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Ciné2909
72 abonnés
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3,5
Publiée le 28 juillet 2014
Louise Wimmer constitue certes le portrait d’une femme tombée dans les affres de la précarité mais c’est aussi et surtout une photographie réaliste de notre société contemporaine. Au-delà du triste sort réservé à notre héroïne c’est en effet aussi l’occasion de découvrir un environnement hostile où l’individualisme et l’égoïsme des uns et des autres prend le pas. Louise est une femme qui refuse la pitié et est représentative d’une frange de la population plongée dans la misère mais qui fait tout son possible pour préserver les apparences perpétuellement à la recherche d’une bouée de sauvetage. Tout repose donc sur la comédienne Corinne Masiero plus habituée au théâtre qui se voit proposer là son premier grand rôle sur le grand écran et qui mériterait largement d’enchaîner avec d’autres.
L'enfer que vit cette femme au quotidien , son combat permanent contre la précarité et son épuisement face à tous ces problèmes matériels et humains nous font craindre le pire , mais heureusement cela se clôture sur une note d'espoir .
Le sujet est bien maitrisé, le film est techniquement irréprochable. J'aurai juste aimé un scénario plus dense. Il manque une " dramatique ". Ca reste un peu quotidien, furtif. Et intellectualisé. Cela reste un beau film mais je comprendrais qu'il agace ceux qui ont réellement vécu la mouise.
Une tranche de vie de merde comme on peut en voir régulièrement dans les journaux télé et autre documentaires qui font dans le voyeurisme. Un film pessimiste ou l'ennui prend le dessus mais qui finit heureusement sur une lueur d'espoir. A éviter sous peine de dépression aiguë, ce n'est pas le genre de film que je recherche quand je vais au cinéma.
Il ne se passe rien. La paupérisation que veut dénoncer l'auteur à travers une Corinne Masiero plutôt stoïque, ne donne absolument rien dans ce film sans intérêt.
Je ne comprends pas l'engouement pour ce film. Est-ce la réalité sociale qui réveille les consciences paresseuses et culpabilisantes ? Certes de telles personne existent, et c'est très malheureux... Mais un film qui traite de ce sujet fort ne doit pas sombrer dans le pathos pour autant. Louise semble être un pantin dont le réalisateur se sert pour critiquer un système fragile et pourtant privilégié (quel autre pays dans le monde loge gratuitement une personne sans le sou ?). La scène où elle danse reflète parfaitement cette idée de Pantin. Et Nina Simone, la pauvre, doit se retourner dans sa tombe. Elle qui justement issue de milieux défavorisés a retourné ciels et terres pour les droits civiques ! Elle n'est pas restée muette. Il ne se passe rien dans ce film à part un happy end, et c'est dommage. Même la solidarité qui se reflète dans les relations de Louise est déprimante puisqu'intéressée. Triste vision du monde, je déteste le pessimisme au cinéma.
Réalisé par un documentariste ce film décrit de façon scrupuleuse le quotidien d'une femme qui a perdu son mari et son logement. Un portrait de femme qui se focalise donc sur tous les gestes de nécessité d'une femme qui dort dans sa voiture, qui survit comme elle peut, entre ses jobs, l'administration, sa voiture et les toilettes publiques. La vraie force du film reste son interprète, de tous les plans, Corinne Masiero éclate de talent et de présence dans un rôle pas facile. Elle incarne à la perfection Louise Wimmer, entre ses détresses et ses appels à l'aide le personnage est aussi un être rugueux qui ne cache pas ses défauts (on en a tous) que les malheurs ne font (sans doute) qu'accentués. Un drame social juste et terriblement réaliste mais qui a les défauts de ses qualités... En effet Cyril Mennegun réalise un film au style trop documentaire, le septième art est ici absent de tous styles ; on évite le pathos mais le film ne raconte pas réellement une histoire, pas d'intrigue, pas de réel fil conducteur, à part suivre un femme dans un quotidien certe difficile mais qui coule de source en quelque sorte : dodo, toilette, boulot, paperasse, clope, ... De plus Louise Wimmer reste parfois trop antipathique, on la regarde sans réel attachement. Bref ça tourne en rond. Un film au fond pessimiste malgré un message d'espoir. Au final si ce film envoie à la face des spectateurs une certaine réalité il n'en demeure pas moins qu'il ne prend aucun risque scénaristique. Si c'est pour faire un "non-film" autant réalisé un documentaire. Par contre, au moins, on gagne la révélation d'une actrice qui possède un vrai talent.
