Votre avis sur Django le bâtard ?

4 critiques spectateurs

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3,0
Publiée le 5 décembre 2012
Il semblerait que la saga Django soit un réel bordel entre les différents interprètes, les différents réalisateurs, les Django qui ne le sont que de par leur VF, ect.
J'avais vu l'original de Corbucci qui je trouve est dans sa première partie est véritable bijou puis se perd un peu avec ces histoires d'attaque de fort, qui était assez brouillonne et finalement peu intéressante. Heureusement le film se rattrapait dans son final.
Cependant on avait déjà un putain de personnage. Le mec il se balade en traînant un cercueil derrière lui. C'est juste énorme.
Là dans ce film là il fallait faire au moins aussi bien que le cercueil. Bon c'est peut-être pas aussi bien, mais c'est bien stylé quand même : le mec plante des croix.
Que dire de plus ? On a un mec qui arrive, plante une croix avec le nom d'un mec et la date de sa mort. Le mec sort car forcément il est intrigué, il le bute froidement. C'est génial.
Cependant à aucun moment ce Django le bâtard n'atteint la force du film de Corbucci dans sa première partie. Ce dernier avant l'avantage du mystère. Mais on a quand même là un pur exemple de série B soignée, badass au possible.
Et il faut le dire : Django est un putain de personnage de cinéma. Le mec il disparaît comme ça, il apparaît, il tue. Il est ultra charismatique avec son poncho noir qu'il relève avant de tirer. Bref la grande classe.
Malheureusement je vais reprocher au film une petite baisse de rythme sur la fin. En fait l'histoire s'éternise alors qu'on sait très bien qu'il aurait pu buter ce mec comme un rien dès le début. Cependant chaque apparition de Django est un régal.
Ce film n'est certes pas le chef d'oeuvre qu'aurait dû être le film de Corbucci, mais ça n'en reste pas moins tout aussi sympa.
Bon je dois dire que je l'ai vu en VF, le dvd ne proposait que ça, mais qu'on avait une belle qualité d'image et qu'il y a des plans assez stylés. C'est pas mal torché comme travail. Si on excepte quelques faux raccords (genre le ciel qui passe de bleu azur à blanc à cause des nuages en 1s ça le fait moyen).
Du coup je regrette encore plus que le film de Corbucci ne soit pas égal sur toute la durée, parce que ce perso a un potentiel monstrueux. Quelque part il rappellerai un Snake Plissken.
Il faudrait que je vois d'autres épisodes, mais je crains qu'aucun ne me satisfasse pleinement.
2,0
Publiée le 26 novembre 2013
Tout le monde ne peut pas être Sergio Leone. Ici ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Outre un jeu ampoulé du personnage principal, un scénario fort mince, une intrigue brouillonne, un tas d'invraisemblances,ce western spaghetti se traîne avec lenteur et on parvient à s'endormir.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 1 avril 2014
Pour ne pas rompre le "charme" de la série des Django, Sergio Garrone, un réalisateur parmi tant d'autres sur le personnage, nous sert un spaghetti aussi fade que les autres Django. L'histoire ne dépasse pas le niveau de l'encéphalogramme d'une huître. Le jeu des acteurs est de l'échelon débutant. Anthony Steffen, acteur d'origine brésilienne qui a anglicisé son nom, incarne un Django froid comme un iceberg. Il n'est qu'une pâle imitation de Clint Eastwood et ne donne aucun relief à son personnage. Django poursuit une vengeance inexorable en tuant petit à petit ses adversaires. As du revolver, impitoyable dans son action, il arrive à distraire a minima. Il ne faut pas en demander plus. Déjà, le niveau des Django et autres Sartana ne pète pas bien haut et ce n'est pas ce nanar qui va le relever. Qu'ils soient d'origine italienne ou espagnole, les spaghettis n'ont que rarement fait preuve d'ingéniosité et d'une qualité cinématographique et scénique remarquable. " Django il bastardo" en est la parfaite illustration.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 25 avril 2020
Sortie au cinéma sous le titre "La horde des Salopards" dont Clint Eastwood reprend le personnage dans "l'homme des hautes plaines"
Western européen distrayant avec quelques bonnes trouvailles visuelles. Antonio de teffe n'est pas Franco Nero où C.Eastwood mais il fait le job, on ne s'ennuie pas. Intro avec des images d'époque plutôt sympa!
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