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ml-menke
42 abonnés
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1,5
Publiée le 18 juin 2012
Quand plus rien dans votre vie ne marche et même quand une aide vous viens et n'est finalement qu'un faux pas, cela donne Louise Wimmer. Le réalisme froid est parfaitement contredit par sa fin Happy end. Exceptionnel est un film qui se contredit entièrement juste par quelques plans.
Le thème du film est tellement fort et grave que ça n'a pas vraiment de sens de le critiquer sur son fond, Corinne Masiero incarne avec finesse cette misère sociale contemporaine.
Le film est intéressant par son histoire qui touche certaines personnes ! Elle ne perd pas le nord face à la situation ! L'actrice est impeccable de naturel et tient le film.
Portrait d'une quinquagénaire reine de la débrouille qui essaie de se sortir de la misère sociale dans laquelle elle semble s'enfoncer depuis sa séparation. C'est très bien car assez rare au cinéma et pas trop larmoyant, mais ça manque de perspective, un peu dommage. Heureusement, Corinne Masiero est formidable et vient rattraper ce manque d'envergure !
Pour moi ce film est sans intérêt. On passe son temps à voir les mêmes scènes soit une femme se laver dans les toilettes publiques, dormir dans sa voiture, faire le ménage dans un hôtel mais à aucun moment il n'est question d'une histoire, d'un passé. ce qui enlève une dimension à ce film. C'est vaguement abordé lors d'une scène très courte... On ne peut pas dire que l'actrice joue bien ou mal, elle ne joue pas. Il n'y a pas de scénario ni de mise en scène. D'un point de vue cinématographique c'est inconsistant. D'autres réalisateurs ont su traiter ce sujet comme Agnès Varda ou Jugnot avec Sans toit ni loi et Une époque formidable voire même Zabou Breitman avec No et moi. Mais ici, c'est d'une platitude désespérante. .
Magnifique film sur la précarité d’aujourd’hui. Portrait d’un personnage dessiné avec réalisme, énergie et pudeur, sans pathos ni misérabilisme et magistralement interprété par Corinne Masiero.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 30 septembre 2020
Louise Wimmer ne vaut pas vraiment le détour. Le sujet est de la plus haute importance au milieu de la crise économique. La performance de Corinne Masiero est plutôt bonnes et l'ambiance est adaptée au sujet. Mais c'est plutôt naturaliste et c'est comme un documentaire mais sans explorer les causes et les solutions possibles. Bien sûr vous ne vous attendez pas à avoir des réponses complètes mais dans le film il n'y en a aucune. Il n'y a pas une exploration plus approfondie des problèmes sociaux. Et quelques indices donnent l'impression que le fait d'être sans-abri est de votre faute mais pas un problème social. Il y a beaucoup de questions sans réponse sur la relation avec l'ex-mari, sa fille, ses dettes qui laissent un mystère et pas en faveur de l'héroïne...
On ne sait jamais pourquoi cette femme en est arrivée là, d'autant que moins que son ex ( mari ? ) semble bourré de fric . La mise en scène est prétentieuse, l'actrice passe son temps à poil , et la fin est grotesque.
Un film qui colle à notre époque, ce qu'on peut appeler la "nouvelle pauvret". Cette situation où le salaire ne permet plus, même à ceux qui travaillent, de vivre dignement....
Alors on est plongé dans la logique: travail= salaire= logement= dignité et vie sociale. Mais là, le travail à temps partiel ne permet pas même, cette logique.
On craint à tout moment que l'endettement, la voiture en panne, l'isolement, le "camping" fasse basculer notre héroïne....
Et puis NON ! Elle se bat, entre force incroyable et "blessures profondes" de la vie...
Je ne connaissais ni le réalisateur, ni Corinne Masiero qui contribue à l'émotion dans la rigueur, que porte ce film bouleversant !
J'ai ressenti les scènes de "sexe", comme un abandon total pour oublier la dureté quotidienne...
Nina Simone et sa voix si expressive entre alcool et tabac a toute sa place et il faut voir la joie profonde de Louise Wimmer dans sa cité HLM
Bouleversant de justesse et sans caricature, une vie "de merde" dans sa pire banalité. Une actrice scotchante. Un film que certains sous les ors du pouvoir seraient bien avisés d'aller voir...
Du jour au lendemain, tout peut basculer. Comme des dominos qui tomberaient un à un, la vie de Louise Wimmer va s'écrouler. Des facteurs comme le travail, la famille ou la maison vont s'évaporer pour laisser place à la précarité, mais aussi la rancœur. Contre une société qu'elle n'intéresse pas, et contre elle-même qui n'arrive plus à y croire.
