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    Louise Wimmer
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    3,6
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    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2013
    Film coup de poing! celui là restera dans ma tête un bon moment, de par son sujet et par l'interprétation ahurissante de Corinne Masiero. Ce film vous prendre conscience de ce qu'est vraiment la misère, du moins le début de lma misère et comment chacun peut tomber aussi mal et aussi vite. Le courage et l'abnégation de cette femme vous donne une envie de se battre, de ne pas lâcher et qu'avec de la persévérance, tout peut arriver... A voir absolument.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    56 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2012
    Que dire.
    lionelb30
    lionelb30

    435 abonnés 2 590 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2012
    Vraiment pas drole cette vie de femme en galere.Sobre , brut et bien joue pour le role principal.Comme quoi un petit rien peu faire basculer une vie puis un toit redonner beaucoup d'espoir.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2012
    Une séparation destructrice conduit Louise dans la rue, plutôt dans sa voiture. Vivant d’un petit boulot à temps partiel et du système D, son seul bien, sa voiture lui permet encore de tenir de debout, de se loger, d’aller travailler et de s’évader grâce à Nina Simone qu’elle écoute sans cesse.
    Cyril Mennegun réalise ici son premier long métrage de fiction. Issu du documentaire, il prend une distance importante avec son personnage. Mis à distance de cette victime des temps modernes, nous spectateurs, ne sommes jamais pris en otage par un pathos lourdingue ou une sensiblerie pleurnicharde ; mais Louise reste une image sans réelle consistance. Victime de son passé de documentariste certainement, le réalisateur opte pour l’hyper réalisme ; son personnage devient trop brut.
    Et puis, trop peu de cohérence à mon goût dans la situation décrite. Des travailleurs pauvres, çà existe ; des salariés SDF aussi ; des gens dormants dans une voiture, bien sûr… Mais Louise Wimmer a un emploi de 24h/semaine, vit dans sa voiture, laisse des ardoises partout, vend exclusivement ses biens pour payer ses dettes, mange systématiquement gratuitement… alors qu’elle a un salaire et pas d’addictions… Mais que fait-elle de la centaine d’euros qu’elle gagne par mois ?... Pas crédible de tout, surtout que l’on nous livre une honnête femme ; un patchwork social mal ficelé. On ajoute des scènes de sexe pas toujours utile à servir le propos… Mais aussi une assistante sociale odieuse et démissionnaire mis en parallèle d’une assistante sociale dynamique et utile : raccourci flagrant et trop facile
    Reste un film qui a pour mérite de montrer des pans de la vie moderne. Mais surtout une très belle interprétation de Corinne Masiero. Dans son regard passe parfois l’usure de la situation, la fatalisme… On la reverra, j’espère…
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Presque la cinquantaine, Louise Wimmer survit depuis plusieurs mois dans une ville de l’est de la France, dormant dans sa voiture, assurant de son mieux un relatif honneur hygiénique et vestimentaire, intolérablement dépendante d’un arrogant patron d’hôtel où elle fait des ménages et de la petite humeur d’une fonctionnaire du Logement. Palliant chaque jour la noyade grâce à ses vagues alliés sociaux, de menus larcins, le jazz de son autoradio et son camarade de sexe, son portrait intimiste dévoile graduellement son passé, son désabusement familial, affectif et matériel, et suppose habilement les épisodes récents de son inexorable dégringolade.
    Véritable enseignement de l’épuisante lutte de chaque jour, de la pression constante, du cercle vicieux de l’acharnement des échecs et des complications lourdes et accablantes de chaque détail, ce film dénonce d’abord un monde précaire et précarisant. En parallèle leçon d’humanité, il montre aussi que pour peu qu’on soit moins marchand et individualiste, un détail ou un effort anodin suffit parfois à provoquer drame et douleur, ou au contraire à illuminer facilement un ciel qui en a un besoin vital.
    Il choisit l’humanisation du sujet par la pente sobre, confidentielle et attachante d’une héroïne peu préparée à ce destin. Le portrait poignant de son aventure personnelle fait briller son formidable courage, sa fierté, ses vertus et son cap, autant que son basculement harassé dans le vide progressif, l’abrutissement compensatoire et la possible chute dans le désespoir.
