Derniers Avis : Young Adult - Page 16

A la fois drôle, touchante et cruelle, Charlize Theron est tout simplement EXCELLENTE, si ce n'est ébouriffante, dans cette comédie ultra fine et absolument savoureuse. Le scénario est impeccable, les dialogues parfaits, le casting au top... les mots me manquent pour qualifier ce film proche du petit bijou. Il aurait pu durer encore 4h tant le plaisir de voir se dérouler ce film était savoureux.... Tout est dit, et rien a ajouter...

Seconde collaboration entre le réalisateur Jason Reitman et la scénariste Diablo Cody, après l’excellent Juno (2007), ils récidivent avec un drame social magnifié par la prestation d’une Charlize Theron qui n’en finit plus de nous étonner.
Young Adult (2012) narre l’histoire d’une trentenaire (à l’aube de la quarantaine) qui, à l’époque du lycée était la plus adulée de toutes et qui aujourd’hui mène une vie bien misérable. Auteur de romans pour adolescents, elle décide sur un coup de tête de revenir dans sa ville natale afin de reconquérir son ex, celui-là même qui vient d’être père de famille ! De retour dans son bled paumé, ses ex-camarades d’école avaient tous gardés une image d’elle respectable, celle fut la gloire du lycée a bien changé et ils vont en faire les frais. Détestable au plus haut point, elle n’en reste pas moins attachante malgré ses nombreux défauts (notamment de picoler comme un poivrot). Elle semble porter le poids de la misère du monde sur ses épaules, constamment de mauvaise humeur, dénigrant quiconque se trouve sur son passage, bien décidé à reconquérir son ex bien que ce soit impossible, elle ne lésinera devant rien, quitte à se ridiculiser. Rien n’y fait, Charlize Theron parvient à nous faire ressentir de l’empathie pour son personnage, extrêmement belle mais célibataire, alcoolique notoire voir dépressive, bref rien de très reluisant !
Bien que les principaux protagonistes soient tous des archétypes (entre la bimbo, le play-boy et le geek), Jason Reitman & Diablo Cody sont parvenus a créér une parfaite alchimie entre tous, on appréciera d’autant plus les nombreux échanges qu’entretient Charlize Theron, que ce soit avec Patton Oswalt (pourtant diamétralement opposé à son personnage) ou avec Patrick Wilson. Deux duo que tout opposent, deux relations très différentes, où humour noir et dialogues corrosifs se marient à la perfection.

Une bonne histoire, un sujet intéressant sur la solitude, la dépression, la crise d'identité...mais parfois survolé à certains moments. Bon casting d'acteurs mené evidemment par la prestation de Charlize Theron.

je trouve l'affiche assez moche, et c'est plutôt un handicap pour ce bon film.

Mis en scène par Jason Reitman à qui on doit les très bons « Juno » et surtout le cinglant « Thank you for smocking », ce film est une comédie assez amère sur les adulscents, ces trentenaires immatures qui ne veulent pas mener une vie d’adultes comme l’entends la société, ces adulescents qui pullulent dans les sociétés occidentales modernes… L’interprétation de Charlize Theron est très bonne, et elle arrive à faire passer une vraie émotion dans certaines scènes, dans un rôle complexe. Son personnage est à la fois antipathique, souvent ridicule mais parfois terriblement touchant aussi et c’est une belle performance d’actrice d’arriver à rendre son personnage si riche dans un scénario finalement si simple, pour ne pas dire simpliste… Parce qu’au final, il n’est pas bien difficile de deviner où le film veut nous emmener, c’est un scénario très lisible, sans vraies surprises ni beaucoup de subversion : Il faut grandir à un moment où à un autre de sa vie, et si on résiste à cette évidence, ce sont les autres qui vous forcent la main. Ce n’est pas un film dénué d’humour mais moi, personnellement, j’ai été assez souvent mal à l’aise devant cette fille qui déploie ses charmes et en fait des tonnes pour un séduire un homme qui ne veut plus d’elle, elle est pathétique et pour certains, ça pourrait être drôle, pour moi, c’est juste… triste, très triste même… Dans la scène du bar, où elle comprend d’un seul coup que cet homme est parfaitement heureux sans elle, elle est au bord des larmes et pour tout dire, dans la salle je l’étais aussi ! La relation amicale qu’elle arrive à renouer avec un autre copain de lycée qui lui aussi est resté un peu adolescent (mais pour d’autres raisons, bien plus tragiques) ne met pas vraiment plus à l’aise que le reste de son périple, parce qu’au fond on sent qu’elle se sert aussi de lui d’une certaine manière.