On savait que ce film n'est pas un divertissement et on n'a pas été décu de ce côté là!. On aurait aimé écrire que ce film est un chef d'oeuvre, que l'interprète de Louise Wimmer, Corinne Masiero, est une nouvelle Léa Massari, que le réalisateur, Cyril Menneguin, en remontre aux meilleurs Irlandais dans la critique sociale sans limite, bref, on aurait voulu se mettre au diapason de la critique bien pensante et unanime. On n' a vu pourtant qu'un documentaire romancé de la vie de galère d'une femme, de caractère certes, mais avec qui on a beaucoup de mal à manifester de l'empathie ou éprouver de l'émotion. L'histoire, somme toute très banale, finit par nous ennuyer tant le scénario morne s'enroule lentement autour du quotidien de Louise et qu'aucune surprise ne vient réveiller notre attention. La qualité technique n'est pas en cause, le réalisateur connait son métier et l'image, le cadrage, le montage ne souffrent pas des défauts habituels des premiers longs métrages français. Le cinéma peut nous parler des difficultés sociales d'une femme en 2012, en France, mais qu'on nous propose un vrai scénario, une histoire, quelque chose à quoi s'accrocher, pas un voyage au bout de l'ennui.
Bof. Une histoire certes horrible et réaliste, mais un portrait de femme particulièrement détestable, qu'il eu été bon d'adoucir pour créer une empathie plus grande, même si on comprend tout a fait la démarche du réalisateur de ne pas en rajouter pour ne pas tomber dans le mélo (il faut cependant trouver un juste milieu). On subit le quotidien morose de cette femme a l'esprit combatif qui peine à aller vers les autres, et on s'ennuie ferme devant cette succession de scènes, malgré une actrice possédée par le rôle. Ennuyeux.
Louise dort dans sa voiture (qui démarre quand elle le veut bien, et pourtant qu'on pourrait saisir...), elle a trois meubles sous une bâche dans un hangar, une petite valise de fringues, elle est femme de chambre d'hôtel et fait des ménages, elles est couverte de dettes. Elle se lave dans les toilettes de restaurant, se maquille parfois avec les accessoires de ses patronnes, siphonne le gaz oil des camions. Pour avoir un repas chaud, elle s'installe à une table qui se libère dans un self, et va se servir... De temps en temps elle va tirer un coup, ou s'offre une petite cuite à la bière. Elle a une hargne à survivre peu commune.
L'intéret qu'on porte au personnage tient beaucoup à la formidable Corinne Masiero, qui doit tenir là le rôle de sa vie, et le porte, l'incarne avec une stupéfiante vérité. Est elle nominée aux Cesars? J'espère.
Mais, le problème, c'est qu'on oublie de nous dire comment elle en est arrivé là, Louise. Pourquoi a t-elle quitté son mari; pourquoi a t-elle des relations aussi distantes avec sa fille; pourquoi a t-elle perdu son appartement. Ce n'est pas avec du misérabilisme qu'on fait un bon film, de même que ce n'est pas avec le spectacle le plus triste du monde, un chaton écrasé sur une route, qu'on fait un roman.... C'est un peu facile, de faire pleurnicher sur les SDF et les exclus. Heureusement, le film, solide, ne cherche pas à faire pleurnicher. N'empêche: il est bien difficile d'être en empathie avec Louise, alors qu'aux bons vieux temps du néo réalisme, on était en empathie avec ces héros dont on avait suivi le chemin de misère.....
ce nest pas mon style de film mais ce dernier reste intéressant dans l interprétation de l actrice.tout repose sur elle. après l histoire n à rien d exceptionnelle mais le film est court donc çà passe bien.
excellent film avec une interprétation remarquable de corrine masiero qui est presque contemment présente à l'écran, le film porte bien son nom, sans jamais sombrer dans le misérabilisme, le réalisateur dépeint le quotidien d'une femme qui vit dans son automobile en attendant un logement et fait des petits boulots pour rvivre, mis à part quelques scènes racoleuses , le film est un témoignage de la précarité et de la difficulté de survivre quand on a tout perdu hormis la fierté
Le réalisateur, qui a l'habitude du milieu du documentaire, en a malheureusement gardé les réflexes pour ce 1er long-métrage. L'histoire est certes émouvante mais il n'y a ni intrigues ni actions. Le film traîne en longueursss... Bon point : l'actrice principale incarne bien le personnage.
Sans facilité ni démagogie, « Louise Wimmer » a le grand mérite de nous offrir le quotidien très précaire d'une femme d'aujourd'hui, interprétée avec talent et conviction par Corinne Masiero. Pas de complaisance, juste un regard bienveillant et juste sur ce beau personnage de fiction (mais l'est-il vraiment?), reflet éloquent de notre société actuelle et de la terrible situation dans laquelle vivent beaucoup de nos compatriotes. Après, je ne peux pas vous dire que cela m'a enthousiasmé ni même vraiment plu, d'autant qu'il ne se passe en définitive pas grand-chose, la quasi-absence d'explications pour justifier la situation de l'héroïne étant également un problème. Reste que l'on ne peut être totalement insensible à ce portrait ayant l'intelligence de ne pas tomber dans la sinistrose, rythmé de-ci de-là par le superbe « Sinnerman » de Nina Simone : il est bien de fréquenter parfois ce genre de films, quitte à en garder un souvenir très vague peu de temps après son visionnage. Méritant.