The We and The I
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183 critiques spectateurs

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Jean-Pierre H
Jean-Pierre H

12 abonnés 107 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 octobre 2012
Beaucoup de rythme dans ce film en vase clos, un autobus. Ici se détricotent une année de relations entre lycéens avec ses moments drôles mais aussi ses moments difficiles et toutes les difficultés de communication. Une bonne dose d'humour avec une bonne dose de réflexion, ça le fait bien!
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 20 février 2013
Réaliste et ne tombe pas dans le piège des clichés, malheureusement trop nombreux dans les films parlant des jeunes de cette tranche d'âge. Premièrement, le fait que ce soit des élèves du Bronx est très intéressant et ensuite l'idée du bus est un mouvement, le fait que l'adolescent évolue tout au long de ces années lycéennes, doit survivre à des épreuves, bonnes ou mauvaises. Voici, pour la bonne idée de ce film. Ensuite la plupart des protagonistes sont attachants, et surtout réalistes (j'ai adoré la comparaison avec "Entre les murs"). On trouve tout type d'èlèves, chacun avec son histoire à raconter. Très bien filmé et dynamique, on ne s'ennuie pas (bon j'ai le même donc c'est normal ☺). Je le conseille pour son message et la prestation originale.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 20 septembre 2012
Michel Gondry est assurément un stakhanoviste des écrans. Il n’y pas une année où l’on est susceptible de le retrouver à la tête d’un nouveau projet aux ambitions différentes. Touche-à-tout – clips, courts-métrages, longs-métrages, documentaire ou fiction, faces B, épisodes de série – qu’importe, cette variété montre que le cinéaste est un artiste multimédia et protéiforme. Rien de plus normal, alors, que The We And The I vienne participer activement de cette logique.
La suite est ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/09/20/the-we-and-the-i/
l'homme qui murmurait à l'oreille des chameaux
l'homme qui murmurait à l'oreille des chameaux

23 abonnés 166 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 28 mars 2014
Superbe film. Un budget inconmensurable, des décors grandioses, un scénario hors du commun, une réalisation hors pair, des dialogues fondamentalement subtils, des acteurs qui ne font qu'un avec leur personnage, et par dessus tout des doublages minutieusement syncronisés. Du grand cinéma d'auteur.
Extremagic
Extremagic

74 abonnés 484 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 juillet 2015
'tain le projet monstre, l'ambition derrière le truc : capter la réalité d'une jeunesse, après je dois dire qu'elle ne me parle pas trop, il y a des choses très vraies, enfin tout est très vrai, mais disons qu'il y a des choses que je ne connais pas vraiment, ou pas de cette manière là. Je pense au fond que c'est plus le portrait d'une jeunesse typiquement américaine, je suis pas convaincu qu'en France les ados soient vraiment comme ça mais l'esprit est là au fond et plus ça va mieux c'est, j'attendais un moment où ils ne passaient pas pour des connards, parce que tout le long on a vraiment affaire à une bande de tocards. Pis finalement tout le dernier acte est une remise en cause de tout ça. Et puis le dernier évènement, on sent vraiment que c'est la banlieue américaine, enfin c'est possible aussi en France mais je dirais que ça me parait moins plausible... enfin tout dépend. Après je dis que le projet est monstre parce qu'il a été réfléchi sur plusieurs années avec des interviews des acteurs qui jouent en gros leur propre rôle et tout ça ça contribue à rendre le film tout à fait vrai, tout à fait sincère. Après même si il y a beaucoup de contraintes on sent bien l'univers de Gondry par moments et pas qu'aux effets de caméra et à la mise-en-scène mais cet amour de la jeunesse. Parce qu'au fond tout ces persos même si ce sont de bien belles baltringues, on les aime bien. Je pense que c'est le tour de force du film, on arrive à aimer des personnages parfaitement antipathiques et même dans les situations où ce sont de gros connards parce que Gondry nous ramène à notre adolescence, à ce débordement où la magnificence se trouve dans les bêtises. Après voilà disons que j'aurais préféré que ça me parle plus encore, on passe une bonne partie du film avec des idiots et vers la fin on a une remise en question mais elle reste simple, j'aurais préféré qu'elle aille plus loin, peut-être en ajoutant des temps morts dès le départ, après je suis d'accord que ça colle avec les personnages mais justement j'aurais aimé des personnages qui soient moins idiots dans le tas et qui se dévoilent dès le départ parce que toute leur sincérité se dévoile à la fin. Mais c'est comme ça aussi des idiots avec des idiots et tu peux pas les calmer, t'en prends un en aparté et il pourrait presque s'intéresser à la métaphysique !
Jérémie Lorrain
Jérémie Lorrain

