lorsque Franck Dubosc se fait recruter pour la croisière, on pouvait s'attendre à un film complètement déjanté...bon bah raté !!
Comme dans toute comédie, on retrouve les marqueurs essentiels et ici cela fonctionne très bien. Chaque acteurs à bord tient parfaitement son rôle avec à la barre Franck Dubosc. La croisière passe à toute vitesse sans temps mort, on rigole (mais sans lourdeur) et le film est déjà fini. Et si la plupart des comédies étaient au moins capable d'atteindre cet objectif...
Une comédie juste pas drôle, une vrai galère pour les acteurs qui récitent leurs textes sans conviction pourtant il y avait de quoi faire. Quel ennui, je vous assure que n'importe quel épisode de la croisière s'amuse sera plus amusant à la place.
Une comédie déjantée , à l'humour souvent décalé, voir un peu loufoque. Les personnages sont drôles , un peu barrés. Un film mosaique aux personnages attachants. Dubosc est très bon , mais tous les autres rôles aussi, une bonne direction d'acteurs . A noter la bonne prestation de Enrico Matias, au second degré , pleine d'humour et de tendresse. Une certaine bienveillance humaniste aussi dans tout le film.
Dubosc réussit quelques bonnes séquences en jouant les ahuris sérieux, mais il m'énerve quand même parfois un peu, le Franck! Surtout quand il joue son Dubosc dans quelques scènes/sketches vraiment lourdingues. Ce n'est pas tout le temps, heureusement, et Valérie Lemercier vaut le déplacement, comme pratiquement toujours. Un très bon Gérard Darmon aussi. Plusieurs histoires d'amour se nouent et se dénouent sans qu'on perde le fil et les situations sont parfois vraiment drôles et même inattendues. Pas toujours très fines mais amusantes. C'est ce qu'on attend surtout d'une comédie, non? Donc, on peut passer un bon moment, surtout si on aime F. Dubosc mais, cette fois, même si on ne l'apprécie pas trop d'habitude.
Je lis certaines critiques sur ce film et je me demande si je suis devenue aigrie et chiante. Ou du moins trop difficile, je ne sais pas. Mais à mes yeux, un tel casting dans une telle daube, c'est un drame. Je suis fan de la plupart des acteurs, depuis bien longtemps pour certains, et je me demande comment ils ont atterri là. Pour faire plaisir à quelqu'un? Ok, c'est plein de bons sentiments, probablement qu'il ne faut pas avoir d'attente devant un tel film, mais je n'en avais pas, en fait. Et malgré tout, j'ai l'impression d'avoir regardé le navet de l'année. Pourtant je l'ai regardé 2 fois presque, par erreur. Parce que j'avais oublié que je l'avais déjà vu. C'est dire...
Des gags lourdauds mais un sentiment de bien-être en fin de film (happy-end très mignonne et drôle) qui nous fait fermer les yeux sur les défauts du film. L'humour facile (en témoigne le passage avec la marionnette "Marionetto" qui ne fait qu'avouer que le film se sait lourdingue... pas très malin d'ailleurs, de souligner ses propres défauts...) fait place à des situations qui deviennent vraiment cocasses (le Squeak Club, le plan drague de Valérie Lemercier sur Gérard Darmon, le roseau "Henry Comacias"..."Avec moi, Henry !"). L'apparition en autodérision de Enrico Macias est à ce sujet très rafraîchissante, et le duo avec Frank Dubosc pétille de milles rires à la fin. Seuls viennent perturber la fête ces gags (décidément très) lourds ("Je ne souris pas, j'adapte mes lèvres à la forme du verre...", bon, sans commentaire...). Mais il faut avouer que l'histoire avec le petit garçon muet par traumatisme familial est assez touchante, que le colocataire faussement homosexuel de Dubosc est bien trouvé, et que rien ne vaut la mine ahurie de Darmon face à un Dubosc délicieusement cabotin ("Faut te choper, toi... Tu déconnes... Non ?"). Rémi Pasquier devient vite le sujet de référence pour la famille qui a vu le film... Assez drôle malgré un humour parfois "à la Carambar", mais la fraîcheur et la légèreté du film emporte avec enthousiasme le spectateur dans ces aventures maritimes !
Je ne suis pas très objectif car j'adore Franck Dubosc et maintient avec force et honneur qu'il s'agit de l'un des meilleurs comédiens français actuels. Ceci étant dit, *Bienvenue à Bord* est un film très gentil, soigné en terme de réalisation et de photographie et qui se laisse très facilement regarder, à condition bien sûr d'accepter qu'il ne s'agisse pas d'un chef d'oeuvre. Ceci intégré, il est possible de passer un bon moment devant cette comédie plutôt bien interprétée et (très bien) rythmée.
Éric LAVAINE livre une comédie familiale divertissante à défaut d'être transcendante. Le réalisateur français échoue dans sa manière d'exploiter le potentiel comique de son scénario et de ses interprètes. C'est dommage, car le casting avait vraiment de l'allure.