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Un visiteur
3,0
Publiée le 28 septembre 2011
rogressivement, le film va se focaliser sur un seul de ces enfants, Romain, et surtout sur la relation trés étroite et trés intime qu'il entretient avec son dermatologue qui le suit depuis tout petit.perm Et ce médecin, chirurgien trés réputé dans le secteur de la recherche contre cette maladie, c'est Vincent Lindon qui l'incarne.
Et une nouvelle fois, l'acteur dont j'ai déja parlé récemment dans ma chronique du film Pater, nous montre une fois de plus l'étendue de son immense talent . En effet, que ce soit dans des rôles aussi éloignés que le maçon taiseux et ignare de Mademoiselle Chambon, ou ce médecin érudit, Lindon arrive à nous rendre ces personnages tellement humains, malgré leurs failles et leur faiblesses.
Ici, le médecin en question va se trouver totalement tiraillé par un cas de conscience car, en fait, il a été appellé à siéger à l'OMS à Geneve. Ce qui veut dire abandonner ses patients, et bien évidemment parmi eux, ce jeune Romain, avec qui il avait instauré une relation aussi intime. Ce médecin va d'ailleurs refuser d'annoncer la nouvelle à Romain, alors même que sa remplacante (la toujours craquante Emmanuelle Devos) est déja en place, et Lindon arrive à nous faire partager le moindre de ses doutes et ses trésaillements.
Tout n'est pas forcément à la hauteur de cette relation qui ressemble tant à un lien père fils, mais il n'empêche : La Permission de minuit est un très beau film qui n'a pas connu le succès public qu'il méritait à sa sortie. Peut-être que les césars l'année prochaine réquilbront la balance et rendront justice au moins à Lindon pour sa prestation dans ce film.
la chronique en entier ici :http://www.baz-art.org/archives/2011/09/15/21933499.html
Un film aux comédiens très justes et à la réalisation parfaitement maitrisée. La réalisatrice nous raconte cette histoire d’amitié avec une grande sincérité, sans jamais tomber dans le dangereux registre de la sensiblerie. On en ressort forcément ému, mais avec l’impression que ces émotions là ne nous ont pas été volées…
Une histoire peu ordinaire dans la vie ordinaire. Aucune scène pathos ou autre larmoyante, la réalisatrice a su trouver le bonne direction et une grande simplicité avec un film épuré au tempo assez lent. Vincent Lindon exploite l'étendu de son talent et sa capacité à se métamorphoser dans chacun de ses rôles.
Le scénario est très convenu et peine même à convaincre tant les relations entre le médecin et l'enfant semblent improbables. Mais pourquoi pas, on a donc une histoire ordinaire d'amitié entre un adulte et un adolescent, la maladie orpheline n'étant qu'un artifice d'originalité sans grand impact. L'investissement encore une fois remarquable de Vincent Lindon n'arrive pas à atténuer la sensation d'ennui qui se dégage de cette oeuvre morne.
Cette histoire d'amitié (qui se confond parfois à une relation père-fils) évite le pathos et s'appuie efficacement sur des personnages attachants et de très bons interprètes plus que sur une mise en scène sobre.
Le sujet du film est dramatique, il parle de la maladie infantile, une forme d’allergie au soleil connue sous le nom de Xeroderma Pigmentosum. L’histoire se raconte au travers d’une jeune ado de 13 ans, Romain, et de David chirurgien qui le soigne depuis que le garcon a 2 ans. Les deux hommes sont proches, très proches. Romain loin de son père se confie à son médecin devenu au fil des temps un ami, un confident. Leurs relations ne sont pas toujours faciles, le jeune garcon est parfois odieux avec son entourage. Mais le jour ou David part travailler ailleurs. La séparation est loin d’être facile.
Vincent Lindon est émouvant, sobre et bourru. Il est parfait tout en retenu. Romain est joué par un jeune acteur Quentin Challal est magnifique, le rôle de ce jeune garcon prêt à profiter de la vie, conscient de ce qui l’attend. Quant à Emmanuelle Devos, elle est parfaite comme à son habitude. Un film dramatique mais jamais pathos,
Un peu de longueurs mais vite oubliées par le magnifique duo d’acteurs et leurs complicités !