29 abonnés 12 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 septembre 2012
Sublime. Un film de 1h45 tourné dans un bus, il fallait oser. Et pourtant, au fil des blagues et du dévoilement des personnages, on ne voit pas le temps passé. A voir pour un bon moment.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 21 septembre 2012
Un bon Gondry, tendre et cruel, à l'image des ados du film.
Kilian Dayer
Kilian Dayer

116 abonnés 838 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 février 2013
Voilà qu’un réalisateur français sonde au plus profond l’âme de l’Amérique défavorisée. Oui, Michel Gondry, formidable cinéaste qu’il est, n’as pu s’empêcher d’illustrer un propos tenant de l’anecdote sociale en filmant une jeunesse New-Yorkaise en route pour les vacances scolaires. A ce titre, the We and the I fait figure de Teen Movie le plus sincère de tous les temps, le plus proche d’une réalité refoulée par l’image d’une Amérique luxuriante et de ses bataillons d’étudiants universitaires plein aux as et dont la seule ambition est la chasse à la minette. Bref, le film de Gondry est l’antithèse d’American Pie et autres breloques comiques qui n’illustrent que de belles et innocentes jeunes vies alors encore hors du système capitaliste américain. Ici, il s’agit d’une plongée dans les rues du Bronx, dans les bas-fonds de la plus emblématiques des métropoles de notre temps.

Les gosses sont grossiers, lookés pas l’un pareil que l’autre, les tensions montent et redescendent à mesure que le bus transportant cette jeunesse s’approche des diverses destinations. Certains sont les fauteurs de troubles, certaines sont les attractions des garçons, d’autres sont discrets, souffre-douleur ou indifférents au comportement de leurs compagnons. Tout le monde s’entrechoque, souffre, ri, s’émerveille d’amitié, se bouscule, s’amuse. Les préoccupations de chacun touchent parfois d’autres passagers du bus, les conflits naissent, les amitiés aussi. Gondry dissèque la jeunesse sous avenir des quartiers reculés de New-York en ne jugeant pas, en ne prenant parti pour personne, laissant s’exprimer les gamins dont il s’en entouré depuis trois ans.

Tous les interprètes sont non professionnels, et si l’on ressent parfois l’impression qu’ils récitent un texte appris sur le bout du pouce, ils peuvent aussi laisser quelques fois libre court à leurs personnalités multiples. Il va de soi que le film doit être vu en version originale, le doublage français étant qui plus est catastrophique. Oui, la force de The We and the I étant son immersion, difficile de juger en VF. Filmer en quasi intégralité dans le bus, véritable véhicule et chauffeuse des transports publics New-Yorkais, le film délivre également une très belle brochette d’images de la rue, de l’activité incessante de cette gigantesque et oppressante fourmilière humaine qu’est la Grosse pomme. Gondry ne se contente pas de filmer la jeunesse, il développe aussi l’attirail texto, réseaux sociaux et illustre son propos en mettant en lumière un personnage annexe qui tout le monde connaît et de qui viendra une nouvelle choquante à la vocation de rappeler à tout le monde ou chacun vit.

La jeunesse est innocente malgré sa grossièreté, son non-respect palpable de son prochain, sa propension à la frime et aux actes délirants. Oui, si Gondry filme une jeunesse dépourvue de certaines valeurs, je me suis senti touché par certains des personnages, aux comportements souvent très proches malgré le choc des cultures, que j’ai pu connaître. Le film démontre par ailleurs que la jeunesse indépendante et mal vue est la même dans tout l’occident, en Europe comme en Amérique. Un film anecdotique qui prend des allures de satyre sociale rudement bien construite, très sincère et proche d’une réalité que tous pouvons saisir. Beaucoup n’y trouveront qu’un brassement d’air, moi, j’y ai trouvé l’œuvre d’un génie créatif qui sait s’attarder comme il se doit sur les petites choses pour les faire exploser sur les écrans. 16/20
Peter Franckson
Peter Franckson

