Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Kurosawa
583 abonnés
1 509 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 21 février 2014
Parfois caricatural, parfois tire-larmes, ce film de Robert Guédiguian reste très émouvant. On retrouve avec plaisir les acteurs fétiches du réalisateur marseillais, tels J.P Daroussin, A. Ascaride et le merveilleux G. Meylan. Autour d'un thème fort (la dénonciation), Guédiguian parle de vieillesse, de culpabilité ou encore d'amitié, le tout en conciliant un ton grave et un autre plus léger. "Les Neiges du Kilimandjaro" est un film d'un auteur qui ressasse les même thèmes depuis trente ans environ, mais qui ne se répète jamais.
Très beau film, plein d'humanité et d'amour avec une histoire simple qui commence comme dans la vraie vie et des personnages qui ressemblent à quelque chose.
On ne va pas reprocher à Robert Guédiguian de s'intéresser aux "gens qui n'ont pas la parole" (comme les décrit le réalisateur) ni à sa chère Marseille. En revanche, on regrettera autant de larmes et de longueurs. La fin achève de ne pas nous convaincre malheureusement. Pas mauvais mais de loin pas le film le plus mémorable de Guédiguian.
Les Neiges du Kilimandjaro est le genre de film encrée dans l'actualité d’aujourd’hui et qui se force d'être le plus réaliste possible, en touchant des point sensible de notre société avec en prime une famille très attachante dont on peut facilement s'identifier, le film vise le déferlement abondants de bon sentiments se qui en deviens presque risible. La réalisation et la mise en scènes est extrêmement classique, elle n'invente rien et utilise des plans épurés très simples, en dehors de quelque belle images de Marseille le film s'enterre peut à peut dans les mêmes environnements, se qui rend le tout très monotone. Les acteurs sont plutôt correct, Jean-Pierre Darroussin et Ariane Ascaride en tête de liste avec beaucoup d'émotion et de présence à l'écran, à noter tout de même quelques seconds rôles pas très performant mais rien de bien gênant. On passe tout de même un bon moment.
Et voilà un bon vieux film français comme on n'en veut plus, avec de joooolies ficelles bien visibles qui brillent à des kilomètres. Comme d'habitude avec Guédiguian on a sa femme Ascaride et son pote Meylan, avec en plus le très bon Darroussin, qui pour la première fois cependant joue très mal, dû à des essais hasardeux d'imitation d'accent du sud qui ressemble plus à celui d'un acteur de théâtre qu'à autre chose.Le film a pour thème notre société mais le discours est un enfoncement de portes ouvertes et d'analyses d'une profondeur proche de ce qu'on peut entendre dans les bistrots vers 2h du matin.Les dialogues sont d'une niaiseries sans nom qui m'ont scotché tant ils sont insipides; la palme revient aux aphorismes que nous offre le réalisateur...J'aime bien cependant la petite Anaïs Demoustier, qui je pense devrait exploser d'ici peu.Mais ne mâchons pas nos mots, certaines scènes sont vraiment CA-TA-STRO-PHIQUE !!
J'aime depuis les premiers films l'humanisme de Guédiguian, sa bande d'acteurs et de copains si vrais et si proches des" vraies gens "qu'ils font partie de la famille. Ils savent tous ensemble restituer les facettes de notre société, dans le microcosme du melting pot marseillais. Pour qui connait cette ville, c'est un plaisir de la voir ainsi portée à l'écran, dans le droit fil d'un certain cinéma d'auteur (Pagnol), mais cependant avec une originalité et une griffe bien personnelle. Pour moi, tous les personnages , sympathiques ou non, sonnent vrai, maisil ne faut pas réduire ce film à un film "réaliste". C'est plutôt un rêve, à la Martin Luther King. C'est la vision sincère d'un homme honnête. Et surtout, c'est la chaleur de la fidélité, de la solidarité, de l'amitié, qualités souvent trouvées chez les immigrés de tous horizons. Alors oui, j'en reprends!
Avec "Les neiges du Kilimandjaro", Robert Guédiguian prend un malin plaisir à mettre les pieds dans le plat. Il pose la question qui fâche : l'engagement communiste est-il compatible avec les problématiques sociales contemporaines ? Un projet ambitieux donc, que Guédiguian choisit d'aborder de façon complètement irréaliste. les actions et les situations, plus incohérentes les unes que les autres, s'enchaînent à partir du second tiers du film. Cherchant à ménager la chèvre et le chou, Guédiguian est pris à son propre piège. "Les neiges du Kilimandjaro" basculent même à un moment donné dans le le plus complet, avec comme point d'orgue une surréaliste scène de repas lors duquel tout le monde il est beau et gentil. On finit donc blasé. La science-fiction n'est pas mauvaise en soi, à condition toutefois de ne pas chercher à lui enfiler les habits de la réalité.
« Le secret avec les acteurs, c'est de les aimer » dit Guédiguian. Vu la chaleur humaine et l'intérêt tout particulier porté à ses interprètes, on peut affirmer que le réalisateur a raison. Michel et Marie-Claire s'aiment depuis trente ans, et pour leur anniversaire de mariage, ses proches décident de leur offrir un voyage au Kilimandjaro. Quelques jours plus tard, deux hommes entrent dans leur maison afin de voler leur argent. On peut dire que ce film est en quelque sorte une fable, qui souhaite faire changer certaines mentalités sur des idées préconçues. L'histoire d'un voleur et d'un volé qui ne sont pas si différents. L'histoire d'individus qui tentent de vivre dans un monde complexe qui n'est pas toujours juste. Ici, il n'y a pas forcément de méchants, seulement des situations où l'on doit s'adapter. Mais attention Guédiguian ne nous fait pas la morale, il essaye juste de comprendre l'époque dans laquelle nous vivons, ainsi que les comportements de chacun. Plein de bons sentiments nourrissent le film, où la remise en question sont les maîtres-mots de ce drame social. Quant à l'intrigue, elle progresse dans un cadre agréable et chaleureux. Car il faut rappeler que le décor (Marseille) est un acteur à part entière, où le cinéaste n'était pas retourné depuis Marie-Jo et ses deux amours. Si le récit met du temps à débuter et rentrer dans le vif du sujet, c'est peut-être pour que nous nous attachions davantage aux personnages (incarnés notamment par un Daroussin qui nous laisse encore admiratifs), mais aussi à leur quotidien que nous découvrons petit à petit. Décidément, le cinéma français est en grande forme en ce moment, et ça fait du bien !
