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    Parfum de femme
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    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2013
    Tout tourne ici autour de l'excellent Vittorio Gassman,incarnant un capitaine aveugle tyrannisant son je ne suis pas fan de ce genre d'image,semblant avoir un voile ou un léger flou,le reste et bien exécuté.Les aventures de ce personnage sont souvent drôle et pathétique,dommage que le final le soit si convenu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 novembre 2012
    Waw... !!!
    Dino Risi ("La marche sur Rome", c'est lui !!!) signait (et soignait !) en 1975 une admirable et inmanquable comédie dramatique. Avec son sens inégalé du coup de poing (scénique, bien entendu), il nous sert, à travers une mise en scène carrée et minutieuse (réglée au millimètre près) le portrait d'une Italie désenchantée. Le tout sur un montage certes frénétique mais drôlement calme. Dino nous apporte ainsi la dimension de la société italienne des 70's de part une ingéniosité du montage, mais aussi grâce à la personnification des villes que traversent les personnages. A travers sa mise en scène, on sent très bien que Gênes, Rome et Naples n'ont pas la même atmosphère, brillament dépeinte par un souffle (épique) différent, et des angles de vue constamment sur le qui-vive.
    Pour revenir sur l'Italie désenchantée, le scénario est manié de main de maître pour arriver à nous transmettre ce que ressent le peuple italien. Afin d'arriver à leurs fins, Ruggero Maccari (il a fait "La marche sur Rome" et "Les monstres" pour Risi, "Donatella" pour Mario Monicelli, "Une journée particulière" d'Ettore Scola, et tant d'autres !) et Dino Risi (les scénaristes) posent leurs regards sur chacun des personnages pour nous transmettre non seulement les émotions de tous, mais aussi l'animosité qui vit en chacun d'eux. De plus, Ruggero et Dino appuient sans vergogne sur le mal du pays, à savoir l'industrialisation, vue d'un mauvais oeil par tous les personnages du film. Retraçant avec vigueur et réalisme le doute de la société transalpine des années 1970 (des deux côtés : les ruraux et les métropolitains), les deux scénaristes arrivent à leurs fins (ou pas, d'ailleurs) quant à la chute du film.
    Mise en scène et scénario appuyés eux-aussi sans fard par une musique complètement mirobolante qui donne le tonus élégant et raffiné de "Parfum de femmes". La bande-son que nous offre Armando Trovajoli (compositeur sur "La paysanne aux pieds nus" de De Sica, "Boccace 70" avec Romy, "Sexe fou", encore de Risi, "Le dîner" de Scola, ...), digne des plus grands, sonne agréablement juste à nos oreilles, nous offrant ainsi des émotions languissantes, énergisantes et mélancoliques. J'en reprendrais encore bien volontiers, Armando !
    Eh oui, il fallait bien y arriver, parlons maintenant du casting. Vittorio Gassman (déjà vu dans le célébrissime "Riz amer" de De Santis (fallait-il le rappeler ?), "Le fanfaron" déjà de Risi, "La marche sur Rome"...), impérial, en impose, porte le film sur ses épaules avec une grâce indomptable et dont la virilité cache sa fragilité. Avec une finesse incomparable, il est le fauve qui, de par une démesure aussi frivole qu'instantanée, partage toute sa monstruosité. Ici, Gassman ne campe ni un personnage et n'est non plus habité par son rôle. Il interprète avec une rage inmensurable un homme qui arrive à sentir le parfum des femmes. Une interprétation enivrante aussi, dans les deux sens. Il est comme son whisky, impardonnable, tout comme électrique, tel un lion en cage. Vittorio est magique, et ce, pour notre grand bonheur d'un côté que pour Dino Risi de l'autre. A ses côtés, on ne retiendra QUE Alessandro Momo, véritable acteur du moment, qui arrive à s'imposer face au géant Gassman, et qui décèdera juste avant la sortie de "Parfum de femmes" à même pas 21 ans. Un rôle véritablement convaincant donc, et qui s'inscrit pour moi, dans la lignée des James Dean, Ledger et consorts.
    La troupe toute entière est finalement servie par des dialogues qui entremêlent mélo, drame et pathos, avec par endroits, des poncifs d'humour. Revigorants, ils maintiennent l'ambiance générale du film qui ne tombe jamais dans le prêchi-prêcha fort heureusement, et ce, grâce au savoir-faire de Dino Risi sans aucun doute.
    Basée sur l'oeuvre originale de Giovanni Arpino, "Parfum de femmes" se distingue de par les caractéristiques décrites ci-dessus impossibles à conclure en un mot. De fait, je ne saurais dire si ce film est un chef d'oeuvre ou un film culte tant on est la mi-chemin entre la définition de ces deux termes.
    Tout d'abord, je précise que le regretté Vittorio Gassman reçut le Prix de l'interprétation masculine à Cannes en 1975 (très bien mérité) et Dino Risi, le César du meilleur film étranger (1976).
    Pour conclure, "Parfum de femme" est un pur joyau qui se délecte avec beaucoup de plaisir.
    Eh Vittorio, tu l'as rangé où, le scotch ?
    C'est le premier Dino Risi que je vois, et ce ne sera pas le dernier.
    PS : "Parfum de femmes" sera adapté par Martin Brest ("Le flic de Beverly Hills") l'américain en 1992 sous le doux nom "Le temps d'un week end" (vu, pour ma part, avant le film de 1974) avec Pacino dans le rôle titre. Et dieu sait que j'ai préféré la version de Risi à celle de Martin. Pourquoi ? Grâce à l'interprétation de Gassman (dans un premier temps) sans aucun doute, qui ne fait pas dans le chi-chi. Et pourtant Al Pacino crève l'écran dans "Le temps d'un week end". Il s'agit pour moi de deux interprétations différentes. D'un côté il y a l'américaine (de l'Actor's studios, que j'adore. Merci encore Monsieur Laughton), et de l'autre, l'italienne, celle de la comédie à l'italienne, et où Gassman m'a envoûté. Il y ensuite la réalisation, le tact, la fermeté de Risi (en tant que metteur en scène et scénariste) que n'a pas eu Martin pour son remake. En d'autres termes, il y a la version originale dans toute sa splendeur (merci Vittorio), et sa copie à l'américaine, où Pacino sauve ce qui peut. Deux films pour une opinion, voilà, c'est tranché. Fausto a parlé.
    Abarai
    Abarai

