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    Louise Wimmer
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    232 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2012
    Louise va mal, en rupture conjugale elle a progressivement rejoint ceux que l’on appelle les « sans domicile fixe ». De sa vie d’avant la galère on ne saura pas grand-chose, Cyril Mennegun voulant fixer l’œil du spectateur sur les fragments de journées et de nuits de ceux qui vivent démunis à côté de nous sans qu’on les remarque. C’est donc avec les yeux de Louise que l’on assiste au combat permanent que Louise doit entreprendre pour garder sa dignité. Louise est sans concession et son comportement peut parfois rebuter ceux qui veulent lui venir en aide le réalisateur montrant que dans ces moments-là on ne rencontre pas que des indifférents ou des salauds. Mais les attentes de ceux qui sont passés de l’autre côté sont à des lieux de ce que la plupart d’entre nous peuvent donner. La fêlure de cette femme qui refuse de ne rien lâcher au désespoir arrache souvent le cœur et l’on se demande comment nous-mêmes affronterions tous ces refus parfois accompagnés de petites humiliations. Le retour à la dignité passe obligatoirement par pouvoir se mettre un toit sur la tête. Cyril Mennegun insiste beaucoup sur ce fléau du manque de logements clairement identifié par le monde politique mais qui continue à se propager malgré les plans de sauvetage successifs avec leurs lois censées résoudre d’un seul coup un mal profond et très ancien. Louise qui enchaîne les petits boulots qui lui permettent tout juste de dormir dans sa voiture poursuit sans relâche cet objectif de retrouver un chez soi pour en finir avec cette vie sur le qui-vive où l’esprit ne peut jamais être au repos. Mennegun aidé de son actrice touche juste et profond sans jamais tomber dans le pathos ou les ressorts dramatiques qui pourraient faire sortir le spectateur du sujet. On est avec Louise du début à la fin et Mennegun nous oblige par écran interposé, pourtant assis dans notre confortable fauteuil a partager un peu de son quotidien. Véritable spot publicitaire pour une association comme le « DAL », le film se termine par la plus belle scène qui soit quand l’horizon s’éclaircit enfin avec le nouveau départ de Louise le sourire éclatant et les cheveux au vent face à la vitre ouverte de la voiture qui la conduit au logement tant désiré. Un premier film admirable porté par Corinne Masiero, actrice inconnue du grand public qui offre sa personnalité atypique à un personnage qui pourrait être la sœur inversée de la Sue d’Amos Kollek perdue dans Manhattan.
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 novembre 2012
    Constamment hanté par la voix envoûtante et entêtante de Nina Simone, un parcours du combattant qui ne sort jamais des sentiers balisés d'un certain cinéma social à la Eric Zonca mais qui reste sincère et profondément humain malgré une absence totale d'originalité dans son récit, transcendé par la présence animale de son incroyable actrice principale, véritable raison d'être d'un film inégal mais qui mérite que l'on s'y attarde.
    kingbee49
    kingbee49

    38 abonnés 606 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 août 2014
    Portrait de femme sensible sur fond de misère moderne, "Louise Wimmer " est malheureusement un film inégal. Certes, on a une photo aux couleurs chaudes, des cadrages soignés, une mise en scène sobre et épurée, s'attachant aux corps et visages. Mais le scénario semble se limiter à une exposition du personnage « en attente » alors que l'histoire de Louise semblait contenir un vrai potentiel plus dramatique, plus fort. Là, on reste au seuil de quelque chose. Mais Corinne Masiero est magnifique.
    aymericl
    aymericl