Pessimiste mais pas fataliste, Louise Wimmer veut montrer qu'il y a de l'espoir au moment précis où l'on ne croit plus en rien. Pour sa première fiction (ressemblant par bien des aspects au genre du documentaire que le réalisateur affectionne), Cyril Mennegun a le désir de montrer une figure sociale pleinement ancrée dans l'époque actuelle. Ce qui arrive à Louise, tout le monde peut le connaître d'une manière ou d'une autre. Car aujourd'hui, une descente aux enfers est vite arrivée.
Le problème du film n'est pas le message mais plutôt ce qu'on voit à l'image. On suit tous les faits et gestes de Louise (très bien jouée par Corinne Masiero, qui confirmera ensuite son talent dans De rouille et d'os) dans ses moindres détails, ce qui rend l'oeuvre répétitive et un peu soporifique. Un court ou moyen métrage aurait été suffisant pour comprendre dans quelle tourmente le personnage se trouvait. Mais en faire un long reste néanmoins nécessaire pour pouvoir le diffuser vers le plus de personnes possible.
Enfin, on observe souvent cette femme se scruter dans les miroirs ou le rétroviseur. L'image que lui renvoie la glace montre quelqu'un de désemparé et fatigué. Louise Wimmer regarde ce qu'elle est devenue et en a honte. Pourtant, c'est une personne forte qui réussira à s'en sortir grâce à la solidarité des gens qui l'entourent, mais surtout grâce à son caractère en acier trempé qui n'a jamais rien lâché. Une belle leçon de vie.
A la limite du documentaire, Mr Mennegun nous peins sans pathos ni artifice le portrait de milliers de personnes à travers le monde. Louise W. c'est l'histoire d'un combat pour s'en sortir, un combat pour la dignité, un combat pour la vie tout simplement. Corinne Masiero interprète tellement bien son personnage, qu'on en oublierait que c'est une actrice (ce qui renforce un peu plus le côté documentaire du long métrage). Film émouvant, dérangeant, des images sublimes et une Nina Simone qui nous trotte dans la tête longtemps après. Bravo C. Mennegun, Bravo l'équipe (C.Masiero en tête) et surtout BRAVO AUX VRAIS HEROS QUE SONT TOUS LES LOUIS & LOUISE !!! Emilie G.
Un film vibrant, lumineux. Une interprétation qui vient des tripes. Louise Wimmer, c'est un regard neuf sur la faiblesse, les coups durs, la résistance, la survie. Rien de tragédique, cependant, car c'est à travers cette douleur que percent des rayons de bonté, des coups de main inattendus. Un film réjouissant car très très loin des stéréotypes navrants sur la précarité, tout est d'un naturel époustouflant. Foncez dans votre cinéma !
Ce film nous raconte le quotidien d'une femme seule (elle a quitté le domicile conjugal) employée comme femme de ménage et sans domicile fixe qui vit la plupart du temps dans sa voiture. La trame étant sa vie dans l'attente de l'attribution d'un logement. Les auteurs ont voulu faire une chronique sociale de ce qui aurait pu être un documentaire, D"ailleurs la durée s'y prêtait plus, le film étant plié en 1h15. Il est à noter que l'héroïne de cette histoire n'est pas seule malgré ses déboires. elle a des amis, des gens qui la soutiennent comme ils peuvent et même des amours. Le personnage est âpre, ce qui se conçoit face à la difficulté de la situation, cela un donne coté reportage assez intéressant, Les échanges sont sans fioritures, la méfiance est compagne de tous les instants, les lumières crues des aires de repos sont fatigantes... Globalement c'est bien rendu mais les auteurs de cinéma seraient bien avisés cependant de prendre des cours de mécanique, car on ne compte pas les films où les symptômes des pannes n'ont aucun rapport avec ce qui raconté dans les texte. Ici, un joint de culasse en fin de vie n'a pas les symptômes d'un mauvais allumage et d'un problème d'arrivée de carburant, et ne se répare pas au milieu de la rue en soulevant juste le capot, ceci pour l'anecdote. Par contre la scène du lancer d'autoradio m'est apparue totalement déplacée et incongrue et j'en cherche encore la signification. De même on ne s'attachera pas au personnage dont on ne sait rien de ce qui l'a conduit dans cette situation, mais c'est sans doute volontaire dans l'écriture, Le fait est là, j'ai besoin d'aide pas de pitié, et cela coupe court au voyeurisme de la médiocratie normalisée. Certes pas une production de consommation, mais je me demande tout de même quel est le public visé par un tel film.
Un film d'autant plus touchant qu'il ne nous "impose" pas les émotions: c'est une chronique sociale sans pathos. Le réalisateur a fait le choix -réussi- de ne pas quitter une minute son "héroïne". On la suit ainsi dans ses problèmes, mais aussi dans sa "débrouille" et ses rencontres humaines (ce n'est pas un film pessimiste ou désespéré), on ne sait pas vraiment comment elle s'est retrouvée dans cette situation (quelques clés sont données, mais peu nombreuses), sans que cela ne nuise à l'intérêt du film. Un mot encore pour saluer l'interprétation de Corinne Masiero, excellente.