    139 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    Subtile comédie dramatique, Parfum de femme est envoûtant. Vitorio Gassman est génial, souvent très drôle et son accolyte est amusant (même si son jeu manque peut-être de punch). Certaines répliques ont une forte résonnance et il y a aussi un aspect poétique parfois. En somme, Dino Risi nous livre un très bon film, savoureux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 novembre 2010
    Un bon film Italien qui se laisse regarder avec plaisir.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 octobre 2008
    La comédie italienne des années 70 invite à repenser ses valeurs sociales à l’heure où le monde occidental, et le cinéma sur sa trace, se redéfinissent. «Profumo di donna» (Italie, 1975) de Dino Risi se penche sur la notion de vulgarité et la relie au sentiment amoureux, par une impertinence si frontalement assumée qu’elle en devient invention. Sur les routes de l’Italie, d’un quartier urbain à une villa implantée en zone rurale, un aveugle exécrable, Fausto –son nom seulement évoque la malfaisance- est accompagné par un jeune militaire Ciccio. Risi présente l’aveugle, figure habituelle de bienveillance et de compassion, comme un être abominable, régit par ses sens et leurs impulsions érotiques. Buñuel fît cela déjà depuis «Los Olvidados» (Mexique, 1950), avec une approche bien plus visuelle. Au service de cet homme impoli, vulgaire et irrespectueux, Ciccio fait la rude expérience des vicissitudes de la vie. Risi met en place, avec une indélicatesse des plus flagrantes, un road-movie le long d’une Italie réduite à l’image d’un théâtre qui n’épargne ni la bouffonnerie ni le pathétique. Le vulgaire, bien souvent chez Risi, ici d’autant plus face à la flagrante supercherie de l’interprétation fantasque de Vittorio Gassman, est reformulé selon les nouvelles donnes que l’Europe s’est établie après la seconde guerre mondiale. L’Italie dépeinte au travers de ce voyage est un lieu qui se contente, dans une stupidité active, d’être guignolesque. Milles lieux séparent Risi de Fellini. Fellini est maître dans l’art du cinématographe comme outil de peinture, comme mise en place d’un monde-tableau éclaté en une vue sibylline de l’esprit. Risi se contente de soumettre l’Italie à la cuistrerie irrégulière qui le caractérise. Toutes les œuvres du cinéaste ne sont pas l’expression de cette basse trivialité. Or «Profumo di donna» en reste à brosser l’image d’un aveugle misanthrope dont les affects pathétiques enfouis n’attendent que la fin pour se déverser dans un flot ridicule.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 065 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2011
    Grand , très grand numéro de Victorio Gassman qui vampirise toutefois un peu trop le film par moment. Plein de répliques savoureuses comme lorsque Fausto et son commis cherchent des filles de joies dans les rues de Gènes. Le final tente un virage dans l'émotion plutot réussi mais il faut reconnaitre que le film a vieilli (aie la musique au piano...).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 août 2015
    Parfum de femme est un film superbe, marqué par l'interprétation parfaite de Vittorio Gassman et la beauté des yeux d'Agostina Belli, bouleversante de beauté. L'histoire, revisitée plus tard par Hollywood dans Le Temps d'un week-end qui valu un oscar à Al Pacino, offre toute la réussite au film. Dino Risi manie la narration à la perfection pour faire naître le personnage de Fausto, militaire estropié et homme à femme. Avec l'alcool, Fausto a le vice des femmes, et semble s'offrir lors de cette traversée de l'Italie, une véritable tournée des grands ducs : costume sur mesure, restaurants, putes. La liberté de ton du film est tout à fait propre aux comédies italiennes des années 70, où la nudité de femmes splendides est mise en avant, parfois même pour ne montrer qu'elle. Enfin, le scénario superbe, allié à l'interprétation de Vittorio Gassman achèvent de faire de ce film un classique du cinéma italien.
    Lululouci
    Lululouci