    18 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2012
    Un film très touchant sur le combat d'une femme qui essaie de sortir tant bien que mal de la précarité . Un film de société qui révèle assez habilement la situation de personnes n'arrivant pas à s'en sortir malgré l'accumulation de petits boulots. Une œuvre touchante !!
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    Film sur la précarité et portrait d’une femme solide et fissurée de partout. À part la belle interprétation de Corinne Masiero, un long documentaire sur la précarité, chiant et sans âme. Plusieurs critiques admiratifs, probablement bobos s’achetant de la compassion pour pas cher, ont déclaré ce film « sans misérabilisme » ! Alors c’est quoi un film misérabiliste ? « Nuit et brouillard » ? N’importe quoi ! Il suffit d’ouvrir un peu les yeux et son cœur pour voir ce scénario tout autour de soi, dans notre belle société libérale ; alors pourquoi nous pomper l’air avec une caméra en continuels gros plans ? Pour que nous comprenions bien que c’est un film intimiste ? Et certains abrutis de la pellicule font la comparaison avec Ken Loach ! Où est l’humour acide ? Où est surtout la dimension sociale et politique ? Un bon docu mais pas un film ! Avec mes excuses pour Corinne Masiero, actrice magnifique, qui est bien la seule à ne pas démériter.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2012
    Il y a 10 ans, on savait qu'aux Etats-Unis, des gens avaient un travail ET, ne pouvant se payer un vrai logement, dormaient dans leur voiture. A l'époque, la France était épargnée et un film comme "Louise Wimmer" n'aurai jamais existé. Depuis, vous savez tous ce que notre pays a subi et ce phénomène existe. D'ailleurs, il suffit de regarder les thèmes fréquentés actuellement par le cinéma français pour comprendre la situation dans laquelle est notre pays alors que s'annonce l'élection présidentielle : délocalisation ("dans la tourmente"), plan social ("les neiges du Kilimandjaro"), surendettement ("Une vie meilleure" et "Toutes nos envies"), etc. Donc, un sujet fort et, a priori, intéressant. Cyril Mennegun l'a choisi et c'est très bien. Après, comment le réaliser ? On retombe sur ce problème consistant à greffer une "histoire" sur un "documentaire". Il y a aussi le problème du risque, vu le sujet, de tomber dans le pathos. Comme d'autres avant lui, Cyril Mennegun a tellement réussi à éviter ce risque qu'il a pondu une œuvre totalement froide, dans laquelle ne s'immisce qu'à de très rares moments une parcelle d'émotion. Apparemment, ça marche très bien auprès de la grande majorité des critiques mais, pour moi, ça manque d'empathie, de sentiment, d'émotion. Dommage ! En fait, devant un tel film, on se dit qu'il aurait mieux valu carrément faire un documentaire plutôt que ce docu-fiction. Un intérêt pourtant : mettre en lumière dans un grand premier rôle Corinne Masiero, une comédienne qu'on avait souvent appréciée dans des seconds rôles, surtout dans des téléfilms. Et puis, il y a la chanson de Nina Simone, "Sinner Man", déjà utilisée dans de nombreux films, tel "Les regrets" de ... Cedric Kahn. J'ai tort d'écrire "de" Nina Simone car c'est, à l'origine, un negro spiritual. Et maintenant, j'ose : à votre avis, pourquoi entend-on cette chanson en boucle chaque fois que Louise est dans sa voiture ? La réponse ? Vous connaissez toutes et tous l'expression : "en voiture, Simone". C'est tout ! Et si, inconsciemment, cela avait travaillé l'esprit de celui, ou de celle, ou de ceux qui ont choisi cette chanson !
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2014
    Les précaires, les travailleurs pauvres, on les croise tout le temps et on ne les voit pas….

    Le film de Cyril Mennegun, « Louise Wimmer » a d’abord cette qualité : faire voir, obliger même à voir ce que l’on ne veut pas voir… Car il s’agit d’abord d’orienter les regards !
    Et c’est un TRÈS GRAND FILM à tous points de vue…

    Le scénario d’abord, sobre et sans pathos. Les plans ensuite, caméra à l’épaule, focalisant les visages… Le drame set soutenu aussi par le choix musical. Nina Simone la grande révoltée interprétant « Sinner man » (« Oh ! pêcheur où cours-tu tout au long de la journée? S’il te plait cache-moi, Seigneur, Je cours au rocher, tout au long d’la journée. (…) Le Seigneur a dit, vas au Diable, toute la journée… »)… Et cette chanson joue le rôle du coryphée, soulignant et amplifiant le désastre de la « guimbarde » dortoir qui rechigne à démarrer…
    Et puis la grandiose tragédienne Corrinne Masiero qui campe avec force, générosité et cœur Louise Wimmer … Sublime ce rôle servant personnage dansant sur la corde raide toujours à la limite de la séduction et de la répulsion… Elle vitupère, râle, ne baisse pas les yeux et n’éclate de rire que lorsqu’elle est ivre ! Elle use de tous les « trucs » pour maintenir le « paraître » si nécessaire dans ce monde de faux-semblants. Une grande dame !
    On le sait, aujourd’hui d’un coup tout peut basculer. Voir cette pauvre femme scruter dans le miroir ou le rétroviseur son visage désemparé et fatigué. Poignant!

    Le sujet est tellement brûlant, tellement présent, qu’il ne peut qu’emporter l’adhésion de toute la cohorte des faux-culs, des grenouilles de bénitiers ou des crapauds encartés… Ceux qui confieront après avoir encensé le film sur Allociné ou ailleurs : « oui mais comment cette femme en est-elle arrivé là? Pourquoi son mari et ses enfants l’ont quitté? Sous-entendu : sa situation est inhumaine, certes, mais ne l’a-t-elle pas cherché ??? N’en est-elle pas responsable ??? »
    Conclusion issue du palencéphale « Vraiment on ne peut rien pour ces gens-là ! »
    Ces saloperies de remarques insidieuses, ces raisonnements à la con, qui justifient le retour inévitable vers la cécité du cœur…

