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fabrice d.
26 abonnés
1 510 critiques
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3,0
Publiée le 12 janvier 2018
Ce film a le mérite d'être fort, violent et psychologique. C'est un film gris aussi, tout est fait pour être conformiste et inintéressant, du mobilier à l'immobilier, des vêtements à la nourriture. Tout est pâle, froid, inconfortable et dur. Le film a aussi un peu vieilli, les scènes physiques bien que violentes, ont une puissance affaiblie du fait du jeu des acteurs un peu passé, des effets spéciaux un peu vieillot. Les longues discussions sont aussi un facteur qui peuvent gêner l'intérêt pour le film a moins d'avoir bien lu le livre. Dix fois plus fort que le Truman Show (comparaison peut-être un peu rapide) cette réalité Big Brother fait très froid dans le dos.
Bon... Voilà, on est loin ici de l'atmosphère terrifiante du roman de George Orwell, mais le principal mérite du film de Michael Radford réside surtout dans son interprétation. Le face à face entre John Hurt et Richard Burton (qui signe là son dernier film) est tout simplement éblouissant. L'espace d'un quart d'heure, on oublie le style parfois un peu trop académique de Michael Radford. Reste que l'essentiel de l'oeuvre de George Orwell résiste à l'adaptation. Le résultat final est puissant, sans toutefois renverser des montagnes. A voir pour John Hurt et surtout, pour l'incroyable prestation de Richard Burton.
Le scénario est clair : le totalitarisme, les dictatures qui embrigadent les populations, c'est mal! Bon, sur cela, on construit un film qui va nous démontrer cette réalité en puisant des sources un peu partout dans les dictatures qu'a pu voir Orwell en son temps. C'est finement amené, monté pour que votre imagination vous amène à la même conclusion que le film. Je ne ferai pas de spoiler, à vous de le voir...ou pas! A voir par tous, surtout ceux qui aiment réfléchir sur la condition de l'homme en milieu totalitaire plus précisément.
« 1984 », le célèbre roman de George Orwell, était un de mes livres de chevet quand j'étais adolescent. Ainsi, le passage d'un livre « culte » au grand écran pouvait s'avérer périlleux. Et il le fut. Cette adaptation cinématographique de Michael Radford est un effort louable pour transmettre la riche complexité de l'œuvre originale, mais elle échoue malheureusement à en capturer pleinement l'essence. Le choix de sortir le film en 1984, reflétant l'année du titre du roman, est historiquement pertinent et ajoute une dimension intéressante à l'expérience, mais pour un rendu si pauvre. L'adaptation est assez fidèle au roman, mais cette fidélité semble parfois trop littérale, manquant de l'indépendance artistique nécessaire pour transformer un livre en un film captivant. De plus, le film souffre d'un rythme lent et d'un manque de dynamisme qui le rendent parfois difficile à suivre, surtout pour ceux qui n'ont pas lu le livre. Je vous conseille donc de lire ou de relire ce très grand chef-d'œuvre de la littérature dystopique paru en 1949. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
N'ayant jamais lu le chef-d'oeuvre de Orwell je ne ferai aucune comparaison. Le film est très bon, les décors glauques et pouilleux sont magnifique (j'adore ça). John Hurt est magnifique notamment les scènes presque nu il est maigre et sale. La scène de torture à la fin est grandiose mais certains moments du film sont moins intenses, le discours véhiculer par le film est assez classique mais toujours important.
Adapter le livre d'Orwell étant une gageure, il faut féliciter Radford qui ne s'en sort pas si mal. Image sale et fade, qui sert l'histoire. Ni inbon ni doubleplusbon, juste plusbon...
Un film qui est sans aujourd'hui un peu "daté" mais qui est une bonne adaptation d'une oeuvre pas facilement adaptable ! . L'atmosphère du livre (pour ceux qui l'ont lu) est très bien rendu et cette histoire de "non-amour" impossible dans une situation de guerre où le monde est divisée est particulièrement bien menée . Alors oui on peut reprocher une certaine longueur de temps en temps mais l'interprétation est étonnante ainsi que la mise en scène qui elle plutôt fluide dans le déroulement du film . C'est pas du tout un rendu "intello" ce qui a pu sans doute gêner certains "cinéphiles" qui ne vont voir que des films "primés" dans les mauvais festivals qui durent 5h25 et dans lesquels il ne se passent rien à part le moment intense où le couple vedette regarde le plafond qui commence à s'effriter !!!!!! . 1984 est avant tout une histoire simple et effrayante alors pourquoi vouloir toujours descendre des films quand ces derniers atteignent leur but d'une manière accessible !!! Le cinéma est avant tout un moyen de transmettre de rêver et d'avoir des émotions ...et sans doute jamais de s'interroger sur le sens qu'on doit y mettre .
