In the Land of the Head Hunters
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Flore A.
Flore A.

35 abonnés 518 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 22 novembre 2013
Je n'ai pas réussi à être totalement sensible au charme de ce documentaire d'un autre temps et à ses images très abîmées. Un témoignage anthropologique intéressant néanmoins.
QuelquesFilms.fr
QuelquesFilms.fr

284 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 7 janvier 2014
Une curiosité pour cinéphiles, historiens du cinéma et ethnologues. Datant de 1914, ce film a disparu pendant une trentaine d'années avant d'être retrouvé en 1947 dans un état abîmé et lacunaire. Différentes restaurations ont eu lieu depuis, dont la dernière en 2013, qui a notamment permis de combler quelques trous ou passages illisibles par des photos de tournage. L'intérêt du film, un siècle après sa première diffusion, réside moins dans sa dimension romanesque débridée que dans son regard ethnologique et graphique. Pour cerner ce regard, il faut connaître un peu le réalisateur, Edward S. Curtis. Photographe-ethnologue, il a passé trente-cinq ans à saisir la "vie primitive" des Amérindiens, leurs traditions, leurs cultures, notamment via la constitution d'une encyclopédie photographique. Le film In the Land of the Head Hunters s'inscrit dans la continuité de son projet. Curtis s'est intéressé de près aux Kwakiutl, une tribu de l'île de Vancouver dont il admirait les totems, les canoës sculptés, les costumes, les cérémonies... Il a préparé et tourné son film pendant trois ans, en extérieurs (alors que la quasi-totalité des réalisations de l'époque se faisaient en studio), sans équipe pro, avec le seul soutien des Kwakiutl. Mais In the Land of the Head Hunters n'est pas un documentaire. Peu en fonds, Curtis devait gagner de l'argent avec ce film et donc séduire le grand public. Il a brodé une histoire mêlant récit initiatique, amours empêchées, sorcellerie, aventures et combats, en confiant tous les rôles aux Kwakiutl. Ce mélange de fiction et de réalité est vivant, plutôt bien troussé, mais il laisse un doute permanent pendant le film. Qu'est-ce qui tient de la vraie vie des Indiens ? Quels sont les arrangements fictionnels ? On apprend dans le dossier de presse du film que Curtis a attribué aux Kwakiutl des années 1910 un mode de vie relevant davantage de celui de leurs aïeux, et qu'il a fait des emprunts à d'autres tribus. Si la précision ethnologique est donc à relativiser, la démarche générale de recherche d'authenticité est tout de même louable, digne d'intérêt et porteuse d'un respect notable à l'égard d'Indiens que l'on cantonnait facilement aux rôles de méchants sauvages dans le cinéma d'alors. Ce petit long-métrage (très long pour une époque où le court était roi) n'a malheureusement pas eu le succès escompté en salles. Endetté, Curtis tournera quand même deux autres films en 1916 (deux documentaires), puis abandonnera peu à peu la voie de l'ethnologie pour devenir photographe de plateau à Hollywood dans les années 1930.
Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 436 abonnés 4 287 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 4 juin 2017
Quelques années avant que Robert Flaherty ne présente les coutumes et le quotidien des esquimaux dans le documentaire Nanouk l'Esquimau, Edward S. Curtis avait déjà fondé le genre en 1914 en situant son action chez les indiens Kwakiutl, une tribu de la côte Nord-Ouest. Film détérioré et perdu, c’est Capricci Films qui procèdera à la restauration du film et en ajoutant des photos à la place des séquences perdues. La société invitera le chanteur et guitariste Rodolphe Burger à composer une nouvelle partition musicale pour en faire des ciné-concerts live. Le film va nous plonger en amont d’une guerre entre tribus suite au lien d’amour entre Motana, le fils d’un grand chef indien et la belle Naïda qui est aussi convoitée par le féroce Sorcier qui règne sur les chasseurs de têtes. Après une très longue présentation des personnages, le film est abondé d’intertitres annonçant l’action à venir. Le montage est alors un peu laborieux et nous empêche malheureusement de nous plonger pleinement dans ce témoignage d’antan. Cependant, d’un point de vue esthétique, Au pays des chasseurs de têtes est un petit bijou nous offrant des rituels, danses et surtout des costumes d’une valeur historique rare.
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Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

723 abonnés 3 174 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 septembre 2020
In The Land of The Head Hunters réussit fort bien à capter l’énergie des corps et des danses rituelles auxquelles se livrent les Amérindiens autour d’un feu ou dans le village afin de célébrer un événement et rendre hommage à leurs divinités. Aussi le long métrage d’Edward S. Curtis n’a-t-il de cesse de bouger, de s’agiter, de sauter, multipliant les séquences brèves qui s’expliquent certainement, telle une illusion rétrospective, par les choix de montage dus à l’altération des pellicules originales ; et c’est ce dynamisme de chaque instant que nous retiendrons, ainsi que quelques plans magnifiques captés sur la rivière avec une caméra embarquée sur un bateau (voire une pirogue), prouesse technique qui n’est pas sans rappeler, à la même époque, les recherches formelles d’un Fritz Lang ou d’un Jean Epstein. La très belle composition musicale de John Braham accompagne l’ensemble en lui conférant vitalité et vigueur, offrant par la même occasion une série de thèmes mémorables. En somme, voici une œuvre à la croisée du documentaire et du récit magique, et dont la rencontre est immortalisée par la surimpression d’un corps de femme sur le feu que l’Indien vient d’allumer. À découvrir !
Loul G
Loul G

7 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 9 décembre 2013
Incroyable recomposition où les photos et vidéos donne l'histoire. Le plus impressionnant est le génie de l'accompagnement musical. Musique électronique en synergie, combinaison parfaite.
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