59 abonnés 1 184 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 26 septembre 2016
Le film relève du naturalisme et aussi du théâtre classique (unité de lieu et de temps mais on est à des années lumières de Shakespeare, Corneille ou Marivaux !) puisque il se déroule dans un bus que prennent des lycéens du Bronx et qui les ramènent à leur domicile après le dernier jour d’école. Les jeunes jouent leur propre rôle avec… 300 mots de vocabulaire, des blagues à 2 $ et leur doudou moderne, le téléphone portable. L’aspect documentaire ? Peut-être…
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 9 octobre 2012
Une tranche de vie dans un bus où se croise grand mère, ouvrier et principalement des lycéens. Les garçons se prennent pour des Caïds et les filles se prennent pour des petites madames... Mais au fur et à mesure que le bus va débarquer ses passagers, les histoires se dévoilent, les personnages se rapprochent et deviennent plus sensible...
Septième Sens
Septième Sens

88 abonnés 762 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 juin 2013
Le Moi est multiple et peut se comporter de façon étrange. Il varie en fonction des gens qu'il fréquente et a un intérêt primordial : se faire intégrer. Avec The We and the I (très bon titre), Michel Gondry troque ses joujoux et son univers inventif pour un bus rempli d'ados mal élevés. C'est le premier jour des vacances et les lycéens rentrent chez eux. Le film suit leur trajet, du premier arrivé au dernier sorti.

Le cinéaste français n'a pas choisi la facilité pour réaliser son dernier long-métrage. Filmé quasiment en huit-clos dans un vrai bus avec des acteurs amateurs, il aura fallu plus de vingt ans au réalisateur pour voir son idée émerger. À peine entré dans le véhicule, un flot de paroles sous un brouhaha incessant vient radicalement nous bousculer. Les répliques partent dans tous les sens et vont à deux cents à l'heure, on passe d'un côté à l'autre du bus avec un rythme qui se veut nerveux. Le pari difficile de Gondry est pour l'instant réussi.

Plus le bus avance, plus les lycéens se font rares. Les gags du départ qui assuraient l'ambiance laissent désormais place à la réflexion avec un propos intéressant : comment se comporte t-on en bande et pourquoi réagissons-nous différemment avec une seule personne ? De nombreux flash-back (dont on reconnaît la créativité de l'artiste) parsèment le récit ici et là de façon volontairement brouillonne et peuvent à la longue agacer. Le parcours continue mais le récit traine en longueur et nous remarquons avec une certaine frustration que le sujet n'est pas assez bien traité dans son ensemble. Le pari n'est donc qu'à moitié rempli.

The We and the I reste un bon film, original et novateur (même s'il comprend des similitudes avec Entre les murs). C'est à chaque fois avec un grand plaisir de voir Michel Gondry derrière la caméra, nous étonnant par ses choix artistiques toujours plus éclectiques.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 2 février 2013
On retrouve moins de folie et de poésie que dans les précédents films de Gondry. The we and the I est tout d’abord une très bonne idée : raconter l’histoire d’une bande d’ados à travers un trajet en bus… le concept est simple mais génial. Gondry est très inventif dans sa mise en scène. Le début est assez drôle et explosif puis cela devient plus profond… C’est simple, touchant et ca sonne vrai. En revanche, encore heureux qu’il nous fait sortir quelques fois du bus parce qu’on manque un peu d’air…
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 12 septembre 2012
« La communauté et l'individu » : voilà qui pourrait être un titre alternatif du dernier film de Michel Gondry. « The We and the I » est un excellent titre au demeurant, résumant la trajectoire du film dans son ensemble : on part d'une masse brouillonne d'adolescents bruyants et exubérants pour finir avec un seul individu, faisant le point sur lui-même ; lui qu'on aurait pris pour un petit caïd de lycée sans intelligence, il dispose donc d'une véritable sensibilité. Le propos tenu par Gondry avec ce film sidère autant par sa naïveté que sa banalité : les gens n'agissent pas de la même façon selon qu'ils sont en groupe ou seuls.

