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Un visiteur
4,0
Publiée le 11 juillet 2011
Un très beau film, très réussi. Le sujet n'est pas original, mais la réalisation, l'image, le jeu des acteurs, sont tous emprunts de beaucoup d'émotions rentrées. Un délice.
Un film qui se laisse regarder, un bon sujet, des acteurs assez convaincants sur fond de maladie orpheline d'un jeune qu'un médecin, pour combler un manque, se prend d'affection. La transcription est juste, précise, sans trop enfin ce qu'il faut. On regrettera par contre, l’éventail trop large des situations qui nous éloignent du sujet, ainsi que la distance (volontaire) qui prive d'émotion le coté dramatique qui devrait être plus affiché. Un peu trop soft à mon goût pour marquer les esprits. 3/5 à découvrir !!!
Nul, ennuyeux, sans scénario. De plus, comment ose-t-on proposer un film avec une tellle bande son: plus de la moitié des dialogues sont totalement inaudibles!!! Cela devient d'ailleurs une plaie dans beaucoup de films français: il faudra bientôt exiger des sous-titres en français pour pouvoir les comprendre...
Voilà un film qui ne traite pas d'une amitié hors norme mais de la lâcheté. Lindon fait du bon Lindon dans un type de personnage qu'on lui connait bien. Le jeune Quentin tient bien la distance. Au final le film est beaucoup trop long et on finit par s'ennuyer assez rapidement.
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3,5
Publiée le 12 avril 2011
Cette insupportable maladie (la xeroderma pigmentosum) a inspirè la trame du nouveau film de Delphine Gleize, un sujet dèlicat traitè avec sensibilitè et optimisme! La rèalisatrice a abordè son histoire, ses personnages, avec une humilitè qu'on lui connait! Energiques et naturels, Vincent Lindon et le jeune Quentin Challal dynamisent ce film difficile avec aucun apitoiement et surtout sans aucun prêchi-prêcha! Pour le jeune Romain, son but est bien sûr d'accèder à cette "normalitè", ou du moins de s'en rapprocher au maximum, car il sait au fond de lui la fragilitè de son ètat et la menace de son existence! Et cette balade nocturne comme le chantait si bien Lèo Ferrè: "C'est extra, les maudits blues qui chantent la nuit, comme du satin blanc de mariè, et dans le port de cette nuit, une fille qui tangue et vient mouiller...C'est extra, c'est extra, c'est extra, c'est extra"...Un scènario qui aurait facilement pu verser dans le larmoyant s'il n'y avait pas eu la pudeur de sa rèalisatrice et le talent de ses comèdiens (Lindon surtout)...
Un beau film écrit avec beaucoup d'intelligence, de finesse, sensibilité, dans lequel l'émotion est présente sans sombrer dans le mélo. Vincent Lindon y excelle par son interprétation très juste d'un rôle qui l'a certainement touché.
Un drame de l’adolescence plutôt bien écrit et interprété avec finesse, loin du désastre de "Carnages", le premier film de la cinéaste. Reste que le traitement télévisuel est plutôt lisse et que l’ensemble manque quelque peu de punch. Vincent Lindon serait-il de surcroit abonné au mélo médical ("Ceux qui restent") et aux rôles de protecteur de jeunes hommes désespérés ("Welcome") ?
Difficile à cataloguer, ce film manque d'envergure et de profondeur et c'est dommage, car le sujet est magnifique... mais la réalisatrice s'enferme dans des huis clos difficiles à cerner et qui nous laissent parfois dubitatifs...
J’aime beaucoup l’acteur Vincent Lindon. Je me souviens que j’avais été très touchée par le film Mademoiselle Chambon, entre autres. C’était déjà un argument pour aller voir le film sans trop de craintes.
En résumé, c’est un professeur spécialisé en dermatologie qui s’occupe d’un garçon de 13 ans « enfant de la lune », qui ne supporte pas sur sa peau la lumière du jour. Le lien entre ces deux êtres est étroit, et le jour où le docteur sait qu’il va être muté, il n’arrive pas à le dire au garçon.
Difficile de ne pas être touché par le sujet, par cette maladie, lorsqu’on voit ces enfants, ces jeunes, marcher avec des tenues semblables à celles des cosmonautes, pour leur survie. Difficile de voir ces peaux criblées de grains de beauté, de taches de rousseur, belles mais dont on se dit qu’elles portent les manifestations du danger.
La maladie est envisagée par les protagonistes à la fois très pudiquement et très ouvertement et le film traite avec justesse de la difficulté d’être différent à l’âge de l’adolescence, lorsqu’on est malade, qu’on est soumis à des interdits vitaux et qu’on ne sait pas le temps qu’il nous reste pour découvrir tout ce qu’on commence à entrevoir.
Il y a des maladresses dans le film, le film semble un peu long, mais globalement les interprétations sont très justes.
Un film qui donne à penser à l’utilisation que l’on fait du temps, et à la valeur que l’on accorde aux choses simples.
Grosse déception. Malgré un sujet très fort, il y a un manque évident d'actions et le film est peu vivant, beaucoup trop de passage ennuyant. C'est dommage !
Ce petit échantillon de bons sentiments sans aucun rythme a pour seule et unique originalité la maladie de cet adolescent. On n'apprend cependant absolument rien sur cette étrange pathologie, le réalisateur préférant s'axer sur la sympathie semblable à une relation patriarcale entre le dermatologue et son jeune client sur un ton sombrant bien vite dans un pathos facile.
Désolée mais non... J'y suis pourtant allee pleine de bonne volonté, me disant que ceux qui n'avait pas aimé, n'avaient juste pas de cœur... Et bien non. Le film est mauvais, lent, sans rythme. Vincent lindon joue à être lui même, le jeune garçon est mauvais, le scénario aurait pu être bien exploité, mais même pas. La fin est à l'image du film. Insidpide. Je suis vraiment déçue.
Un sujet délicat et intéréssant dans ce film: "les enfants de la lune". Touchant par rapport au sujet, avec un Vincent Lindon convainquant. Cependant le scénario est lent et trop léger.
Dans ce film dramatique, David, interprété par Vincent Lindon est convaincant. Meurtri par la mort de son frère, il voue une passion sans limites pour son travail de chirurgien, mettant de côté une femme aimante et tolérante et deux enfants à peine suggérés dans l'histoire. Il passe tout son temps à étudier les maladies orphelines et soigne Romain qu'il connait depuis son plus jeune âge. Il a une affection particulière pour ce jeune patient, privé de son père et souvent livré à lui même. Atteinte d'une maladie incurable, Romain est un écorché vif et se hâte de découvrir des choses qu'il craint ne jamais connaître. Tout le film est porté par la relation patient/docteur et non par la gravité de la ois, les scènes s'essoufflent, la lenteur prend le dessus, certaines séquences deviennent sans intérêt. L'émotion ne vient pas. A retenir tout de même le bel échange musical des 2 principaux interprètes avec les paroles de Léo ferré "c'est extra".