A son échelle, ce trajet au sein d'un bus est un petit condensé social d'un quartier, autour de thématiques adolescentes. Mais l'ensemble, à la mise en scène amateur, est bourré d'inepties, de vulgarité, de rapports violents. L'interprétation et la doublure VF sont en outre désastreuses. Sans intérêt.
Sur une idée très intéressante dont la pertinence ne prend corps que dans le dernier quart d'heure se tissent des portraits démoralisants de jeunes décérébrés, agressifs et très mal dans leur peau. Bien plus "aie" que "oui"!
L’idée de départ était originale et nous promettait de belles rencontres, sur ce point on ne sera pas déçu. The We and The I (2012) nous entraîne dans le Bronx, c’est la fin de l’année scolaire, les élèves d’un lycée prennent une dernière fois le bus qui va les ramener chez eux. Cet ultime trajet, on va le partager avec eux, des élèves turbulents ou introvertis, on à droit à un véritable brassage ethnique où au fil du trajet, le bus va petit à petit se désemplir. Quasi intégralement tourné au sein d’un bus, Michel Gondry réalise un huis-clos original façon "bus-movie" où une multitude d’histoires viennent s’entremêlées, drôles et anecdotiques, entre moqueries, bizutages et histoires d’amour, les échanges sont variés et l’on prend plaisir à les voir évoluer au sein de ce bus bordélique, mais l’ennui c’est que le film fini aussi par tourner en rond, en effet passer 115 minutes au sein d’un bus s’avère long et fastidieux. Les acteurs (amateurs) ont beau être crédibles et certaines histoires touchantes, le film n’en demeure pas moins long. Si la reconstitution des passagers du bus (entre les cancres, les petites frappes, les victimes, etc) s’avère très réussie et renforce le côté docu-fiction, on regrettera cependant que l’ensemble puisse devenir lassant avant l’arrivée au terminus.
Avec ce huitième film le réalisateur Michel Gondry prouve une fois de plus son éclectisme, son originalité et son audace. Donc après le blockbuster "The green hornet" le voilà sur un film en quasi huis clos, dans un genre docu-fiction qui se passe dans un bus du Bronx. Malgré l'empathie qu'on peut avoir pour le cinéaste et son film plusieurs petites choses gênent tout du long du film... La première reste le cadrage et les faux raccords (reflets dans les vitrse dse équipes techniques), un détail si on peut faire abstraction. Ensuite il est surprenant de voir aussi peu d'adultes dans ce bus (il ne s'agit pas de ramassage scolaire). Par contre on peut saluer les acteurs, tous lycéens et amateurs ce casting offre donc des personnages ancrés dans le réel, pas de "beautés pures" qui magnétise l'écran ; tous ces petits jeunes assurent. C'est une sorte de voyage initiatique entre le lycée et leur quartier, où chaque individu doit agit et réagit vis à vis seul ou pas vis à vis du groupe. Les changements d'attitude sont intéressants ; Gondry dit ne pas avoir voulu faire un film sociologique, et pourtant c'est bien là le cas, c'est l'intérêt premier du film, d'où la présence des stéréotypes du lycéen. Par contre le scénario prend un peu l'eau au fur et à mesure. La petite vidéo d'une chute qui circule n'est pas assez risible tandis que la victime n'est un personnage trop "fictif" pour émouvoir ; c'est le plus gros défaut du film, toutte l'émotion dramatique du film repose sur lui. Gondry s'essaie à un exercice de style où il transpose une cours de récré dans un bus qui se vide petit à petit (normal pour un bus) ; on ne s'ennuie jamais, horrible et parfosi rigolo on suit le trajet entre tous ses jeunes auxquels on a bien du mal à avoir de l'empathie devant la méchanceté et le stupidité de la plupart. Un bon film, bancal parfois, mais parsemé de riches idées, autant dans la forme que dans le fond.
