Depuis quelques années, il n’est pas surprenant de voir ici ou là des films estampillés Grindhouse. Style de marque de fabrique cinématographique, remise au gout du jour par Quentin Tarantino et Robert Rodriguez, dans leur diptyque Boulevard de la Mort / Planet Terror, ou dernièrement avec Machete.Ces deux longs métrages avaient pour buts de rendre hommage à ce genre de cinéma, très en vogue de la fin des 60’s à la fin des 70’s et qui disparut quasi totalement avec l’apparition de la vidéo.
Alors un film Grindhouse, c’est quoi ? Tout simplement un cinéma d’exploitation. Un film dont les qualités artistiques, scénaristiques, d’acteurs, ou d’images sont presque abandonnées, dans un but d’exploitation rapide et peu coûteuse, destiné au seconds ou troisièmes programmes de Drive in américains. Le tout sur fond de mauvais goût, de perversité, de violence, de nudité et de sujets récurrents habituels au genre (blaxploitation, nazixplotation…).
En résumé pour faire un bon film Grindhouse, il faut une pellicule dégueulasse, un budget limité, des acteurs pourris, des litres de faux sang qui giclent grâce à des effets spéciaux approximatif et homemade, des filles à gros nichons, des arts martiaux, des flingues ou tout objet contendant disponible et un scénario tournant principalement autour de la vengeance.
Il faut aussi des personnages bien singuliers, avec une prédilections pour les nazis, les samurais, les black de ghetto, les zombies, les putes, les clochards, les bikers…bref, il faut que ce soit crade, dérangeant, pervers, et surtout, faut que ça saigne, faut ça flingue et faut que ça baise…
Emballez le tout dans une jaquette couleur craft avec des grosses lettre rouges, ou par un artwork 70′s un peu douteux, et le tour est joué !
Suite et article complet sur http://www.mauvais-genres.net/2011/09/13/run-bitch-run-bitch-slap-samurai-avenger/