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gimliamideselfes
3 046 abonnés
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3,0
Publiée le 30 octobre 2013
En fait ce que j'aime avec ce court métrage et avec tous les films de Noé que j'ai pu voir, c'est que ce mec n'a aucune limite, il est libre. Il nous sert ce court métrage pornographique (de prévention contre le Sida ?), mais qui aurait pu imaginer qu'un tel spot puisse ressembler à ça ?
Le film ose tout. On a une femme qui se fait sodomiser par un type masqué comme s'il était une bête féroce avec un montage épileptique. Jamais de ma vie je n'aurai cru voir ça un jour. Et j'aime cette ambiance crade, délirante, glauque et sale qui se dégage du film. Après, oui, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais quelque chose d'aussi jusqu'au-boutiste ne peut qu'avoir ma sympathie. Le film dure 4 min (sans le générique) et il remplit ce qu'on lui demande, il s'appelle Sodomites, il y a de la sodomie, il fait la promotion des capotes et il arrive à avoir une putain d'identité ! Lorsque l'on sait que des réalisateurs qui ont fait des dizaines de films sont de tels yesman qu'ils n'ont toujours aucune identité, là Noé nous impose la sienne dès la première seconde !
Gaspar Noé a beau être un cinéaste audacieux que j'adore, ce court-métrage réalisé dans le but de lutter contre le sida ne m'inspire rien de bien plaisant. Du n'importe quoi scénaristique et technique. Le montage est horrible, la qualité de l'image encore plus, le tout en est même malsain. C'est quand même fort d'arriver à produire un truc pareil alors que c'est pour une bonne cause... On va dire que c'était une erreur de parcours.
Gaspar Noé est une véritable personnalité atypique, un cinéaste très intéressant à suivre pour son audace et sa capacité à détourner les codes de la technique cinématographique pour les innover. C'est l'exemple notamment d'"Enter the Void", film que j'avais ô combien détesté lors de ma première vision, mais que j'ai rapidement revalorisé depuis mes deux nouvelles visions (pour revenir là dessus, le 0.5 abusif que j'avais mis il y a trois ans n'est plus d'actualité. Remplacez le par un 3.5), ainsi que "Seul contre tous" ou encore "Irréversible" (même si j'ai moins accroché à celui-là). Pourtant, lorsque je vis ce "Sodomites", le moins que l'on puisse dire est que ce court, réalisé au sein de la lutte contre le Sida, est raté. Mettant en avant une sorte de rituel déjanté dans lequel un homme à tête de taureau enc*le une femme, et ce en mettant bien en avant le fait d'utiliser capote et lubrifiant, tient plus de la bonne grosse farce vaseuse qu'à autre chose. Noé effectue ici un travail bien en deçà de ce qu'il a pu proposer auparavant, un travail bien trop simpliste. Pour un message préventif, le résultat fait plus rire qu'autre chose. Rien de bien formidable pour un court métrage qui ne propose pas grand chose de novateur, si ce n'est celui de faire un véritable montage qui donne la nausée. Déçu de Noé sur ce point.
Un court métrage de Gaspar Noé qui n'hésite pas a aller loin, disons le clairement c'est un porno . Première image le sexe d'un type, le mec se caresse, puis on voit la salle, comme un hangar remplit de gens avec une femme a quatre patte au milieu ( elle ressemble a Bellucci coïncidence ? ), un climat malsain est bien présent et ça se ressent dès le début . Ensuite un type avec un masque de lion ( ou de tigre je sais pas trop ) arrive, pénis en érection maintenu par deux gars car il semble excité comme un fou, il va enfiler une capote et sodomiser la femme au milieu .
S'en suivra pendant l'acte des images qui défilent dans tout les sens avec les hurlements des gens dans la pièce ( on voit Philippe Nahon hurler ) , on voit des gens se masturber ou éjaculer et bien évidemment on voit l'acte principal très explicitement . Au final le type finit sa besogne et une femme vient prendre la capote sur le sexe du type, elle plonge son doigt dedans et montre du sperme et la les gens son contents . Et fin du court métrage .
Étrange car Noé démontre une bonne réalisation et en seulement 7 minutes installe un climat malsain et glauque mais a quoi veut il mener ? A rien justement, ou pas grand chose, au contraire de Carne qui avait une bonne structure et qui mena a un long métrage, Sodomites lui ne sert que de porno choc et trash munie d'une caméra pointilleuse comme Noé sait si bien le faire . On remarquera l'effet ou la caméra part en arrière chose qu'il réutilisa souvent dans Irréversible .
Sodomites n'est qu'un essai de réalisation ( réussit ) ni plus ni moins même si il a un petit message qui serait "Mettez un préservatif" mais sous ce message on a comme une impression de publicité masqué .