Après des films plus fantaisistes les uns que les autres (dont le dernier Soyez sympas rembobinez) et après un documentaire familial (L'épine dans le cœur), Michel Gondry le réalisateur français le plus américain, revient avec un road-movie très particulier. The we and the I, suit le trajet en bus d'un groupe de collégiens new-yorkais le jour des vacances scolaires et de la fin de cours. Le film, divisé en trois parties, est très agaçant de prime abord. Pour tout dire, j'en suis sorti très sceptique. Tous les archétypes d'ados sont réunis dans ce lieu clos et ils sont tous horripilants. Au fur et à mesure que le récit avance, on apprend à les connaître et à les apprécier (ou pas)... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-the-we-and-the-i-110040758.html
1h40 à bord d'un bus, et sans l'action d'un "Speed" ! "The we and the i" nous présente une dizaine de jeunes, tous plus irrespectueux, grossiers et débiles les uns que les autres, de quoi nous effrayer si le film s'est fixé pour objectif de refléter notre société (ou plus précisément la société américaine)... Ça prêche pas mal niveau dialogues, le doublage français est purement immonde (privilégiez la version originale), le scénario ne vaudra finalement pas un clou, et Michel Gondry ne nous fera nullement part de son originalité et de sa patte artistique (chose que l'on apprécie pourtant chez ce cinéaste). Aucun moment drôle, aucun moment touchant, aucun intérêt ! C'est plat, c'est vide, c'est irritant, bref c'est médiocre et à la porté de n'importe quel cinéaste en herbe. Il faudra bien du courage pour venir à bout de ce "The we and the i".
Ouh là là! Quel ennui! Ce film est un exercice de style, une heure et demi en bus avec une bande d'adolescents new-yorkais ni beaux, ni attachants, plus stupides et niais les uns que les autres. Les péripéties sont inintéressantes au possible à moins de considérer l'humour (?) potache comme un art majeur. Rien à sauver de ce désastre. Quel gâchis quand on a en mémoire le génie déployé par le même Gondry dans Eternal sunshine par exemple.
La première partie est horripilante, par ce scénario de sous ''American Pie'' en mode ciné indépendant et l'incapacité à transcender une histoire d'ados "affreux sales et méchants", si ce n'est par des artifices visuels. Au fur et à mesure que le bus se vide, le film gagne en profondeur et nuances et une appréciable rupture de ton permet une réelle émotion.
Michel Gondry ou le bobo qui découvre la banlieue. Bien sûr pas celle du 9-3, celle du Bronx, on a sa fierté d'auteur tout de même. Donc Michel Gondry découvre que des jeunes (du Bronx), ça chambre, ça humilie, ça agace, ça ne respecte pas grand-chose. Mais que quand ils sortent du groupe ils deviennent des gens sensibles. La belle affaire ! Qu'il vienne prendre n'importe quel bus de banlieue parisienne et il entendra les mêmes conversations et verra les mêmes comportements. Le dernier quart d'heure est plus intéressant mais l'heure et demie qui précède est une véritable purge. C'est de la vie ordinaire dans ce qu'elle a d'inintéressant, d'anecdotique, de plat. Il n'y a pas de mise en scène à proprement parler, les jeunes sont filmés par petits groupes tout à tour, avec quelques incursions dans leur vie hors du bus. La fascination de ce type de 48 ans pour les jeunes dans ce qu'ils ont de plus banal est affligeante. On est aux antipodes de la poésie d'un Wes Anderson, on est dans la platitude.
Avec toi ? Aller au cinéma avec toi ? Ah non, j'ai la gerbe ! Et quoi ? Il s'est passé quoi là-bas, bah vas-y raconte ! Quoi ? Trop bu ? Il était comment plus vieux, plus jeune ? Sans protection ? Non je ne veux pas que tu me joues un morceau ! Tu dessines bien, tu sais. Je suis trop timide, j'arrive pas avec les garçons. Personne ne me parle à part vous, et vous ne me dites que des vacheries. Grosse pétasse, vas te faire m/§&@%. Je te déteste pas, j'en peux juste plus de tout ça tu me suis ... / Un bus, NYC, la jeunesse, tout un univers implacable et sans pitié, sous les yeux de Michel Gondry, enfant timide et déluré d'un monde qui part dans tous les sens. Touchant et très très juste.
Il semble que peu de personnes ont laissé une chance à ce "The We And The I" et pourtant ce film est une vraie réussite. Un groupe de lycéens se retrouvent dans le même bus aux premières heures des vacances d'été. On assiste alors à une sorte de huit-clos dans un autobus où se dégagent les personnalités de chacun. Les acteurs sont tous amateurs et de vrais lycéens, c'est certainement cela qui crédibilise ce film. La hiérarchie du lycée prend encore forme dans l'autobus seulement quand chacun se retrouve seul face à lui-même au fur et à mesure que les étudiants descendent du bus, ce sont leurs vraies personnalités qui prennent le dessus. La tyrannie, le chaos et enfin "The I" sont les trois étapes de ce trajet en bus. Une vraie réussite. Seul petit bémol, c'est un film à voir absolument en version originale sous-titrée car les doublages français sont déplorables !
L'idée de base de confronter des jeunes dans un lieu unique (un bus), est une bonne idée au départ, mais les événements qui se passent ne sont pas des plus passionnants, seul la fin montre le vrai visage de jeunes paumés. Ça aurait pu être très intéressant, c'est raté.