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    La Permission de minuit
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    113 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2011
    Une fois n'est pas coutume, je vais défendre un film qui est partout (ou presque) décrié.

    J'ai en effet vu dans l'oeuvre de Delphine Gleize de nombreuses qualités.

    Le sujet traité est très intéressant et cinégénique. Il s'agit d'abord de découvrir cet affreuse maladie (XP : Xeroderma pigmentosum) qui interdit aux enfants atteints de s'exposer aux UV sous peine de mourir de cancers de la peau. Cinégénique parce que cette situation fournit nombre de variations intéressantes : tomber en panne de voiture avant le lever du soleil devient un piège mortel, porter sa combinaison de protection c'est comme aller au bal masqué, Romain vit la nuit en toute sécurité alors que les autres enfants apprennent que danger=nuit, etc. La peau de Romain apparait finalement comme une pellicule sensible, captant la lumière des évènements comme une plaque photographique, en négatif.
    Impossible de ne pas penser aux récents films de vampires, et en particulier au superbe Morse. Il y a dans le jeu du jeune acteur un petit quelque chose qui rappelle dans sa sauvagerie un peu rebutante et en même temps attendrissante le/la jeune héroïne du film suédois.

    Cette trame initiale se double de nombreuses variations sur d'autres sujets tout aussi puissants : la transmission de pouvoir, l'amitié, la lâcheté, le comportement des mères et des femmes, la mort, le hasard. Le film évite avec habileté tout pathos (il suffit d'entrapercevoir quelques secondes des photos sur un écran d'ordinateur pour deviner l'horreur, et la mort d'une amie est symbolisée par le cadre d'une porte ouverte). La réalisatrice parvient à construire quelques scènes qui sont d'une beauté rare : je pense à celle, que j'ai trouvée magnifique, dans la chambre d'hôtel à Bruxelles. Une façon d'utiliser les images télé d'un match de rugby à contre-emploi, de filer une bande-son discrète et oppressante, de ciseler quelques répliques glaçantes ("J'ai peur" "Moi aussi, j'ai peur") qui rendent la mort tout à coup présente : cette scène peut être montrée dans les écoles de cinéma.

    Le film tient par la performance exceptionnelle de Vincent Lindon, une fois de plus absolument convaincant, d'une Emmanuelle Devos surprenante, dont on ne peut jamais prévoir les intonations, et d'une Caroline Proust toute en nuance. Le jeu du jeune acteur finit également par s'imposer.

    Le film est parfois maladroit, notamment dans la façon dont est racontée l'histoire d'amour de Romain, mais la balance est pour moi nettement positive : il s'en dégage une ambiance qui marque et dont on a du mal à débarrasser - ambiance due en grande partie à une utilisation très intelligente du décor : le plus souvent désert et grandiose, et tout à coup banal (une simple rue piétonne) lorsqu'ils devient mortel.

    En bref un film qui flatte l'intelligence. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    framboise32
    framboise32

    155 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2011
    Le sujet du film est dramatique, il parle de la maladie infantile, une forme d’allergie au soleil connue sous le nom de Xeroderma Pigmentosum. L’histoire se raconte au travers d’une jeune ado de 13 ans, Romain, et de David chirurgien qui le soigne depuis que le garcon a 2 ans. Les deux hommes sont proches, très proches. Romain loin de son père se confie à son médecin devenu au fil des temps un ami, un confident. Leurs relations ne sont pas toujours faciles, le jeune garcon est parfois odieux avec son entourage. Mais le jour ou David part travailler ailleurs. La séparation est loin d’être facile.

    Vincent Lindon est émouvant, sobre et bourru. Il est parfait tout en retenu. Romain est joué par un jeune acteur Quentin Challal est magnifique, le rôle de ce jeune garcon prêt à profiter de la vie, conscient de ce qui l’attend. Quant à Emmanuelle Devos, elle est parfaite comme à son habitude. Un film dramatique mais jamais pathos,

    Un peu de longueurs mais vite oubliées par le magnifique duo d’acteurs et leurs complicités !