Je n’ai pas du tout accroché à cette histoire dramatico-gentillete qui aurait dû plutôt faire l’objet d’un téléfilm, à la grande rigueur. J’ai cru assister à un épisode géant de « Plus belle la vie » tellement l’histoire est lénifiante. Cette surdose de trop bons sentiments fini évidement par nuire gravement à l’histoire, car la réaction d'hyper culpabilisation des deux principaux personnages frise le ridicule, quant à cette caricature de morale sociale que l'auteur essaye d'en tirer (même si Hugo en est à l'origine), elle est tout bonnement maladroite et grotesque. Bref j’aurais mieux fait de regarder la télé…
Film profondément humaniste mettant en exergue l'humilité, le pardon, la main tendue et les exigences éducatives. Les réalités sociales et les destins criminels brassant les destins des uns et des autres, la solidarité pour un monde plus juste passe donc parfois par ne pas voir la "montagne" plus haute qu'elle n'est en réalité. C'est en montrant l'exemple qu'on a une chance de changer les Êtres et au-delà, une frange de la Société. Ce film juste, touchant, profond, sensible nous dit tellement de choses sur nous-mêmes et notre environnement qu'on en ressort ébahis. Non, la naïveté n'est pas un handicap car dotée d'un sens aigu du bien commun, elle devient la cheville ouvrière d'un mieux-être général. Ce film est donc dans sa structure comme dans sa réalisation un avenant réaliste au bonheur toujours tant recherché et pour beaucoup, rarement trouvé. Cette oeuvre responsable, c'est assurément la simplicité drapée dans toute sa richesse avec bien entendu et pour en témoigner, la dignité en écharpe.
Un petit bijou comme seul le cinéma français peut en faire. "Les Neiges du Kilimandjaro" est aussi bien une fable sociale qu'un film sur le pardon. Les enjeux du film, l'intensité des sentiments et la profondeur des personnages rendent cette oeuvre très plaisante, car elle prête sincèrement à réflexion, ce qui fait du bien parfois. L'âme du réalisateur plane pendant tout le film, Robert Guédiguian s'engageant comme rarement d'autres n'osent le faire dans un film. Les acteurs sont absolument impeccables, Jean-Pierre Darroussin en tête, qui campe un personnage plein d'humanisme. Parfait.
Utopiste Robert Guédiguian ? Peut-être que oui, après tout… Et puis, et après ? Après ? Joyeux, chaleureux, ensoleillé, jamais niais, encore moins mièvre mais humain, toujours. Humaniste même, dans le sens vrai de ce terme si beau et aujourd’hui toujours utilisé à tort et à travers…
Inspiré par un poème de Victor Hugo : Les Pauvres Gens, Guédiguian retourne, à l’Estaque, là où il est né, le port industriel de Marseille et filme de nouveaux (après le polar Lady Jane et le film historique L’Armée des Ombres) ce (et ceux) qu’il aime le plus : les ouvriers et les syndicats, ceux qui luttent et qui se battent pour rendre le monde un peu meilleur. Et il s’entoure, comme à son habitude de ses plus proches : Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Jean-Pierre Darroussin, acteurs magnifiques…
Michel et sa femme Marie-Claire, la cinquantaine finissante, vivent heureux, entourés de leurs amis, leur famille, malgré le licenciement de Michel. Pas beaucoup d’argent peut-être, mais suffisament d’autres sources de joie pour pouvoir se reposer enfin… Jusqu’au jour où chez eux, on les attaque, on les braque, on les vole. Jusqu’au jour où Michel apprend que l’agresseur est un des leurs,un ouvrier comme lui, licencié le même jour…
C’est une superbe histoire d’amour et de soleil que Guédiguian filme ici. Car ces petits héros de rien du tout, malgré la peur et la déception, malgré même le dégoût parfois, de ce voir être devenu les « petits bourgeois » qu’il raillaient dans leur jeunesse gardent malgré tout une foi inébranlable en l’homme. Ils ont su rester malgré tout au service des plus faibles qu’eux.
Alors utopiste Robert Guédiguian ? Oui, sans doute. Mais lui et sa belle équipe sont trop généreux, trop chaleureux, trop humains (et malgré tout, toujours lucides) pour ne pas réussir à nous transmettre un peu de leur belle espérance et de leur foi en l’homme. En ces temps sombres et cyniques, on ne peut qu’apprécier…
Magnifique ! Un de mes films preferes de Guediguian. Ce film est un peu un Ken Loach a la francaise. Un film sur la vie des ouvriers confrontes a la misere, au chomage mais avec un coeur gros comme ca ! Avec un regard particulier sur l'evolution des generations, et le regard des jeunes sur les moins jeunes.
Quand on tourne toujours avec la même équipe on a l'impression de voir toujours le même film. La morale du film est moisie : légitimant le crime sous prétexte de misère. La psyché du représentant syndical communiste sponsorisé CGT seul contre tous au grand coeur pardonnant le crime des petits et des sans-grade des métallo...ah Jaurès! . Le dénouement est rocambolesque.