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    Louise Wimmer
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    3,6
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    232 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2012
    A la limite du documentaire, Mr Mennegun nous peins sans pathos ni artifice le portrait de milliers de personnes à travers le monde. Louise W. c'est l'histoire d'un combat pour s'en sortir, un combat pour la dignité, un combat pour la vie tout simplement. Corinne Masiero interprète tellement bien son personnage, qu'on en oublierait que c'est une actrice (ce qui renforce un peu plus le côté documentaire du long métrage). Film émouvant, dérangeant, des images sublimes et une Nina Simone qui nous trotte dans la tête longtemps après. Bravo C. Mennegun, Bravo l'équipe (C.Masiero en tête) et surtout BRAVO AUX VRAIS HEROS QUE SONT TOUS LES LOUIS & LOUISE !!!
    Emilie G.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    Corinne Masiero donne tout! Une interprétation vibrante, percutante, déroutante parce que sincère et vraie de la "Louise Wimmer" de Cyril Mennegun. Une scène 'rock' fabuleuse, où "Louise Wimmer" lâche tout, que j'appellerai "J'existe, je suis en vie, foutez moi la paix" est en fait un beau tremplin...vers la ville qui en fond... l'attend peut être... enfin! Montage particulièrement réussi, l'atmosphère reproduite est juste et transcrit subtilement la colère de cette femme qui veut vivre SA vie; le tout accompagné d'une BO qui nous fait autant vibrer que la rage de vivre de l'héroïne de Cyril Mennegun.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 décembre 2011
    Louise approche de la cinquantaine, elle a un boulot, quelques potes, une fille et malgré une apparence de vie ordinaire, elle a amorcé une dégringolade qui ne prendra fin que si elle trouve un logement. Depuis 6 mois, elle dort dans sa voiture et ses nombreuses convocations auprès des services sociaux, ne lui permettent d'obtenir que cette réponse douteuse "il y a des cas plus urgents que le vôtre", quand elle ne se voit pas opposer un cinglant "soyez moins arrogante !" Là, exceptionnellement, Louise s'autorise à craquer un peu "je ne suis pas arrogante, je n'en peux plus". Il faut dire que cette grande gigue n'a rien de la petite Cosette tremblante qu'on a envie de protéger et qu'elle met un point d'honneur, comme un dernier rempart à sa chute définitive, à ne demander l'aide de quiconque. Personne ne sait qu'elle est sans logement, sans abri, SDF, ni sa collègue, ni son patron, ses rares copains, la patronne du bistrot qui lui fait crédit, sa fille et l'homme qu'elle retrouve parfois juste pour faire l'amour et qu'elle somme de ne pas parler sous peine de tout gâcher. Louise ne parle pas, ne veut pas parler, elle aime danser et elle agit, et si elle pleure c'est seule, réfugiée dans sa grande voiture, dernière possession qu'elle ne peut perdre sous peine de sombrer irrémédiablement.

    C'est dire si on tremble pour Louise qui doit des sommes indécentes pour quelqu'un qui n'a plus rien que "quelques fringues qui se battent en duel" à l'huissier qui les réclame sans émotion, tout comme on craint le pire et on s'affolle lorsque sa voiture tombe en panne alors que son patron ne tolère pas une minute de retard, ou lorsque deux types qui n'ont pas vu qu'elle dormait à l'intérieur s'appuient sur la voiture. Et bien qu'elle ne soit pas d'emblée aimable de par son attitude revêche et son abord peu engageant, en suivant cette fille fière, sauvage, on la découvre, on fait sa connaissance et on se met à l'aimer et à vouloir qu'elle s'en sorte coûte que coûte.

    Venu du documentaire, le réalisateur propose donc pour ce premier film totalement réussi et abouti un cinéma ancré dans le social. Même s'il ne les revendique pas, lors du débat qui suivait la projection (un des plus enthousiasmant, détendu et drôle que j'ai vécu) il évoque néanmoins Mike Leigh et Ken Loach. Il ne s'embarrasse d'aucune fioriture, ni de barratin inutile, les images suffisent, parlent et racontent tout le poids de la détresse qui accable Louise qui pourtant ne courbe pas l'échine ni ne baisse les yeux. C'est aussi dans les détails que Cyril Mennegun frappe juste. Comment rester digne, rester propre, manger à sa faim quand on n'a rien que quelques euros à la fois ? Toutes ces "petites choses" qui paraissent évidentes quand on a la possibilité de les accomplir. Et sa Louise déborde d'imagination pour réussir à se laver, à faire un repas ou se procurer quelques litres d'essence.

    A une époque où chacun redoute de tout perdre et où le spectre de la pauvreté plane, il est facile d'entrer en empathie avec Louise voire de s'identifier à ce personnage. Comment ferions-nous, comment réagirions-nous si cela nous arrivait ? Comment une HLM perchée au 15ème étage d'une tour de béton peut devenir le rêve ultime de renaissance et permettre à une femme de lever un visage radieux vers le haut ? Cyril Mennegun le dit "ce qui persiste de beau dans ces quartiers, ce sont les personnes qui y vivent". On le sent sincère et concerné lorsqu'il le dit.

    Ce film ne sort que le 4 janvier (un grand jour !!!) mais je tenais à vous en parler déjà même si je le referai à ce moment là, et il sera un des grands chocs de 2012. Un réalisateur est né. Mais aussi, gloire à lui, il nous donne l'occasion de découvrir une actrice (sans doute connue des téléphiles) hors du commun qu'il filme avec amour. En tous points atypique Corinne Masiero est libre, libertaire, communiste, folle, une tornade d'un mètre 80 qui n'a peur de rien, qui peut être la plus ordinaire des femmes et la plus lumineuse des créatures. Une révélation comme il en arrive une ou deux fois par an, un corps, un visage, une voix. Nul doute qu'on va la revoir souvent, ou c'est à n'y rien comprendre !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    Un bijou absolu, la rencontre entre un univers, un réalisateur, une actrice et l'accord parfait. Bouleversant, jamais dans le pathos, je suis sortie de ce film avec une furieuse envie de crier et d'être heureuse à la fois, et ces derniers temps c'est plutôt agréable. La force de ce personnage et dans le respect qu'elle a d'elle même, elle ne reproche à personne, elle assume tout, dans les pires difficultés, une belle leçon de vie et d'envie. Corinne Masiero y est absolument bouleversante, une comédienne hors moule, ça fait du bien. Bravo, bravo, bravo pourquoi si peux de salles ?
    MODWYE
    MODWYE

    11 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2012
    Louise Wimmer est un vrai film de cinéma, qui scrute les visages, leur regard. Une intensité faite de vérité et d'intelligence émerge de chacun des plans du film. Le film raconte la dignité, la beauté de l'humain malgré l'espoir vacillant. Corinne Masiero, comment le cinéma s'est-il passé jusqu'ici de cette actrice puissante et radicalement juste? Le réalisateur a l'air de lui avoir donné toute sa confiance, comme Cassavetes avec Gena Rowland ou Fassbinder avec Barbara Sukowa. On renoue içi avec du beau cinéma qui filme de grandes actrices.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 octobre 2011
    Le réalisateur, qui a l'habitude du milieu du documentaire, en a malheureusement gardé les réflexes pour ce 1er long-métrage.
    L'histoire est certes émouvante mais il n'y a ni intrigues ni actions. Le film traîne en longueursss... Bon point : l'actrice principale incarne bien le personnage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2012
    A voir absolument!!! http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/09/06/a-la-mostra-deux-films-francais-loin-des-cliches_1568396_3476.html. Sortie le 4 janvier 2012. Patience !!
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