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Un visiteur
2,5
Publiée le 6 février 2012
Les critiques semblent élogieuses mais pour ma part, je me suis profondément ennuyée. Que de longueurs ! L'interprétation de l'actrice principale est attachante. Mais que de scènes ennuyeuses, inutiles et interminables...
Louise dort dans sa voiture (qui démarre quand elle le veut bien, et pourtant qu'on pourrait saisir...), elle a trois meubles sous une bâche dans un hangar, une petite valise de fringues, elle est femme de chambre d'hôtel et fait des ménages, elles est couverte de dettes. Elle se lave dans les toilettes de restaurant, se maquille parfois avec les accessoires de ses patronnes, siphonne le gaz oil des camions. Pour avoir un repas chaud, elle s'installe à une table qui se libère dans un self, et va se servir... De temps en temps elle va tirer un coup, ou s'offre une petite cuite à la bière. Elle a une hargne à survivre peu commune.
L'intéret qu'on porte au personnage tient beaucoup à la formidable Corinne Masiero, qui doit tenir là le rôle de sa vie, et le porte, l'incarne avec une stupéfiante vérité. Est elle nominée aux Cesars? J'espère.
Mais, le problème, c'est qu'on oublie de nous dire comment elle en est arrivé là, Louise. Pourquoi a t-elle quitté son mari; pourquoi a t-elle des relations aussi distantes avec sa fille; pourquoi a t-elle perdu son appartement. Ce n'est pas avec du misérabilisme qu'on fait un bon film, de même que ce n'est pas avec le spectacle le plus triste du monde, un chaton écrasé sur une route, qu'on fait un roman.... C'est un peu facile, de faire pleurnicher sur les SDF et les exclus. Heureusement, le film, solide, ne cherche pas à faire pleurnicher. N'empêche: il est bien difficile d'être en empathie avec Louise, alors qu'aux bons vieux temps du néo réalisme, on était en empathie avec ces héros dont on avait suivi le chemin de misère.....
C'est un film qui parait désespérant au premier abord, mais cette femme qui se bat, contre la société, contre elle-même et qui finalement gagne, donne une grande bouffée d'air, de courage, pour aller comme elle, de l'avant. Rien de glauque, que du quotidien, et de temps en temps quelques personnes, aimantes, aidantes qui permettent de continuer le chemin.
Je pense que le film n'aurait eu que peu d'intérêt sans la performance de Corinne Masiero . En fait le film ne vaut quasiment que pour cette sublime actrice . en effet pas de vrai scénario pour ce film clairement étiqueté "social". Ah si ... l'originalité est que pour un fois çà se termine pas trop mal. Je retiens donc la scène finale que pour ma part je trouve assez humoristique si l'on y réfléchit bien ... Un mot aussi pour la voiture ... un personnage à part entière !
La cinquantaine bien sonnée, une femme seule lutte contre la précarité. Petits boulots et cache-cache avec les huissiers forment son quotidien sordide et la contraignent à dormir dans sa voiture en attendant l’attribution d’un logement social. Tourné comme un reportage, ce film est d’un réalisme brutal pour dépeindre le côté impitoyable de notre société pour ceux qu’elle laisse à l’abandon. Si l’émotion est bien palpable, on se lasse rapidement d’un scénario qui ne tient pas la distance en répétant à l’infini le même message et les mêmes situations. Mention spéciale pour la prestation très réussie de Corinne Masiero.
Bof. Une histoire certes horrible et réaliste, mais un portrait de femme particulièrement détestable, qu'il eu été bon d'adoucir pour créer une empathie plus grande, même si on comprend tout a fait la démarche du réalisateur de ne pas en rajouter pour ne pas tomber dans le mélo (il faut cependant trouver un juste milieu). On subit le quotidien morose de cette femme a l'esprit combatif qui peine à aller vers les autres, et on s'ennuie ferme devant cette succession de scènes, malgré une actrice possédée par le rôle. Ennuyeux.