Étant fan des 3 film de reitman je suis
D'accord avec les autres critiques, celui-ci et vraiment en dessous. La faute à un rythme mal dose.

Charlize Theron est au top dans cette comédie grinçante, aussi à l'aise en paumée qu'en femme fatale. Les personnages sont complexes mais néanmoins attachants ; l'histoire, elle, aurait mérité d'être un peu plus fouillée.

On suit pendant ces quatre-vingt-dix minutes cette Marvis paumée, picolant et déconnant sans être accroché parl'histoire au demeurant pas mal mais peut-être mal mise en valeur par le réalisateur.

Après avoir enchaîné trois films très réussis surtout l'excellent "In the air", Jason Reitman semble nous dévoiler la supercherie : ses films reposent avant tout sur un scénario et des acteurs, sa mise en scène ne peut sauver une mauvaise histoire. "Young Adult" a exactement ce problème, le scénario est très mal écrit, mettant en scène un personnage principal pathétique et pas du tout attachant. Gamine attardée qui croit à ses rêves d'ados, Mavis ne cesse de nous emmerder par sa puérilité allant jusqu'à s'humilier elle-même. Les seconds rôles ne peuvent pas sauver l'ensemble entre le pote handicapé et l'ex remarié. Reste Charlize Theron, qui arrive à quelques éclats dans ce film où elle semble ramer complètement.

"Young adult" est un film grinçant, qui met le doigt où ça fait mal et appuie bien fort.
Charlize Theron se pose une question existentielle:
-rester dans une grande ville, se bourrer sans cesse la gueule, se réveiller la gueule dans le derrière à côté d'un inconnu?
-Ou retourner dans le patelin paumé d'enfance pour y fonder une famille avec un ex nouveau père de famille?
Voilà le départ du film. Et ma foi, c'est quand même bien foutu. Tout d'abord grâce à une bonne écriture, du scénario, des dialogues, des personnages. Ensuite parce que Jason Reitman parvient à éviter les pièges, et parvient à éviter de se casser la gueule sur ce terrain très glissant.
Le dernier dialogue laisse songeur, et laisse libre au spectateur de répondre lui-même aux interrogation, et choisir la morale qui lui plaira.
Et ça, c'est fort

Un film moyen parce que plat et sans beaucoup d'enjeux, on n'a malheureusement le temps de s'ennuyer à plusieurs reprises. Reste Charlize Theron... c'est à peu près tout. Décevant.