    Impossible de ne pas terminer en consacrant au moins un paragraphe à Corinne Masiero, qui porte ce film et se révèle juste gigantesque. Dans la froideur dure, l’usure, le défouloir, le craquage, la rage face à l’injustice et à l’imbécilité, dans cette solidité lasse et ses sentiments subtils, tangibles sans le moindre geste inutile, dans le bonheur respirable dès la plus petite bonne nouvelle, dans la force fière de faire encore bonne figure (cf la bouleversante scène avec sa fille), dans ses faiblesses expressives, dans le sens du respect et du juste, dans le visage beau et fragile, à la fois sec et tanné de fatigue, de détresse et de pauvreté.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 janvier 2012
    Un bien beau film qui secoue la merde pour s'en servir , un bien bon film bourgeois ou l' on peut s'identifier, un film bien-pensant ou l'on se demande si c'est pas une escroquerie tant rien ne nous parviens
    7eme critique
    7eme critique

    529 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2012
    Critique de la société d'aujourd'hui et de ces personnes qui se battent pour avoir un semblant de vie normale. "Louise Wimmer" dénonce un des aspects négatifs de notre société avec réalisme. La vie de cette femme de 50 ans est assez difficile, entre se morfondre au travail, boire une bière au PMU, et écouter Nina Simone en boucle dans sa voiture avant d'y dormir, elle est dans une impasse totale, où seul un appartement pourrait l'aider à partir sur une nouvelle base plus solide. Corinne Masiero joue très bien le personnage et nous emporte dans ses galères quotidiennes avec crédibilité. En revanche, on regrettera la durée du film (bien trop courte) et la fin, qui n'est peut être pas celle qu'on aurait aimé voir... Pour les personnes en manque de suspens, je vous le dis, il n'y en a pas, et c'est tout à fait normal, on n'est ni dans un thriller, ni dans un film d'horreur ou autres, ici c'est une dénonciation de notre époque actuelle, un drame qui aurait très bien pu être un documentaire. Le film n'a pas pour but de nous surprendre avec des rebondissements, mais de nous sensibiliser et de nous confronter à la réalité de certains ; et je dois dire que c'est assez réussi de ce coté.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2012
    Voilà un film déprimant, surtout si ça fait écho dans sa propre vie, surtout si des allocinautes vivent sur le fil du rasoir de la précarité. Corinne Masiero porte le film avec douleur et talent. Je ne vois pas en quoi il faudrait être choqué de son impudeur. Le film nous dévoile les petits riens, des petits gestes de la vie au quotidien ô combien invisibles et mécaniques quand on a un chez soi. On ne sait pratiquement rien de cette femme et le parti pris du réalisateur est respectable. Louise Wimmer ne veut rien dire et nous sommes comme les personnages qu’elle côtoie : nous ne savons rien de son parcours. La fin était quelque part prévisible ; je me disais quelle fin va-t-il choisir ? L’espoir ou nous laisser dans le doute et le désespoir ? spoiler: Ce fut l’espoir. Les dernières images nous cadrent des immeubles, des cages à poules celles qui s’érigent aux extrémités des villes et qui donnent le mot : la cité.
    À les voir, j’ai eu le cafard et pourtant pour Louise Wimmer, c’est le luxe. Elle a enfin ce qu’elle désirait tant. Cependant, cet espoir, cette étape dans la précarité est-il pour autant l’arrêt de ses soucis ? Evidemment, ce film n’apporte rien de nouveau, évidemment, des films qui nous racontent des histoires de personnages à la dérive, ça n’a rien de nouveau et alors ? Des films d’amour, il y en a à la pelle. S’arrête-t-on pour autant d’en réaliser ? Là, c’est juste l’histoire d’une femme, d’une chronique ordinaire. C’est vrai, ça n’a rien d’exceptionnel. Chaque être dans la vie est différent et même si cela semble être le même parcours, il y a nécessairement une nuance qui fait que c’est différent ou intéressant à écouter ou à découvrir. Le talent de Corinne Masiero conjugué au point de vue de Cyril Mennegun donne cette nuance à défaut d’apporter une autre dimension.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    A l'avenant du consensus, j'ajoute ma voix pour conseiller de voir ce film plein d'une justesse qui n'est pas du tout réaliste, issue directement du documentaire en copier/coller, mais oeuvre de fiction, clairement romanesque, construite, et portée par un vrai grand numéro d'actrice qui n'a rien à envier à une meryl strip ou autre comédienne d'outre atlantique. Son visage qualifié de "3D" par le réalisateur n 'y est pas étranger, car on évoque par la tournure que prend le destin de sa collègue blonde femme de ménage, le conditionnement social provenant du physique, certes pas forcément au centimètre près sur une pommette un sourcil ou même une jambe, mais sur les conséquences de ce que dégage le vécu d'un corps, des amas d'humeurs, etc. Louise ne donne pas à 100% la pêche, même si son aspect combattante remporte l'adhésion, mais elle saisit avec grâce un moment de bonheur personnel, sans analyse faussement poussée, ou lyrisme hors norme. Comme ça en devient sa grandeur, elle laisse sa trace, durablement je crois. Français. Actuel comme le quotidien. Éloge du peuple sans étiquette ni idéologie. Rare comme si ma voisine était devenu une star, et qu'elle habitait toujours le quartier. Chapeau bas l'artiste !