Critique en 2024, sur le film « 1984 », sorti en 1984, roman écrit en 1948 par Georges Orwell
Par rapport au livre, assez pesant et trop détaillé, ce film en noir et blanc, très épuré et stylisé à l’immense mérite de se focaliser sur l’essentiel du message et les peurs du totalitarisme d’après-guerre Michael Radford, dans une mise en scène austère, nous livre un futur sombre et inquiétant dans une atmosphère paranoïaque et oppressante, film fidèle aussi sur cette histoire d'amour impossible qui va s'avérer dramatique. Son univers photographique, très sombre, ses décors, ses effets spéciaux reflètent bien l’esprit de Georges Orwell en 1948 (3 ans après la fin de la 2ème guerre mondiale) Pour son dernier rôle, Richard Burton est impeccable et John Hurt est impressionnant spoiler: (bien que si vieux)
Comme toutes les dystopies, il a des intuitions excellentes : le fameux « big Brother is wathching You » spoiler: (extrait de la peur de l’époque de la TV) devenu culte, encore d’actualité plus de 70 ans après, relayée à notre époque par l’utilisation très développée de l’internet et de l‘IA . Certains ont en 1984, pointé la simplification du propos, notamment la « novlangue » (langue unique) pour se focaliser sur la « police de la pensée » . En cela le choix n’est pas mauvais car l’œuvre d’Orwell était très difficile à prendre en un « tout », la langue unique est devenue naturellement l'anglais et les guerres sont toujours d'actualité spoiler: (avec les avantages citées dans le livre)
tout ceci est fortement intéressant 40 ans après le film….
Évidemment, ceux parmis nous qui avons lu le roman, trouveront toutes les excuses qu'ils voudront pour decrier cette adaptation au cinéma d'un chef d'oeuvre de la littérature.
Mais ce ne sera pas mon cas. Certains disent, le film prend trop de liberté, c'est faux. Le film ne parle pas des principaux thèmes du roman, c'est faux. J'en passe. En sommes ce que beaucoup ont à reprocher à ce film, c'est d'être un film.
Mais rien ni personne n'enlèvera au roman de sa valeur. Au contraire. Le film illustre parfaitement l'esprit du roman. C'est une œuvre audio visuel, pas un écrit, comment voulez vous qu'il mette autant l'accent sur les détails de la pensée de Winston. ?
Il est très fidèle. Très pertinent. Très convaincant. La musique transcende le tout et vous transporte. Vous n'êtes pas dans le passé, vous n'êtes pas dans le présent, vous n'êtes pas dans l'avenir, vous êtes ailleurs, vous êtes autrement. C'est 1984.
Un film ennuyant, à dessein certes, mais ennuyant quand même. La déshumanisation ou en tout cas l'avilissement de l'homme et la privation de ses libertés fondamentales sont vraiment bien mises en scène.
Film toujours utile au parfait ignare ne connaissant George Orwell que de loin ou confondant avec le nom de son ami ; « 1984 » séduira toujours par son adaptation de l’œuvre et son univers avec ce couple pitoyable incapable même de s’avouer ses vrais désaccords - mais surtout, finalement; de se trahir !.. - ; bien souvent impitoyablement et effroyablement rongé par la jalousie tels leurs confrères de ce monde autoritaire ou les autistes tiennent les meilleures places ( & de plus incapables de prévenir les mouvements de leurs futurs concurrents ! ) ; et pire encore pour ce Winston Smith - Matricule 6079 - bien prétentieux comiquement adepte de ce vocabulaire spécieux sinon affecté tels ce nouveaux néophytes ( et puis d’abord essentiellement réservé à eux-mêmes par cette ambiguës Police de la Pensée ! ) et bien sûr victime du piège de Pyrrhus car réservant ces habituelles critiques & cet axiome - dignes de toute façon de cette ploutocratie dont-ils font tous deux finalement partie - « fou pauvre « : « Riche / excentrique » et/ou extravagant à ce fameux Big Brother qu’ils aiment vraisemblablement ( Selon bien sûr la juste conclusion de Stein ) et comme tout le film le montre, bien + que de raison… ( Visitez notre site "le feuilleton de la culture" ... )
L'histoire est excellente, évidemment, et l'adaptation d'Orwell assez fidèle, même si le scénario ne doit pas être toujours limpide pour ceux qui n'ont pas lu le livre. L'interprétation de John Hurt est remarquable, et celle de Richard Burton (dont c'est le dernier rôle) apparaît comme un contre-emploi surprenant. Cela dit, le refus du spectaculaire et l'académisme de la mise en scène confèrent au film une austérité qui anesthésie un peu l'émotion. Dommage, car le roman d'Orwell est non seulement une réflexion brillante, mais aussi une oeuvre bouleversante.
Film bon, mais il faut avoir lu le livre pour le comprendre entièrement, je pense. Il retranscrit bien les scènes du livre, les lieux sont tels que je les imaginais, les acteurs sont plutôt bons et l'ambiance révoltante est parfaitement adaptée. Un très beau film !