    Un film beau, sensible à voir (comme moi en dvd si vous avez raté le grand écran !)
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    120 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2011
    La permission de minuit est beau film sensible et attachant. Beaucoup d'émotions ce drame touche en plein coeur sur les rapports d'un jeune patient et son médecin.
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2011
    Un film qui aurait pu être beaucoup plus efficace et prenant s'il manquait pas une chaleur humaine encore plus importante, les scènes m'ont apparues froide et parfois détachées. Les acteurs sont égales à eux mêmes mais la mise en scène me semble fade et sans consistance. Reste un sujet peu traité et un film honorable.
    annereporter94
    annereporter94

    52 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2011
    Difficile à cataloguer, ce film manque d'envergure et de profondeur et c'est dommage, car le sujet est magnifique... mais la réalisatrice s'enferme dans des huis clos difficiles à cerner et qui nous laissent parfois dubitatifs...
    xavierch
    xavierch

    49 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2011
    Un film au sujet très intéressant, mais auquel, bizarrement, je n'ai pas réussi à accrocher. Je n'ai pas aimé le jeu de Quentin Chellal, et la réalisation m'a paru un peu brouillonne. Cela aurait pu être très bien, vu que Vincent Lindon est très bon (comme dans Welcome ou Pour elle), mais cela aurait pu être très chiant (comme La moustache), mais c'est entre 2. Dommage.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    46 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2011
    Entre ce chirurgien et son jeune patient souffrant d’une maladie orpheline, s’établit un rapport intergénérationnel formidable d’émotion contenue, de sensibilité sans pathos et de profondeur affective. Ce beau film de Delphine Gleize s’appuie sur le jeu sobre et intériorisé d’un Vincent Lindon, qui s’est fait une spécialité de ces anti-héros auxquels on s’identifie facilement, et sur la révélation du jeune Quentin Challal qui exprime magnifiquement le mal être et le désenchantement d'une certaine jeunesse, au-delà de l’angoisse de la mort. Jamais morbide ni désespéré, le message est finalement un hymne à la vie. De quoi pardonner facilement les quelques longueurs et maladresses de la réalisation.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2011
    Cette insupportable maladie (la xeroderma pigmentosum) a inspirè la trame du nouveau film de Delphine Gleize, un sujet dèlicat traitè avec sensibilitè et optimisme! La rèalisatrice a abordè son histoire, ses personnages, avec une humilitè qu'on lui connait! Energiques et naturels, Vincent Lindon et le jeune Quentin Challal dynamisent ce film difficile avec aucun apitoiement et surtout sans aucun prêchi-prêcha! Pour le jeune Romain, son but est bien sûr d'accèder à cette "normalitè", ou du moins de s'en rapprocher au maximum, car il sait au fond de lui la fragilitè de son ètat et la menace de son existence! Et cette balade nocturne comme le chantait si bien Lèo Ferrè: "C'est extra, les maudits blues qui chantent la nuit, comme du satin blanc de mariè, et dans le port de cette nuit, une fille qui tangue et vient mouiller...C'est extra, c'est extra, c'est extra, c'est extra"...Un scènario qui aurait facilement pu verser dans le larmoyant s'il n'y avait pas eu la pudeur de sa rèalisatrice et le talent de ses comèdiens (Lindon surtout)...
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Une relation cousue de fil blanc entre un médecin et son patient. Lui, le père qu'il n'a jamais eu. L'autre, un fils adoptif dont il voue une tendresse infinie. Le film est assez mélancolique et touchant. Les relations entre chaque personnages sont percutantes, signe d'un vrai travail d'écriture. Pas forcément partisan dans la forme, mais la douceur de ce long métrage est à souligner.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 janvier 2012
    Un bon film ou Vincent Lindon joue juste, comme Quentin Challal, un joli témoignage d'amitié. Malgré l'omniprésence d'une maladie rare, elle n'est jamais pesante.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2011
    La permission de minuit n'est pas un film sur un adolescent "enfant de la lune", qui ne peut voir la lumière du jour. Ce n'est pas non plus le portrait d'un médecin qui s'est spécialisé dans les maladies orphelines. C'est l'histoire de leur relation, tissée au fil des années, amicale ou paternelle, comme l'on voudra, et vouée un jour à s'estomper et à se terminer dans la douleur. Pour traiter ce sujet dangereux, Delphine Gleize a délibérément choisi la voie de la pudeur. De façon excessive, peut-être, au prix d'une émotion qui ne se faufile qu'avec parcimonie dans un récit sobre et délavé. Elle a eu raison, elle accorde autant d'importance au praticien qu'à son"patient" et aborde la question de l'impossibilité de guérison, en toute franchise. Le film n'est pas d'une tristesse insondable, pour autant, il est dans le réel, autant que faire se peut, avec de petits moments de grâce volés au temps. Même au arrière plan, les seconds rôles existent vraiment, spectateurs et témoins bienveillants, dans l'ombre de ce couple dont le lien est plus fort que la mort. Et que dire de l'interprétation de Vincent Lindon, si ce n'est qu'on oublie, au bout de deux minutes, son jeu d'acteur. Il "est" David, médecin et être humain, soleil de cet enfant de la lune.
    Caroline C
    Caroline C

