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Un visiteur
2,5
Publiée le 16 août 2012
Pas mal mais sans plus, le scénario colle bien à la réalité en tant de crise, de bons acteurs mais bon toute de même quelques longueurs. A voir par curiosité.
Ce film change des habituels coups de feu, courses poursuites, sexe et violence dont nous abreuve le cinéma actuel. JP Daroussin est comme toujours sobre et très crédible dans ses rôles. Sa femme dans le film est très touchante. Sinon en point négatif, les voix sont pas terrible, il ya beaucoup trop de scènes du quotidien famillal sans grand intérêt. La scène spoiler: du home jacking arrive à un moment inattendu. Un très bon film.
Énorme surprise ! J'ai commencé le film avec envie mais je ne m'attendais pas du tout à un tel choc. Porté par de grands acteurs, Jean Pierre Darroussin livre ici une prestation impressionnante, avec un rôle taillé pour lui, adapté à sa voix, à son jeu, il est vraiment grandiose. Mais il ne fait pas tout, il est accompagné, à son avantage, par Ariane Ascaride qui est elle aussi très bonne, de même pour leurs amis. L'histoire présentée est très belle, interprétée de façon juste comme dit précédemment, c'est une belle leçon sur la vie, l'amour et les sentiments envers les uns et les autres. Le film pose une vraie question sur le bonheur, le vrai bonheur, avec ou sans vengeance. Sans pour eux. L'intrigue est construite justement, l'avancée dramatique est mise en scène avec tension lors de la scène de l'arrestation par exemple, mais aussi avec tendresse vers la fin. On se rend compte au fur et à mesure que malgré sa plainte, Darroussin a du coeur, ce que ne voit pas le personnage de Christophe, aveuglé par ce qu'il croit être le "salaud de riche" qu'il a en face de lui, qui n'en est rien.
il s'agit donc d'une oeuvre très émouvante et servie avec une musique passionnante qui place ce film au rang de culte, on sait dores et déjà qu'il restera car il s'agit, incontestablement de l'un des meilleurs films français depuis de nombreuses années, avec quelques autres évidemment. Coup de coeur pour l'avancée suivie du comics Spider man, indispensable.
J'aime beaucoup l'univers de GUEDIGUIAN qui nous propose quelque chose de différent par rapport aux autres metteurs en scène. J'ai trouvé l'histoire intéressante, mais le débat interne du couple agressé ne m'a pas paru très réaliste, je ne sais pas sur 100 personnes qui ont été victimes de home-jacking combien vont se mettre à trouver des circonstances atténuantes à leur agresseur. Personnellement je n'adhère pas à cette réflexion sur l'origine sociale qui expliquerait de se comporter comme des crapules, je pense à mes grands-parents, ouvriers pauvres du début du vingtième siècle, qui n'avaient à l'époque ni prestations sociales, ni assistantes sociales, par plus que d'associations humanitaires pour les aider, juste le boulot pour s'en sortir et qui étaient des modèles de droiture, de courage, toute ma vie ils ont été ma référence.
Bien joué, bien filmé, comme d'habitude chez Guédiguian mais trop de bons sentiments, ce qui rend l'ensemble assez invraisemblable et c'est dommage. L'ensemble est malgré tout plaisant.
Quel dommage, l'idée était bien bonne, mais l'incohérence du film ne peut être avalée que par tous les bobos qui veulent se donner bonne conscience...... bienvenue dans le monde d'Amélie Poulain ou tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil... GROTESQUE...
Je n'avais plus revu de film de Robert Guédiguian depuis son tout premier "Marius et Jeannette". Ariane Ascaride est toujours de la partie et donne la réplique à Jean-Pierre Darroussin, dans ce drame social de grande qualité où le bonheur d'un couple vole en éclats après un licenciement et une agression. C'est très bien joué et l'histoire se suit avec intérêt du début à la fin, grâce notamment à la volonté du réalisateur de nous montrer les choses comme elles sont, graves ou belles, sans faire de détour. Cela n'enlève rien à la sincérité du propos ou à la beauté du film, mais en ce qui me concerne, quelques petites retenues sur le tournant que prend l'histoire à un moment, à vouloir prêcher le pardon. C'est un chouia invraisemblable...
Jamais je n'aurais imaginé que cette nouvelle chronique marseillaise par Robert Guedeguian m'aurait transporté à ce point.Si l'on peut craindre un moment que le réalisateur arménien retombe dans ses travers de gauche militante,on est vite comblé par la tournure que prend ce drame social populaire.Un délégué syndical se licencie volontairement,avec 19 autres employés par souci d'équité.Son altruisme est bien mal récompensé lorsque lui et sa famille sont braqués par des hommes dans la même situation délicate.Chez Guedeguian,le spectre de la vengeance laisse place au pardon,au fait de comprendre pourquoi les choses ont tournées ainsi.Il y a aussi un conflit de génération entre des jeunes qui ne croient plus en rien,et des quinquagénaires qui se sont battus pour obtenir leurs droits Les habitués du réalisateur forcent toute notre empathie,avec Jean-Pierre Darroussin magistral de simplicité,Ariane Ascaride formidable de générosité maternelle et Gérard Meylan de colère compréhensible.Meme la jeune Anais Demoustier se met au diapason.Cette histoire solaire réchauffe le cœur,donne envie de partager cette utopie communautaire,cet équilibre social et générationnel voulu par Guedeguian.Du cinéma de proximité profondément sincère et touchant.