Cette assertion indiscutable est démontrée en mettant en scène une bande d'adolescents du Bronx dans un bus, et c'est bel et bien le bus qui est ici le plus important. Ca aurait pu être des vieux (mais ça aurait été moins romantique) et se passer n'importe où ailleurs (Gondry fantasme sur le Bronx, comme Dupieux sur la middle-class californienne ou Laugier sur les bouseux de l'Etat de Washington : déformation française de l'Amérique), mais ça n'aurait eu aucun intérêt sans le bus, un peu comme si privait « Cosmopomis » de sa limousine. Huis clos en mouvement, « The We and the I » tire sa maigre force de sa façon d'intégrer ses personnages dans l'intrigue, puis de les en retirer, pour parvenir à ses fins. En cela, le bus devient le territoire d'une communauté, duquel seraient exclus les étrangers (les autres passagers). C'est la seule bonne idée du film.

Pour le reste, on a affaire à un film qui fait semblant d'éviter les clichés. Il y a les brutes et la pouf (qui ont tous un petit coeur qui bat caché sous leur arrogance), le couple gay, les musiciens, le geek plongé dans son bouquin. La première partie du film est peut-être la plus intéressante car elle joue intelligemment de ces clichés (fondés) et dessine plutôt bien la cruauté des stars de la cour de recré sur les autres, soumis. Quand il creuse sous la surface, Gondry ennuie plus qu'il ne passionne, agace même parfois (l'histoire capilotractée du couple gay est horripilante) et « The We and the I » ressemble alors plus ou moins à un mauvais épisode de n'importe quel teen drama télévisé. Et s'avère donc frustrant car si Gondry a un univers affirmé et souvent de bonnes idées, ses films demeurent à moitié ratés.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 25 octobre 2012
Une des réussites de "The We and the I" repose dans la capacité de Michel Gondry à ne pas se laisser piéger par le concept qu'il propose (à savoir, filmer dans un bus pendant presque deux heures).
Gondry signe ici un film divertissant, amusant et cruel sur les rapports adolescents au sein de la communauté (un mot important ici), comme le renvoie son titre (le "nous" et le "je" dans le "nous").
Le montage est foisonnant et Gondry applique ici tout ce qui fait son cinéma (à savoir le bricolage, le "fait maison") dans les illustrations des histoires que se racontent ces adolescents. Ces illustrations sont les seuls "sorties" du bus que Gondry s'autorise (hormis le début et la fin du film). Un effet de mise en scène cohérent et réussi consiste à dévoiler les intérieurs extérieurs au bus dans le reflets des vitres de celui-ci, car il n'existe rien d'autre autour de ce bus.
Cependant, le manque d'enjeux et de points narratifs solides rend la troisième partie du film pénible, voire ennuyeuse. Si bien que le concept finit presque par tourner en rond.
"The We and the I" est un film à vivre sur l'instant, car il ne raconte rien, n'explique rien, mais fait embarquer le spectateur dans une réalité quotidienne (aussi bien amusante que cruelle), en passager tout puissant de ce bus et en voyeur de ses usagers.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/09/the-we-and-i.html
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 22 septembre 2012
J'aurais préféré le tram devant "The We and the I", "The breakfast bus" sauce Gondry.
Il y a 27 ans (ah oui, déjà, quand même...) John Hugues a définitivement posé le mètre-étalon de la chronique adolescente existentielle avec son Club du Petit Déjeuner. Depuis, tant et tant de réalisateurs ont voulu croquer, avec plus ou moins de talent, voir de réussite, les affres de la condition adolescente. Michel Gondry, consciemment ou pas, décalque le film-culte de 1985 : milieu fermé (le bus remplace la salle d'étude), un adulte symbolisant le pouvoir comme leur propre futur (la conductrice remplaçant le proviseur) et un panel d'ado "à problèmes" (pléonasme) : le rebelle, le geek, la bourgeoise, le pédé, le frimeur. Emilio Estevez et Molly Ringwald pourraient être les parents des ados de ce bus, et c'est bien là le plus grand souci de ce film. Malgré une interprétation assez juste et une réalisation fluide, ponctuée de jolis morceaux "bricolé" à la Gondry, ben... pas grand chose de neuf sous le soleil depuis 30 ans : l'ado s'emmerde, l'ado est mal dans sa peau et il voudrait bien être amoureux... Tout cela méritait-il le voyage...
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