    28 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2013
    Certaine scène sont à mourir de rire alors que d'autres peuvent facilement nous faire pleurer comme-ci le film nous nous prenait en lui. La seule chose qui ne m'a pas plus dans se film est la fin qui vient beaucoup trop vite à mon gout. La prestation de Vittorio Gassman ne peut même pas être décrite tellement elle est parfaite.
    A ne pas manquer !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mai 2010
    Excellent film de Dino Risi, son meilleur, car celui-ci ne contient aucune lourdeur mais au contraire est rempli de grâce. L'interprétation de Vittorio Gassman et d'Agostina Belli est extraordinaire et constitue le deuxième point fort de ce très joli film.
    petithom
    petithom

    10 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2008
    Un film éblouissant grâce à l'interprétation de Gazman et au talent de Risi.Parfum de femmes montre que le cinéma italien à cette époque était extraordinaire.Un film drôle et émouvant sans tomber dans la miévrerie.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 janvier 2013
    En dehors de la superbe composition de Vittorio Gassman, la mise en scène et le scénario sont juste assez sympas pour suivre les tribulations de ce personnage qui me semble être le seul intérêt dans cette comédie à l'italienne...
    Martine R.
    Martine R.

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2021
    Je viens de revoir ce film sublime...
    Je l'avais vu à sa sortie dans un cinéma parisien proche du Luxembourg dont j'étais sortie bouleversée.
    Gassmann est extraordinaire ( on comprend, contrairement à ce que disent certains commentaires , que la merveilleuse Sarah en soit follement amoureuse!) et tous les acteurs sont excellents.
    Un vrai chef-d'oeuvre,mêlant amertume, tendresse et, parfois, obscénité.
    En bref un magnifique hymne à la vie dans une Italie pleine de contrastes et de paradoxes, superbement photographiée.
    On a tellement envie de s'attarder sur cette terrasse napolitaine en buvant un verre de limoncello!
    Ti amo, Gassmann!
    Ti amo Risi!
    pierrre s.
    pierrre s.

    441 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    J'ai d'abord vu le remake avec Al Pacino, et j'ai adoré! C'est donc 'logiquement' que j'ai vu l'original, et je peux dire qu'il est de facture égal, Vittorio Gassman dégage un charme et un charisme au même titre que Pacino... la trame des deux films est senssiblement la même, sauf peut être la relation entre l'homme et 'l'enfant' qui est plus intime dans le second film.
    'Parfum de femme' est donc un superbe film, au quel Brest a eu raison de rendre hommage.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Grande maestria avec un VG ébouriffant de talent qui assène à la cantonade des butoirs de vérité à tout le monde. Il est tellement odieux qu'il en est touchant et force le respect. Il surpasse son handicap par sa verve et emmène tout le monde dans un tourbillon de folie.
    Tout se dit sans pudeur. La vérité et la douleur aussi.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Le film raconte le voyage du capitaine Fausto Consolo (Vittorio GASSMAN, 52 ans), aveugle et ayant perdu la main gauche suite à un accident militaire pendant des manœuvres, de Turin à Naples, via Gènes, Pise et Rome. Il est accompagné d’un jeune soldat, Giovanni Bertazzi, qu’il surnomme Ciccio (Alessandro MOMO, 18 ans et qui se tua en moto 1 mois avant la sortie du film en Italie). Avec un titre trompeur car, si le capitaine reconnait les femmes à leur parfum et leur odeur, le film comprend 2 parties, d’une part, le voyage de Turin à Rome, picaresque (où Fausto est outrancier et cynique avec les gens qu’il croise) et d’autre part, le séjour à Naples où le capitaine retrouve un autre militaire aveugle ainsi qu’une belle jeune femme aux yeux bleus, Sara (Agostina BELLI, 27 ans), amoureuse de lui, et au caractère mélodramatique ( spoiler: Fausto, qui se qualifie de « 11 de pique », refuse l’amour, qu’il prend pour de la pitié, que lui porte Sara
    ). C’est aussi un hymne au plaisir (Fausto fréquente les prostituées) et une satire de la religion [à Rome où Fausto rencontre son cousin prêtre qui l’envie (sic) et le bénit, et loge dans un hôtel où servent des religieuses]. Vittorio Gassman est extraordinaire dans son rôle d’aveugle désespéré et a mérité amplement son prix d’interprétation masculine au festival de Cannes en 1975 tandis que le film a obtenu le César 1976 du meilleur film étranger.
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