    28 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2011
    Très joli film sur les relations entre un médecin et son jeune patient, un "enfant de la lune" qu'il suit depuis sa naissance. C'est une fiction, avec des accents documentaires aussi, sur cette maladie génétique particulièrement difficile qui interdit aux enfants de s'exposer à la lumière du jour sous peine de développer des cancers. Romain vit donc la nuit, surfe sous les étoiles, et reçoit ses copains dans sa chambre aux vitres anti-UV. Quand il sort, il doit enfiler une combinaison digne d'un cosmonaute en exploration lunaire. C'est un ado pas tout à fait comme les autres, bien que... Son médecin, David, est comme son père, son confident, son ami. Entre ces deux-là, une telle confiance s'est nouée que lorsque David annonce sa mutation professionnelle, c'est tout un monde qui s'écroule... aussi bien pour Romain mais peut-être plus encore pour David, extraordinaire Vincent Lindon. Ce film touchant trotte longtemps dans la tête après visionnage. A découvrir, de préférence la nuit !
    Pascal I
    Pascal I

    776 abonnés 4 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2011
    Un film qui se laisse regarder, un bon sujet, des acteurs assez convaincants sur fond de maladie orpheline d'un jeune qu'un médecin, pour combler un manque, se prend d'affection. La transcription est juste, précise, sans trop enfin ce qu'il faut. On regrettera par contre, l’éventail trop large des situations qui nous éloignent du sujet, ainsi que la distance (volontaire) qui prive d'émotion le coté dramatique qui devrait être plus affiché. Un peu trop soft à mon goût pour marquer les esprits. 3/5 à découvrir !!!
    Cine vu
    Cine vu

    145 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Vincent Lindon est attachant, il porte les émotions et la mélancolie comme personne et sans le vouloir on l’aime déjà. Ça fait un moment qu’il trimballe sa carcasse au cinéma, jonglant d’un rôle à l’autre, parfois avec maladresse et mal dans son costard mais il se débrouille et le voilà : prolo, chirurgien, avocat, amoureux , cocu, flic ou voyou …
    Alors on continue d’avoir envie d’y croire car c’est notre Lino Ventura d’aujourd’hui.

    Dans le rôle de David, chirurgien, il est responsable d’une âme, celle de Romain et ça lui tient sacrément à coeur, un peu trop pour être crédible. Des médecins investis à ce point sur un jeune patient, c’est un peu démesuré, de plus le gamin n’est pas facile, il est exclusif. C’est pas un médecin mais un père qu’il réclame, pour faire face à sa sale maladie. David est accroché à ce môme depuis plus de douze ans.

    Quentin Challal est Romain, il ne joue pas toujours juste mais il a un regard profond et ça le rend touchant. Il est malade et blessé alors il se rebelle trop brusquement et avec gaucherie.

    Puis débarque l’étrange Emmanuelle Devos, médecin qui va prendre le relais auprès de Romain suite au départ de David . Elle est calme, puissante. C’est une sacré comédienne qui traverse les années avec de plus plus de grâce et de maturité. Elle était jolie, elle est devenue belle .

    Alors malgré un bon casting, le scénario en fait trop, on a du mal à croire à ce dévouement envers et contre tout, ça manque de subtilité c’est trop mélodramatique, trop surréaliste, trop tout.