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Dans ce film, il y a une héroïne. Joué extrêmement bien, doux euphémisme, par Corrine Masiero. Premier premier film, premier premier rôle et premières émotions. Car au fond, la forme importe peu, on va a l'essentiel. On suit le combat acharné de cette femme qui veut s'en sortir toute seule, refusant toutes les mains tendues et qui veut seulement vivre, au sens littéral du terme. C'est tellement un beau témoignage, enraciné par une mise en scène viscéral qui promet à Cyril Mennegun une grande carrière.
    Ghibliste
    Ghibliste

    76 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2014
    La force de "Louise Wimmer" est d'être réaliste et de ne jamais tomber dans le pathos. Et pour cela, Corinne Masiero y met du sien, campant avec force un personnage écorché, particulièrement complexe, que l'on suit dans son quotidien de néo-SDF. Le scénario n'a rien d'exceptionnel, puisque c'est celui d'une vie que trop vivent, ont vécu, ou vivront, le film a donc plutôt un intérêt documentaire. Deux scènes m'ont particulièrement ému : lorsque Louise danse à en crever, et la scène finale, magnifique. A fleur de peau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 janvier 2012
    J'aimerais connaître l'âge de ceux qui n'ont pas aimé le film... Savoir de quelle condition sociale ils relèvent...
    Pour avoir bourlingué au travers des aléas de la vie, j'ai retrouvé dans ce film une hurlante réalité.
    Premier film de Cyril Mennegun et alors? Une réussite sur le fond et la forme.
    Il y a des fondus au noir en point d'orgue... instants de respiration et de prise de conscience.
    C'est sobre, les jeux d'acteurs, surtout celui de Corinne Maserio, sont plus que convaincants: Lors de cette danse, seule, acte libératoire, révolté... sursaut entre folie, désespoir et besoin de se sentir vivre!
    Un homme ose dire que c'est un film au féminin... mais concerne chaque sexe... La précarité, le retournement de fortune, faire exister un semblant social pour ne pas complètement sombrer: regardons mieux autour de nous, ce film nous y incite.
    Cette happy-end est dans l' ère du temps. Je repense là, à cet excellent ''Le Havre''...
    Le Cinéma ne nous offrirait-il pas un levé de voile sur le possible espoir d'un peu de bonheur et de regard positif sur la vie?
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2012
    Concis, efficace, ce premier film de Cyril Mennegun surprend par sa maîtrise globale et notamment par sa direction d’acteur. Ni emphase ni pathos mais une remarquable unité de ton qui suit la galère et la bataille que mène Louise, femme d’un âge certain, pour tenter de sortir de sa précarité. Corinne Masiero est une véritable révélation : on espère pour elle que cette mise en lumière tardive ne sera pas un one shot et que d’autres metteurs en scène seront inspirés par son grand talent.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2012
    Louise Wimmer est, en 2012, la version platine d'un film très moyen : Une vie meilleure. Si le seul point commun de ces deux films est la crise, c'est dans Louise Wimmer que son sujet est le plus maîtrisé et réaliste. Même si la protagoniste est une femme aigrie et que la dépression rend ses traits du visage encore plus secs, on est pourtant dès le départ de tout coeur avec elle, souhaitant qu'elle s'en sorte dans ce monde où sa voiture est devenue toute sa vie. Dans une ambiance assez jazzy, avec la voix de Nina Simone (qui s’avérera très lassante au bout d'un moment, faute de jouer le même morceau en permanence), le spectateur est donc invité à suivre le grand périple de Louise, qui souhaite à tout prix trouver un coin où dormir. Louise Wimmer révèle ainsi au grand jour Corinne Masiero, une actrice talentueuse, ainsi que le réalisateur Cyril Mennegun qu'on attend pour un prochain long métrage. (La critique complète est disponible sur http://alex-torrance.over-blog.com/)
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2013
    Je redoutais un film du genre "art et essai", avec de longs plans fixes, pleurnichard etc. La claque que j'ai prise n'en est donc que plus forte. Pas le moindre misérabilisme dans ce portrait d'une femme qui combat chaque jour, chaque heure pour sa dignité. Corinne Masiero est absolument extraordinaire, elle fait passer à merveille tous les sentiments de son personnage qui alterne entre les crises de désespoir et l'euphorie d'un instant de bonheur gagné. Le rythme, l'image, la bande son, tout est réussi. Un grand film qui condamne sans appel une société coupable de contraindre des êtres humains à vivre dans de telles conditions, et dans de bien pires encore.
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