Il y a bien longtemps que je n'avais pas connu ce sentiment là au cinéma. Je crois que la dernière fois remonte à "Domino" en 2005. De quoi je parle vous demandez vous ? Je parle de cette étrange sensation que l'on ressent lorsqu'on voit que le générique du film commence seulement et qu'on se demande déjà si on va rester jusqu'au bout du film. Cela peut paraître sévère, je le conçois, mais c'est qu'à force d'enchaîner ses films, je commence à la connaître mon Jason Reitman. Visiblement la trentaine ne se passe pas très bien pour lui puisque, plus il enchaîne les films, plus ils sont moroses et parfois même assez rigides d’esprit (la fin de "In The Air" ayant été jusqu'alors pour moi le summum de cette décente progressive aux enfers). Alors quand je découvre ce "Young Adult" et que je vois qu'il commence par la présentation d'une fille paumée avec une réalisation « tout ce qu'il y a de plus indé », j'ai tout de suite commencé par me crisper. Mais le pire, c'est que cette crispation s'est révélée prémonitoire pour le reste du film car, oui, cette introduction était bien l'amorce d'une longue litanie sur un personnage névrosé. Ce n'est pas que je demande à Reitman de faire toujours des comédies à l'humour acide, ni à la scénariste Diablo Cody de nous pondre à chaque fois des personnages féminins pince-sans-rire à la "Juno", mais je dois bien reconnaître que la névrose pour la névrose, ça ne me passionne pas du tout. Car au fond, ce qui me choque le plus dans ce film, c'est qu'il n'a pas de réelle dynamique, ou plutôt que celle-ci se révèle très molle. L'enjeu du film, qui est donc la tentative de reconquête du boyfriend du lycée, met quand même énormément de temps à se mettre en place. De même, le temps entre les rares péripéties du film est diablement étiré, si bien qu'on est obligé de composer avec le personnage de Mavis, incarné par Charlize Theron. Et là aussi, j'ai eu beaucoup de mal avec ça. J'ai beau comprendre que la démarche de ce film repose sur l'idée que l'héroïne est antipathique, névrosée, etc... Mais bon voilà, c'est un fait, ce personnage aussi assumé soit-il ne m'a pas séduit du tout et ne m'a jamais donné envie de m'intéresser pour lui. OK, il y aurait vingt mille choses à dire sur son incompréhension du « beauf-land », sa façon infantile de nourrir le fantasme éteint de son passé glorieux ou je ne sais pas quoi d’autre... Mais moi je ne vais pas au cinéma pour ça. Je ne vais pas au cinéma pour qu'on me fasse un simple panorama : un constat. J'avoue d'ailleurs que je n'ai jamais vraiment compris ça : ces films « constat-social » qui se contente juste de poser une situation, et chacun y verra ce qu'il peut ou ce qu'il veut y voir. Face à ce genre de démarche, chaque spectateur se retrouve toujours plus ou moins conforté dans ses propres représentations sociales, puisque le film ne va jamais privilégier une vision ou une autre par les choix accomplis par le personnage principal. Un film qui me bouscule pas ou ne me questionne pas, moi il me laisse froid comme la glace. Qu'est-ce qu'on attend de moi ? Que je m'apitoie ? Dans cette logique d'ailleurs, "Young Adult" se conclut comme il a commencé. Chaque personnage est resté sur sa posture, personne n'a vraiment bougé, il ne s'est pas vraiment passé grand-chose, et au final tout le monde est malheureux. A part pour plaindre Reitman et Cody, personnellement je ne vois pas trop quel pouvait être l'intention de ce film. Bref, aimera "Young Adult" qui voudra, mais en tout cas ce sera sans moi.

Jason Raitman ne parvient pas du tout à captiver le spectateur faute à un scénario assez creux pour qu'on sombre dans un ennui indécrottable. On a droit à des dialogues pauvres, des scènes vraiment pas originales et je me demande encore en quoi on parle d'humour à son propos je n'ai pas ris un instant. Bref un film pas assez travaillé, il reste Charlize Theron qui a bossé son rôle et qui permet de sauver le film de la noyade.

J'attendais avec impatience le nouveau film de Jason Reitman, j'avais adoré Thank you for smoking, Juno et In the Air. D'autant plus que Charlize Theron est excellente lorsqu'on lui écrit un bon rôle. Et bien je suis un peu partagé. L'idée est bonne et le personnage de Charlize Theron est super bien travaillé. J'ai rarement été aussi gêné au cinéma pour un personnage, pour dire que le personnage est réussi. Mais sinon je trouve le scénario un peu léger et surtout je ne comprends pas où veut en venir Jason Reitman qui ne dégage aucune morale des péripéties de son héroïne. Je m'attendais aussi à une ambiance un peu plus légère. Bref, je pense que c'est un film plus intelligent qu'il n'y parait mais que le scénario n'est pas abouti.

Mavis est une jolie fille seule et immature qui s’est mise en tête de retourner dans la petite ville de son enfance pour reconquérir son amour de collège pourtant marié et heureux papa. Comédie dramatique qui mélange cynisme et satire sociale, Young Adult nous présente des personnages très contrastés. Une héroïne en plein désordre psychologique face aux petits bourgeois rangés et sans ambition d’une bourgade de province, qui trouve en Charlize Theron une interprète inspirée jouant admirablement des ambiguïtés de son rôle, tour à tour victime attendrissante de ses propres utopies et insupportable briseuse de ménage. Des dialogues plutôt acides et un scénario habile, sans happy end mais avec une conclusion pleine de sagesse, servent parfaitement la mise en scène efficace de Jason Reitman. Une réussite de plus à porter au crédit de Charlize Theron, toujours exigeante et heureuse dans ses choix.