    Delphine Gleize peut encore faire bien mieux , elle sait déjà véhiculer de l’émotion maintenant il faut la canaliser.
    Chroniques par le Blog Cinévu
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 mars 2011
    Plutôt bon film de Delphine Gleize, qui porte son attention sur une maladie rare, et ce du point de vue d'un malade, donc, Romain, enfant de la lune parmi quelques rares autres, impossibilité lui étant de vivre sous le soleil et ses UV. Le scénario est absolument original, et tout est là pour bien faire : partir d'une singularité négative, d'une exception, d'un phénomène rare pour aborder comme latéralement des problèmes plus généraux, ceux de la vie courante, de l'amour, de la sexualité, de l'adolescence, des liens parentaux... Parce que quand même, cette maladie des enfants XP offre, sur le plan des idées, quelque chose d'intéressant, je veux dire un pur renversement de polarités : tout le quotidien habituel, polarisé par la lumière, le jour, le soleil, la vie sociale en somme, tout cela est valorisé à l'envers, en négatif : l'enfant de la lune est contraint à la nuit, à l'obscurité et à la solitude. Et tout ça de manière non choisie, évidemment, rien à voir avec une sorte de romantisme lyrique ou encore avec un satanisme gothisant. Ici, la nuit ce n'est pas le fruit poétique qu'un sujet créateur et souverain viendrait goûter librement, c'est la Loi, c'est la Règle, c'est le seul espace-temps envisageable. Le soleil, s'il n'est pas contourné, s'il n'est pas refroidi par astuce ou technique, c'est la mort. Et la permission de minuit, c'est un titre absolument mal fondé, ou ironique, mais alors assez triste : parce que l'enfant de la lune n'a pas la permission, mais l'obligation de minuit. Sur tout ça, cependant et outre le titre, le film voit juste, et ne donne pas dans l'exagération, en explicitant bien cette singularité avec des scènes très simples et très justes.
    Au-delà de ça, La permission de minuit décide de traiter du lien médecin-malade, dont on sait quelle importance il a dans toute prétention thérapeutique, psychiatrique, médicale ou psychanalytique. Là encore, je crois, le film aborde bien le renversement auquel il veut parvenir : alors que depuis plus d'un siècle la relation médecin-malade est condamnée et critiquée pour tout le réseau de pouvoir qu'elle représente, symbolise et fait perdurer (critique classique de l'institution médicale doublée de l'asymétrisme de droit entre le médecin et le malade), le film décide de contourner cette critique habituelle et de rentrer, là encore, de biais : entre le médecin, David (Lindon) et le malade, s'instaure non pas une asymétrie du côté du médecin, mais presque du côté du malade : c'est Romain qui aide davantage David, que David Romain (puisque bien sûr, Romain est incurable). Le film développe donc une sorte de relation affective entre les deux persos, jusqu'à une substitution partielle du lien paternel, puisque le père bio de Romain s'est barré. Et là encore, je trouve, le film n'en fait pas des couches, en montrant (mais peut-être un peu trop) davantage les embarras et les craintes de David face à Romain, que les peurs de Romain face à la mort. Cela dit, tout cela est bien nuancé, donc ça passe (notamment par la très bonne prestation de Lindon et de Quentin Challal, le gamin). Mais ce fait que David paraisse plus dépendant de Romain que l'inverse, c'est pas mal du tout.
    Bon maintenant les points noirs du film, parce que faut pas déconner, j'ai pas mal creusé pour trouver du bon : d'abord, des débuts de réflexion pas assez poussées, notamment sur la lumière, avec quelques efforts de faits, mais pas assez (après tout, c'est une maladie de la lumière : on aurait pu avoir un gros travail sur les jeux de lumières, sur les obscurités, je ne sais pas moi), aussi sur l'espace, puisque la maladie en question oppose aussi le cloisonnement aux grands espaces. On a l'impression que tout ça est posé, certes mais sans vraiment d'application... Et puis, tout de même, un rythme loin de passionner les foules, et de faire adhérer le spectateur. C'est un sujet grave, si on veut, c'est un film français, si on veut, mais ça n'empêche pas de ne pas être mou... Et puis, je n'ai pas du tout aimé Devos, qui nous ressort son jeu habituel, son rire bêtasse et ses yeux ovins... Et puis côté son, rien de bien palpitant. Bref, comme d'hab, aucune folie, on veut nous faire comprendre la gravité du monde avec la lenteur et la sobriété de l'image... Pfff
    Bref, tout juste la moyenne, dans la lignée d'Angèle et Tony... Dommage, avec un sujet pareil, il y a moyen d'arracher une petite larme. Mais enfin... 11/20.

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's cine :
    http://tchingscine.over-blog.com/
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