    En d’autres termes, aussi bon soit-il, un film n’éveille les consciences que modérément, très… Un soufflet qui retombe très vite. Et je le dis parce que je le constate… Les travailleurs à la rue sont de plus en plus nombreux et aussi de plus en plus jeunes… Les vieux dans cette situation crèvent très vite… Sous vos yeux, messieurs, mesdames qui avez tant apprécié « Louise Wimmer »…
    Bientôt on nous dira que c’est la loi naturelle !
    Que les forts gagnent du fric naturellement et que les faibles triment sans disposer du minimum vital…
    Et les travailleurs dormiront dans la rue… Comme en Grèce !
    Les « riches » iront verser quelques larmes en retournant voir « Louise Wimmer » dans un ciné-club… Ou boufferont leurs crackers, boiront leur bibine, en le regardant sur leur écran plat gigantesque…
    Ainsi va la mort !
    Pélynsse P
    Pélynsse P

    57 abonnés 489 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2012
    pas terrible
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2012
    Premier coup de cœur et première surprise de l’année. Louise Wimmer est un film qui marque. Est-ce parce qu’il est en plein dans l’actualité et qu’il fait un constat sans concession de notre société et de la crise qu’elle traverse ? Ou bien est-ce parce que son actrice (et tout le casting) est juste formidable ? Les deux à la fois, à n’en pas douter. Il y a bien longtemps qu’il nous avait été donné de voir un si beau portrait de femme. Que cela soit dans un premier film, et français de surcroit, est d’autant plus notable. D’entrée on s’attache à Louise. Et pourtant elle n’est pas forcément aimable. Mais son combat ne peut que forcer notre admiration. Elle tiendra toujours, sans jamais baisser la tête, avec quelques écarts parfois mais sans grande conséquence. Son seul but : s’en sortir en restant digne. Petites magouilles pour manger, se laver dans les toilettes des bars ou des stations services, ne pas voler, ne pas se plaindre, système D et débrouille...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2023
    Un Drame très âpre, avec peu de dialogues, écrit et mis en scène sans artifices, mais de manière très efficace par Cyril Mennegun. Le scénario très noir nous délivre des scènes dures ou émouvantes, nous montrant un état malheureusement réaliste de notre société contemporaine. Dans un rôle sublimement déchirant, Corinne Masiero révèle une force fantastique dans sa lutte contre la précarité.
    Sur une note plus positive , l'épilogue nous offre une chanson de circonstance avec la belle musique de Marc Almond et " The days of Pearly Spencer". 
    kibruk
    kibruk

    144 abonnés 2 542 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    "Louise Wimmer" retrace de façon réaliste le quotien d'une femme qui survit grâce à des petits boulots et vit dans sa voiture faute d'appartement. Un peu à la façon du cinéma social britanique (dont Ken Loach est le parfait représentant), ce bon film français montrant la réalité de travailleurs pauvres est ponctué de belles scènes fortes très bien soutenues par les chansons de Nina Simons. Il est toutefois dommage que le scénario ne soit pas plus étoffé pour gommer quelques incohérences potentielles ou zones d'ombres ( spoiler: si elle n'a pas d'argent pour manger ou payer de l'essence pour sa voiture, comment fera-t-elle pour payer son loyer ?
    ).
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Entièrement porté par une Corinne Masiero qui fait littéralement corps avec son personnage – c’est son premier grand rôle au cinéma, celui qui l’a fait connaître auprès du grand public – Louise Wimmer raconte l’histoire d’une femme dont on ne sait pas grand chose mais dont on comprend qu’elle a tout plaqué de sa vie d’avant. Désormais contrainte de dormir dans sa Volvo break, à l’affût permanent de quelques euros et adepte du système D, elle se bat dignement pour ne jamais perdre la face auprès de ses proches et de son entourage. Efficace, modeste mais sans révolutionner le genre du film social, ce premier long-métrage de fiction de Cyril Mennegun a récolté de nombreuses récompenses à sa sortie, dont le César du meilleur premier film.
    -Vinz-
    -Vinz-

    38 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2012
    J'ai trouvé la mise en scène trop imperméable. Beaucoup de mal à m'attacher à cette femme malgré l'épreuve qu'elle traverse. Mais quelques moments critiques m'ont ému et évidement le propos m’interpelle.
    pelu
    pelu

    17 abonnés 1 074 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2017
    malgré le combat tout à fait honorable de cette femme qui s accroche à la vie à l espoir et qui résiste aux épreuves de la vie et attend un nouveau départ par le biais d un appartement. je dois avouer que je me suis largement ennuyé par la lenteur du récit et cette tranche de vie pas forcément passionnante lourde et monotone. on apprend peu de chose de son passé et l ensemble reste floue. l actrice par contre incarne bien son rôle et la réalisation bien sale va biz. avec l ensemble. pas terrible malgré les bonnes critiques que ce film a reçu.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    116 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2012
    Louise Wimmer est un drame où une femme lutte pour remonter la pente. Une fiction noire, inquiétante et angoissante qui témoigne l'humiliation d'un être aux aboies. Seul bémol on sait pas grand chose sur le pourquoi de cette déchéance...
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