Je ne comprends pas l'engouement pour ce film. Est-ce la réalité sociale qui réveille les consciences paresseuses et culpabilisantes ? Certes de telles personne existent, et c'est très malheureux... Mais un film qui traite de ce sujet fort ne doit pas sombrer dans le pathos pour autant. Louise semble être un pantin dont le réalisateur se sert pour critiquer un système fragile et pourtant privilégié (quel autre pays dans le monde loge gratuitement une personne sans le sou ?). La scène où elle danse reflète parfaitement cette idée de Pantin. Et Nina Simone, la pauvre, doit se retourner dans sa tombe. Elle qui justement issue de milieux défavorisés a retourné ciels et terres pour les droits civiques ! Elle n'est pas restée muette. Il ne se passe rien dans ce film à part un happy end, et c'est dommage. Même la solidarité qui se reflète dans les relations de Louise est déprimante puisqu'intéressée. Triste vision du monde, je déteste le pessimisme au cinéma.
Film très brut et extrêmement prenant. Corinne Masiero que je ne connais pas trop colle vraiment au personnage de Louise. Louise cette femme abimée par la vie, pas très symphatique mais que l'on espère voir sortir de " sa galère ". Tout est traité avec pudeur et beaucoup d'émotion et laisse beaucoup de place à l'espoir. J'ai beaucoup aimé.
Petit budget, histoire sordide...et on tombe non sous le charme car Louise n'en a pas beaucoup, mais dans une empathie forte et permanente. Louise est un concentré d'humanité qui se bat, se débat au quotidien. Il y a des moments forts en permanence. Parfois vraiment durs, tantôt donnant confiance dans nos frères humains grâce à des gestes de partage. Un beau film en somme.
Sous le choc de "Louise Wimmer" ! voilà, c'est LE film qui me prend aux tripes! on ne connaît pas forcément les personnes en détresse…il ne suffit pas de vivre dans la rue pour avoir besoin d'aide! Poignant, réaliste et on se sent tellement inutile face à ce genre de situation parmi tant d'autres, voire pire ! La dignité, c'est ce qui nous reste…encore une fois, on est vraiment dans une société de plus en plus dure, individualiste, indifférente, matérialiste, et j'en passe…on est peu de choses !!!
Femme de ménage dans la dèche, Louise dort dans sa voiture et siphonne les réservoirs des poids-lourds. Cette plongée dans le quart-monde est filmée à la manière des frères Dardenne (caméra collée aux visages, dialogues réduits à l'essentiel). La thématique est un peu celle de "Rosetta", à ceci près que l'héroïne frôle la cinquantaine." Louise Wimmer" est encensé par la critique, ce qui ne m'empêche pas de trouver ce premier long-métrage de Mennequin un peu inégal. Il y a quelques temps morts, la critique sociale reste en pointillé. Superbe interprétation, notamment celle de Corinne Masiero. Un film au-dessus de la moyenne de ce que nous offre le cinéma français aujourd'hui. Mieux vaut éviter de visionner "Louise Wimmer" un jour de déprime, il va sans dire.
La liberté à un prix Derrière un bilan de notre société en live, j'ai surtout aime le combat de cette femme pour sa liberté qui choisi la difficulté de ses choix à la facilité de l'hypocrisie .
J'aimerais connaître l'âge de ceux qui n'ont pas aimé le film... Savoir de quelle condition sociale ils relèvent... Pour avoir bourlingué au travers des aléas de la vie, j'ai retrouvé dans ce film une hurlante réalité. Premier film de Cyril Mennegun et alors? Une réussite sur le fond et la forme. Il y a des fondus au noir en point d'orgue... instants de respiration et de prise de conscience. C'est sobre, les jeux d'acteurs, surtout celui de Corinne Maserio, sont plus que convaincants: Lors de cette danse, seule, acte libératoire, révolté... sursaut entre folie, désespoir et besoin de se sentir vivre! Un homme ose dire que c'est un film au féminin... mais concerne chaque sexe... La précarité, le retournement de fortune, faire exister un semblant social pour ne pas complètement sombrer: regardons mieux autour de nous, ce film nous y incite. Cette happy-end est dans l' ère du temps. Je repense là, à cet excellent ''Le Havre''... Le Cinéma ne nous offrirait-il pas un levé de voile sur le possible espoir d'un peu de bonheur et de regard positif sur la vie?