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Un visiteur
4,0
Publiée le 30 octobre 2007
Adapter cinématographiquement ce roman d'Orwell est impossible tant l'univers décrit est dense. Mais si 1984 est tronqué, il n'est pas dénaturé dans cette version. On retrouve Big Brother, son implacable présence et le petit être insignifiant. Le personnage de John Hurt représente l'homme face au système qui l'exploite, il doit accepter cela ou mourrir. Je pourais en dire long sur le mal être qu'on ressent en lisant la version papier, tout viens du fait qu'a part les avancées technologiques, la relative paix modiale et la disparition du bloc soviétique, Orwelle a eu une prescience sur l'avenir de la terre : on vit dans un monde de terreur qui nous fait suspecter notre voisin, nous exploitons les uns et nous nous faisons exploiterpar d'autres et on se contente de ce qu'on a en disant qu'il y a plus malheureux. Le film raconte bien l'histoire du héro mais n'arrive que peu à faire ressentir ce sentiment de grand tout controlé par Big Brother. Finalement, ca reste une bonne approche pour ceux qui ne veulent pas lire. Mais, il y afort à parier qu'une fois le film vu, ils changeront d'avis.
Œuvre culte mise à l'écran qui est, malheureusement pour nous, d'actualité. Une vision d'anticipation pessimiste dont notre société s'approche indiscutablement de plus en plus depuis plusieurs décennies.
1984, cela faisait quelques moments que je souhaitais le visionner. J'ai été assez déçu car je pense que le film a plutôt mal vieilli... Je l'aurais visionné au moment de sa sortie, sans doute aurais-je été plus emballé, mais j’avais 3 ans... Ce livre totalement fabuleux mériterait une nouvelle adaptation mais sous la houlette de Michael Bay... Comme j'ai pu le lire, il est vrai que l'on a l'impression pour certaines scènes d'être immergés dans le monde du Pink Floyd.
Cette adaptation est vraiment nulle... Mais l'essentiel du roman c'est à dire le sentiment de peur, d'impuissance, mais aussi de révolte, tout ça est oublié. On ne ressent aucune émotions particulière en regardant ce film....
Aussi, pour ceux qui ont pas lu le livre, ça doit être trop dur de comprendre la situation du régime, l'Estasia, l'Océania et tout ça... C'est mal expliqué, mal traité. Le réalisateur a préféré inclure dans le film des scène du bouquin qui servent à rien, et il passe dans le même temps totalement à coté d'épisodes capitaux dans la vie de Winston. Enfin, même les passages de tortures ne sont pas trés réussis je trouve. Une déception totale, du début à la fin. C'est dommage.
Je viens juste de terminer le roman qui m'a beaucoup plus et j'étais curieux de voir son adaptation car je me demandais comment pouvait être retranscrit cet univers. J'avoue avoir été grandement déçu par cette adaptation...
1984 est un film sur l'annihilitation voulue par une classe dirigeante de la pensée, de l'esprit critique, de nos désir, et de tout ce qui nous fait homme chez les classes inférieures ; adaptation de Orwell. Mais voilà... le film date de 1984, et même si la réalisation est dans le ton du roman (décor minimaliste dépourvu de vie, couleurs grisâtres, dépressif, rythme aux antipodes de la passion, etc.), le style n'en demeure pas moins décalé, voire obsolète. En somme, pour l'époque, oui! Mais là, non! D'autant qu'en ce qui concerne le propos, les moyens utilisés en vue d'une annihilation de la pensée critique, etc., s'il en est question, se ferrait plus de nos jours par la consommation de masse et la surabondance frénétique!
Le livre d'Orwell m'avait carrément ébloui; ça fait quelques années que je l'ai lu, je ne me souviens hélas plus que de l'impression globale qu'il m'avait laissé. Un chef d'oeuvre. Mais le film... Bof! Les aspects à mon avis les plus importants tels que la peur, la révolte, le principe de la novlangue, la double pensée ou la nature de l'emploi de W. Smith, ne sont que survolés. Je pense que si on n'a pas lu le livre avant, c'est très dur voire impossible à comprendre entièrement. Le jeu des acteurs est plat, les décors sont vraiment moches (mais bon, c'est un peu normal au vu du contexte) et surtout très pauvres. Un film somme toute que je ne recommande pas; mais le livre, oui, 100 fois OUI!
film pénible, lent, laid. L'histoire n'est pas fidèle au livre, certains aspects sont masqués (le fait que Winston a déjà vécu un lavage de cerveau). C'est très décevant et impossible à comprendre sans avoir lu le livre
Film assez fidèle au roman, très bien retransmit, il manque juste quelques passages intéressants comme une conversation de Winston Smith avec un vieux prolétaire. Le film nous montre une autre façon de voir les choses, tel les « télécrans » que je ne m’imaginais pas ainsi.
Sachant que le roman d'Orwell est un chef d'oeuvre de réflexion philosophique sur la condition humaine, l'adaptation au cinéma se déroule plutôt bien; le côté oppressant de la société ultratotalitariste d'Océania et de Big Brother, le tiraillement entre désir de liberté et peur de l'anti-conformisme est bien rendu, notamment grace à la performance fantastique de John Hurt. La scène de l'interrogatoire, directement inspirée des mots d'Orwell, est impressionante. A noter que Richard Burton, excellent en monolithe à la solde du Parti, meurt juste après le tournage du film.
Je ne savais même pas que ce célèbre bouquin avait été adapté... "Etrange!", me suis-je dit, de n'en avoir jamais entendu parler...Téléchargeons voir... J'ai compris assez rapidement pourquoi ce film a été perdu au fond des chiottes de la mémoire collective. Outre l'esthétisme plutôt réussi, mais un peu lourd (d'un côté tout est gris et sale , de l'autre tout est coloré et naturel), l'intrigue, bien que basée sur un univers intéressant et visionnaire , ne décolle pas vraiment, la fin est ratée, la fille n'a presque pas de poitrine...C'en est trop! C'est raté.
On ne peut pas vraiment reprocher à une mise en scène d'un classique comme 1984 sa sélectivité: le film insiste sur les tensions entre individu et totalitarisme, bien rendu dans la scène de rééducation, par un certain minimalisme suggestif. On pourrait même soutenir que la grisaille contagieuse dans cet univers décidément bien terne est celle historiquement décrite dans certaines démocraties populaires et que le faire sentir à ce point pourrait même être une réussite du film, à une époque où la fin de la guerre froide n'étais pas évidente. Le personnage principal semble cependant trop falot et dépassé pour s'insurger contre la mécanique d'un récit trop linéaire. On peut s'interroger également sur la pertinence déjà de l'esthétique très "années trente" des séances collectives ou de l'écran Big Brothers, qui ont mal vieilli. Les trois notes d'Eurythmics, choisi par Branson pour faire un coup, sonnent creux. A quand une adaptation plus subtile sur la surveillance numérique?
Il y a des films qui vous scotchent 2 minutes apres le generique. Je le qualifie de film d'horreur au point de vue psychologique. John hurt (excel) tel un Alex (sans les artifices magistraux d'orange mecanique) subit quelque chose de vraiment eprouvant. J'en ai eu peur puisque ce film nou conserne tous. je n'ai pas lu le livre mais je suit certain qu'il doi l'etre tout autan. La vache c'est incroyable, ruez vous dessus si vous le trouver et bon courage devant votre ecran. (rip a richard burton en passant)