Drôle d'effet que produit ce court-métrage réalisé dans le cadre d'une campagne de publicité pour le préservatif. Contrairement à d'autres, je n'y vois rien de véritablement malsain, plutôt un effet comique assez étonnant, vu la situation glauque que Noé met en scène (une femme-objet sodomisée - consentante, tout de même - devant une petite foule de voyeurs). Disons que le sourire m'a été inspiré par le décalage grotesque entre la bestialité de la scène et l'utilisation de la capote, qui entrave les pulsions de l'homme au masque de loup (pas très fin, comme procédé évocateur) en l'obligeant soudainement à la mettre avant d'assouvir ses envies. Le problème, c'est qu'on ne sait pas vraiment comment interpréter l'affaire, l'idée étant sans doute de montrer qu'au moins égoïstement, même si la sexualité qu'on pratique n'est qu'un bête et trivial assouvissement de pulsions primaires, le port du préservatif à ses avantages. Le problème, c'est qu'il est quelque peu malvenu d'apparaître si désabusé et si froidement objectif dans un court-métrage qui sert quand même un but d'intérêt public. Non pas que je sois particulièrement philanthrope et que je me soucie à fond de l'intérêt collectif, juste que Noé se plante vis à vis du cahier des charges, se perdant dans un trip plus personnel. Ce que la note sanctionne plutôt, c'est la paresse de cet excès de surdécoupage, qui dans un premier temps produit vaguement l'effet de nausée prévu mais apparaît très vite comme une astuce de réalisation aussi inefficace que visuellement fatigante. Pas inoubliable, celui-là.
13 583 abonnés
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0,5
Publiée le 16 décembre 2020
Qu'a-t-on fait pour mèriter cela ? Gaspar Noè se paye Mano Solo dans un court-mètrage pour rien! Promouvoir l'usage du prèservatif par le biais d'un court part toujours d'une bonne intention! Mais devant ce machin de 7 minutes on n'a envie de se barrer malgrè le Q en bronze de Coralie Trinh Thi! En gros le court rencontre le Seigneur Humungus de "Mad Max II" sous l'ègide du sulfureux et provocateur cinèaste de "Irrèversible". Menu animè plutôt mal pensè et surtout mal torchè! Zèro pointè mon Gaspar! C'est classè X et ça peut tout aussi bien être classè Z...
Sodomites (1998) est un court-métrage pornographique réalisé par Gaspar Noé dans le cadre d’une campagne de promotion pour le préservatif (un projet qui comprenait 4 autres courts-métrages : "Good Boys Use Condoms" de Lucile Hadzihalilovic, "Exercice of Steel" de Marc Caro,"Norme française" de Jacques Audiard & "Le Ramoneur" des Lilas de Cédric Klapisch).
Le film se targue de vouloir faire la promotion du préservatif, on se demande réellement en quoi ce spot publicitaire peut lui être bénéfique car rien, je dis bien, rien n’est a sauver là-dedans.
Sur les 7min que compte ce court-métrage (auquel vous enlevez 1,60 de générique), on ne verra pas grand-chose d’artistique là-dedans (au niveau de la mise en scène, ce qui était tout le contraire pour le film d’Hadzihalilovic).
La sodomie mise sur le devant de la scène, avec un montage à la limite de l’épilepsie, le film en devient vite gerbant. C’est d’autant plus regrettable que Gaspar Noé nous avait habitué à bien mieux.
On en vient à ce demandé ou est le côté artistique dans ce courts métrage pornographique sale malsain et dénuer d'intérêt. Les pulsions de gaspard noe doivent être si grande qu'il se sent obligé de nous l'exposer à la figure.
En 1998, sur l’initiative du Ministère de la santé, Euro RSCG produisit 5 courts métrages diffusés avant Le Journal du Hard de Canal devant illustrer chacun une pratique sexuelle et ayant pour but de promouvoir l’utilisation du préservatif. Les réalisateurs choisis furent Marc Caro, Jacques Audiard, Lucile Hadzihalilovic, Cédric Klapisch et Gaspar Noé. Ce dernier eu pour tache d’illustrer le thème de la sodomie. Il décida donc de réaliser une œuvre pornographique se déroulant dans un univers glauque comme ils les aiment où l’on voit un homme portant un masque de loup sodomiser une femme devant une foule hystérique. Le scénario s’arrêtant là, Noé semble surtout vouloir faire un exercice de montage qui s’axe essentiellement sur le surdécoupage. Hélas, malgré tout le talent de Gaspar Noé, ce court-métrage ne dépasse pas le statut de film expérimental et est donc plus intéressant pour le cinéaste que pour le spectateur. Il est également dommage que le but pédagogique inhérent à ce type de production soit ici complètement absent : pour lutter face à un fléau tel que le Sida, il peut parfois être bien de renier un peu sur ses ambitions artistiques pour laisser passer un message, certes un peu bien pensant, mais nécessaire. Au lieu de cela, Gaspar Noé nous offre un trip de réalisateur un peu vain : dommage.
Gaspar Noé se trouve une excuse pour assouvir ses envies malsaines ! La bonne cause se cachant derrière ce court-métrage, restera clairement dans l'ombre de cette mise en scène brutal et sans réel intérêt.
Sodomites est un court-métrage à l'insignifiance proche d'une blague de cul de mauvais gout. J'aime bien Noé pour son audace, mais la elle ne fait que lui desservir. J'aimerai savoir comment on arrive à rassembler tout une équipe pour tourner ce genre de chose.
La bestialité humaine à l'état pur. Un scénario à couper le souffle. Une satire sociale qui nous emmène dans les profondeurs sombres et sinueuses de la perversité du monde moderne. A ne rater sous aucun prétexte. Un film qui restera dans les annales.