Un film superbe, l'un des meilleurs de l'auteur,ancré dans la crise, ce film nous parle de générosité et de pardon. Comme tous les films de Guédiguian , l'humanisme qu'il dégage, nous donne un grand bol d'air frais comme "Les Neiges Du Kilimandjaro" et nous réchauffe le cœur à la chaleur du Sud, la gouaille de ses fidèles acteurs et leur accent qui fait chanter les cigales et crisser les grillons marseillais!! Décidément un de mes réalisateurs fétiches, un Grand monsieur! Chapeau bas!
On peut reprocher au film de verser dans le sentimentalisme , mais quand c'est quelqu'un qui maîtrise ses scènes et ses acteurs , on savoure . C'est un beau film et quelque fois cela fait plaisir à voir , Guédiguian à cette façon bien à lui de filmer avec amour ses acteurs et son décor en l'occurence Marseille .Cela fait de bien un film avec encore de l'humanisme .
Le trio d’acteurs réunis sous la houlette de Robert Guédiguian se connaît bien car il doit approcher la douzaine de films réalisés ou joués en commun. Nous sommes en terrain connu avec Guédiguian dont les films ressassent souvent les mêmes thèmes sans jamais pourtant être identiques . L’amour et les problématiques sociales sont une fois de plus au coeur du propos du réalisateur, le tout ayant naturellement pour décor la ville de Marseille. Avec « Les neiges du Kilimandjaro », Guédiguian se pose la question de ce qui constitue un couple et de ce qui peut le désunir. Marie-Claire et Michel ont construit leur union autour de l’engagement militant de Michel, syndicaliste convaincu des chantiers navals qui vient d’être licencié suite à un tirage au sort organisé par ses soins auquel il n’a pas voulu se soustraire. Au-delà du temps qui estompe forcément la passion qui n’est peut-être qu’une maladie passagère de l’état amoureux, chacun peut continuer à voir que l’autre est resté fidèle aux valeurs qui les ont réunis et qu’ainsi le contrat de départ n’a pas été trahi. L’aboutissement de ce parcours commun est matérialisé par le voyage au Kilimandjaro reçu pour leur trente ans de mariage. C’est une agression qui va venir brutalement remettre en cause l’ordre des choses. Face à un évènement traumatique la réaction de chacun peut être en décalage des propos tenus au fil des années. L’agresseur ancien collègue de Michel s’avère en réalité être autant une victime qu’un coupable. Marie-Claire va un temps douter face aux réactions de celui qu’elle admire le plus. S’inspirant des pauvres gens, un long poème de Victor Hugo tiré de la Légende des siècles, Guédiguian montre que face à la misère sociale et un patronat sans état d’âme, le peuple opprimé guidé par l’instinct de survie pense d’abord à se retourner contre lui-même plutôt que de s’unir pour lutter. Le constat est plutôt amer, mais Guédiguian est un cinéaste engagé qui croît en la capacité de l’homme à se libérer de ses contraintes par l’action politique. Il conclut donc son film de la plus belle des manières en faisant se rejoindre les deux époux qui muent leur conscience individuelle penseront chacun au geste utile qui s’impose pour surmonter un tel drame dont ils ont été sans le vouloir à l’origine. Un très beau film porté par des acteurs remplis d'humanité qui sont ici comme chez eux et qui semblent ne pas avoir à se forcer pour donner le ton juste, adhérement forcément aux idées de ce metteur en scène qu'ils accompagnent depuis des années.
Robert Guédiguian revient à ses premiers amours : Marseille & ses hommes. Ici on est en plein dans la lutte des classes, le syndicalisme, la misère sociale, des sujets très en rapports avec l'actualité brûlante du moment. Où s'arrête donc le militantisme questionne Guédiguian via le personnage de Jean-Pierre Darroussin, syndicaliste convaincu depuis de longues années ? La réponse sera bien plus compliquée qu'il n'y paraîtra à notre couple de quinquagénaire (dont la formidable Ariane Ascaride). Du cinéma fort, et qui sonne vrai, très vrai.
Un film sans surprise qui se laisse regarder ! La maturité du spectateur permettra surement d'avoir un regard plus critique sur le film puisque celui-ci traite entre autre des syndicat et du licenciement. Un film a regarder à tout pris pour les adhérents de la CGT !! ;)