Peut-être un peu généreuses, ces quatre étoiles n'en sont pas moins méritées ne serait-ce que pour la nuance et la sensibilité qui se dégage de « La Permission de minuit ». Alors que Delphine Gleize aurait pu tomber 1000 fois dans le pathos et la lourdeur, voilà que se dégage dès le départ une touche, une douceur parfois étrange et ô combien agréable, permettant de ne jamais rendre pénible ou énervant ce thème de la relation entre médecin et patient, la question de la maladie étant en définitive un thème parmi d'autres abordés ici. Il y a ainsi quelque chose de très juste qui se développe tout au long de l'oeuvre, nous permettant de toujours rester concerné par l'histoire qui se déroule devant nos yeux, le tout porté par plusieurs beaux personnages, fort bien interprétés notamment par Vincent Lindon, Emmanuelle Devos et Quentin Challal. Et si certains trouveront probablement le résultat un peu froid, cela était probablement le meilleur moyen pour que « La Permission de minuit » apparaisse aussi crédible et convaincant à nos yeux. Une jolie réussite.
Cette jolie histoire a le mérite de nous faire découvrir la maladie des "enfants de la lune" et nous montrer l’évolution de cet adolescent atteint donc de XP à la recherche d’une figure paternelle à travers son médecin qui le suit depuis plus de 10 ans, ainsi que la dévotion du docteur (qui sera marqué à jamais) envers son patient, et comment chacun surmonte tant bien que mal la déchirure de leur séparation. Certaines répliques sont marmonnées, j’avais donc, à la longue, la flemme de passer mon temps à les réécouter. Cependant, il manquait au film un je-ne-sais-quoi qui aurait pu le transformer en perle véritablement attachante.
film ayant pour thème la relation d'amitié entre un médecin et son jeune patient atteint d'une maladie rare et incurrable "les enfants de la lune" j'ai été déçue par ce film déjà le son est médiocre paroles inaudibles je n'arrêtais pas pendant tout le film de régler le son pour essayer de comprendre les répliques, ce qui enlève beaucoup Emmanuelle devos n'est pas très juste film ennuyeux malgré le sujet interessant
Pourquoi je n’arrive pas à apprécier ce film qui traite d’un sujet rare comme à l’image de cette pathologie : XP ? Sans doute parce que la mise en scène, le chemin scénaristique pour illustrer cette histoire sont un peu vides et au final assez insipides. Sans tomber dans le pathos ou la guimauve, ce film aurait mérité d’être plus dans l’émotion. Et je n’ai rien ressenti. Je suis resté à distance, froid comme les blocs opératoires. En plus, l’ingénieur du son participe à cette frustration, je ne sais pas si c’est l’âge, mais Vincent Lindon m’était par instants inaudible. Sensation désagréable d’être en alerte pour comprendre les dialogues. Enfin, tous les personnages à l’exception de Emmanuelle Devos ne suscitent aucune empathie... même l’enfant de la lune, c’est dire. Film qui est passé inaperçu, je comprends...
Désagréable impression d'avoir un bouchon dans chaque oreille...y avait il un ingénieur du son dans l'avion ? J'ai passé mon temps à tendre l'oreille puis à baisser le son, puis le remonter...difficile du coup à se laisser emporter par le propos qui m'a pourtant semblé intéressant. Jeu d'acteurs inégal...ils semblent s'ennuyer...la plupart du temps...moi c'est sûr je me suis ennuyé !
Un peu comme un bon vin complexe servi dans une assiette plate et avec une paille...difficile de juger...
UNE LUEUR DANS LA NUIT. C'est quoi ton histoire Delphine? Le médecin et l'enfant, le médecin et son successeur, la maladie, la première expérience sexuelle.... La guerre est déclarée et la guerre est perdue. C'est dommage.
Cette comédie dramatique relatant l'histoire d'amitié entre un thérapeute et son jeune patient est d'un ennui mortel. Le sujet était pourtant intéressant mais force est de constater qu'ici rien ne fonctionne. Un scénario apathique et le manque de ressort de la narration engendrent très rapidement la lassitude. Comme si cela ne suffisait pas, les personnages principaux de ce récit ne suscitent pas vraiment l'empathie, à l'image du jeune Quentin Challal au jeu trop indolent et franchement agaçant sur la longueur, et de celui interprété par Vincent Lindon qui marmonne le plus souvent des dialogues sans relief. Emmanuelle Devos et Caroline Proust s'en sortent un peu mieux. Un sujet prometteur pour la réalisatrice Delphine Gleize, gâché en partie par une écriture trop faiblarde et des acteurs pas au meilleur de leur forme.
Un bon film ou Vincent Lindon joue juste, comme Quentin Challal, un joli témoignage d'amitié. Malgré l'omniprésence d'une maladie rare, elle n'est jamais pesante.
1er long-métrage de Delphine Glaize,"la Permission de minuit" possède pas mal de qualités et tout autant de maladresses.Cette maladie orpheline qui caractérise les "enfants de la lune" est atroce.Ils ne peuvent être exposés aux rayons UV,sous peine de peau déliquescente.En clair,pour éviter la lumière du jour,ils doivent toujours porter à l'extérieur un attirail les faisant ressembler à des astronautes.Heureusement,tout pathos est proscrit et Glaize préfère se concentrer sur la relation qui unit l'ado caractériel de 13 ans et le médecin chevronné de 55 ans.Si le jeune Quentin Challah joue à côté de ses pompes,et est même agaçant,Vincent Lindon est encore une fois inarrétable dans la peau d'un héros du quotidien,bouffé par cette relation filiale et son futur départ de l'hôpital.Quel dommage que le film,jamais mélodramatique(c'est une faiblesse pour le coup,car on y perd de la force),s'éloigne parfois de leur relation,pour des considérations plus usuelles:amourette d'ados,conflits entre médecins...En fait,on a du mal à s'attacher à cette histoire,et les moments poétiques sont superflus à mon sens.Mais il y a Lindon et une belle leçon de courage...
Film semi-raté ..... le sujet est évidemment compliqué à traiter sans sombrer dans le mélodrame et malheureusement, la seconde partie du film n'y échappe pas. Certaines invraisemblances médicales aussi qui font un peu brouillon alors qu'une précision plus ciselée sur la pathologie en question et les actes médicaux aurait pu être exposée sans pour autant empiéter sur l'histoire ou rendre le film ennuyeux. Reste le jeu des acteurs et les relations psychologiques entre eux (et avec les absents) qui sont d'un niveau correct. Lindon est bon, Emmanuelle Devos aussi, quand au jeune Quentin Challa, contrairement à beaucoup de critiques, je le trouve très bon, pas tant quand il déclame son texte que par sa présence physique, presque charnelle, qui sied parfaitement au sujet du film et est assez rare à cet âge.
Un propos juste et sincère et de bons comédiens font-ils nécessairement un bon film? Tout sonne juste dans ce film: les sentiments, les rapports humains..... Alors j'ai du mal à comprendre mon absence de plaisir en regardant ce film. Peut être que tout simplement il ne suffit pas d'un sujet et d'acteurs touchants pour faire un bon film.
Peu vraisemblable...pour qui connaît le monde médical. La relation entre le médecin et son jeune patient est tellement étouffante qu'elle en devient gênante. Les acteurs sont bons par ailleurs mais cela ne sauve pas le film.