Un film beau, sensible à voir (comme moi en dvd si vous avez raté le grand écran !)
film émouvant en perspective, et Vincent Lindon (cerise sur le gâteau). Et bien, quelle déception ! film décousu, scènes hachées, dialogues entre les jeunes inaudibles, bref, déception sur toute la ligne ! je regrette le prix de la place.... A oublier bien vite...
j'avou que je me suis un peu ennuyé, (je pardonne, c'est la spécialité du cinéma francais), mais le film raconte tout de meme une histoire intéressante et touchante, les deux acteurs principaux étaient excellent... j'adore lindon!
Très joli film sur les relations entre un médecin et son jeune patient, un "enfant de la lune" qu'il suit depuis sa naissance. C'est une fiction, avec des accents documentaires aussi, sur cette maladie génétique particulièrement difficile qui interdit aux enfants de s'exposer à la lumière du jour sous peine de développer des cancers. Romain vit donc la nuit, surfe sous les étoiles, et reçoit ses copains dans sa chambre aux vitres anti-UV. Quand il sort, il doit enfiler une combinaison digne d'un cosmonaute en exploration lunaire. C'est un ado pas tout à fait comme les autres, bien que... Son médecin, David, est comme son père, son confident, son ami. Entre ces deux-là, une telle confiance s'est nouée que lorsque David annonce sa mutation professionnelle, c'est tout un monde qui s'écroule... aussi bien pour Romain mais peut-être plus encore pour David, extraordinaire Vincent Lindon. Ce film touchant trotte longtemps dans la tête après visionnage. A découvrir, de préférence la nuit !
Pourquoi seulement *** de la part des spectateurs d'habitude plus affutés. Ce film mérite une meilleure note car les thèmes évoqués sont forts (la mort, l'amour, l'amitié), c'est pour cela qu'on va au cinéma. Les acteurs sont sublimes. Dans la scène du pot d'Adieu, Lindon rivalise avec le Depardieu de "je n'ai rien oublié", pas de texte mais quelques secondes de pure magie. Juger le jeu de Quentin Chalall, c'est comme essayer de critiquer Lionel Messi ou Picasso, on n'a pas encore trouvé les mots. Il est. Le peu de musique tombe parfaitement comme le pli d'un pantalon. Ne serait-ce pas le film parfait pour un César? Les à-côtés, les décors (la ville, les dominos, le rugby, la grotte) rendent le film cinématographique. Le raté, car il y en a un, c'est la prise de son. On a du mal à comprendre les dialogues. Oui, ça fait moderne de ne pas articuler mais s'il faut tendre l'oreille... c'est pénible. Dans la vie, on ne parle pas si mal.
Voilà un film touchant, parfaitement interprété surtout par Vincent Lindon toujours excellent que se soit en maçon ou en médecin, une histoire simple sans clichés.
J'ai aimé. L'écriture, concise, précise de D.Gleize, les rapports de l'autre à l'A-normal; la sensibilité exacerbée de cette relation rendue palpable par les cadrages tronqués, les dialogues brouillés, quasi inaudibles parfois mais qui subliment tellement fort la complexité de notre cette rencontre. Un film fort, qui interpelle le plus profond de nous même: l'obscur.
Un film au sujet très intéressant, mais auquel, bizarrement, je n'ai pas réussi à accrocher. Je n'ai pas aimé le jeu de Quentin Chellal, et la réalisation m'a paru un peu brouillonne. Cela aurait pu être très bien, vu que Vincent Lindon est très bon (comme dans Welcome ou Pour elle), mais cela aurait pu être très chiant (comme La moustache), mais c'est entre 2. Dommage.
Un sujet très rare sr nos écrans (les enfants lunes), des acteurs parfaits, des dialogues bien amenés mais un rythme un peu lent qui finira par nous faire trouver le temps long durant la dernière demi-heure. Dommage.
un film plein d'émotion qui evite de sombrer dans des clichés ennuyeux ou dans le mélo. Bien interprété, cefilm nous plonge dans un univers de medeciins où l'on découvre l'attachement du praticien pour son patient et sa lacheté. Malgré tout, il manque une pointe d'audace pour nous eblouir et nous séduire davantage et peut etre quelques seconds roles plus pertinents ou plus réalistes. En fait meme si on ne peut rester insensible à un tel sujet, le film, lui ne restera pas dans la mémoire collective