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halou
118 abonnés
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4,0
Publiée le 15 octobre 2012
La réalité sociale traitée avec justesse et sans trop de fioritures avec les acteurs adaptés eux-mêmes tourmentés par leurs choix. Le réalisateur signe sa meilleure réalisation et soulève de nombreuses questions que le spectateur captent aisément.
Un grand film humain. Une émotion qui augmente au fur et à mesure. Des gens communs dont la conscience et l'amour du prochain vont au-delà de des préjugés.
Merci pour ce grand film naturel dans le cadre habituel Marseille, sans trucage ni effets spéciaux.
Du repos pour les yeux et les oreilles, des vibrations pour le coeur.
Les neiges du Kilimandjaro est un drame sur des faits d'actualités et le pardon. Un film juste mis en scène basée sur des gens simples et généreux. Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan sont chacun sympathique et bien dans leur rôle.
merci pour ce cinéma humain, chaque fois qu'il repart à marseille c'est un pur plaisir. On filme mieux ce que l'on aime je pense. a voir, a voir, a revoir
Magnifique film. Bouleversant. Une vrai leçon de vie. Je l'ai vus il y a quelques jours en tant que journaliste lors d'une avant-première, je vous le conseille fortement.
Vu en avant-première ; c'est toujours un peu la même chose, les films de Guédiguian non ? Et à la longue ça lasse un peu d'avoir l'impression de vivre au pays des bisounours à travers ses films.... Plusieurs scènes pas du tout crédibles (ah, le commissaire super sympa qui file une matraque pour que l'autre se défoule s'il en a envie, un grand moment !!!) qui nuisent sérieusement à l'histoire (je peux pas dire "intrigue", le mot est vraiment trop fort) ; des bons sentiments à la pelle, bref j'imagine qu'il faut avoir fait mai 68 pour se reconnaître dans les personnages et leurs aspirations.
Il y a des fois où il ne faut pas tergiverser, où il faut dire franchement ce que l'on pense, alors, allons y : si vous ne voyez qu'un film cette année, il FAUT que ce soit celui-là. Vous en connaissez beaucoup des films où on passe du rire aux larmes en l'espace d'une seconde pour rire de nouveau 10 secondes plus tard ? "Les neiges du Kilimandjaro" est un film à la fois follement drôle et totalement émouvant tout en étant d'une grande profondeur. Pas mal, non ? En fait, Robert Guediguian n'est jamais aussi à l'aise, jamais aussi convaincant que lorsqu'il nous entraine à l'Estaque, son quartier de Marseille. Avec lui, ce quartier devient le centre du monde lorsqu'il s'agit de dépeindre la situation du monde des petites gens, le monde des ouvriers. Il l'avait fait avec brio dans "Marius et Jeannette", il y a 14 ans. Depuis, la situation économique dans son ensemble et la situation des ouvriers en particulier ont énormément changé, pas vraiment dans le bon sens et Guediguian a ressenti le besoin de reprendre son noyau de comédiens, d'y rajouter de nouveaux éléments et de donner sa vision revue et corrigée de ce monde qui sait être chaleureux malgré des conditions de vie pas toujours très faciles. Pour ce faire, il s'est très librement inspiré d'un poème de Victor Hugo intitulé "les braves gens". Le résultat, présenté dans la sélection "Un Certain Regard" à Cannes 2011, est aussi épatant que "Marius et Jeannette", voire plus encore. Les scènes d'anthologie sont très nombreuses. J'en retiendrai deux tout particulièrement : d'un point de vue politico/social, celle où un jeune ouvrier ébranle les convictions d'un vieux syndicaliste en remettant en question la façon dont un syndicat, en l'occurrence la CGT, organise les conséquences d'un plan social plutôt que de s'y opposer becs et ongles; d'un point de vue zygomatiques en furie, celle, totalement jouissive, entre un barman et Ariane Ascaride sur la question de savoir quel type d'alcool adopter selon la peine qu'on a. Si jamais "Intouchables" arrive à 5 millions d'entrées, "Les neiges du Kilimandjaro", incommensurablement supérieur, devrait, dans un monde idéal, arriver à 30 millions d'entrées.
Synopsis: 2 hommes (1 jeune et 1 proche de la retraite) sont licenciés. Le film regarde les parcours différents de ces personnes. Sous prétexte de dénoncer l'exploitation de l'homme dans le monde actuel, ce film veut vous faire culpabiliser d'avoir travailler toute une vie et de vouloir en profiter une fois la retraite venue. Pire, après avoir été agressé chez vous, spoiler: vous devriez vous soucier de la vie des auteurs pour essayer de les aider.
A cela s'ajoute un bon gros cliché sur un jeune des cités spoiler: (il fait un braquage à main armée mais c'est un gentil jeune qui s'occupe de ses frères abandonnés) et une mère de famille paumée (la scène sur le quai semble tout droit sortie d'une télé-réalité). Même la volonté de montrer un "espoir" dans ce monde actuel (plutot raté) ne suffit pas à sauver ce film. Bref un film A EVITER
Du cinéma généreux comme on aimerait en voir plus souvent. Marius et Jeannette 15 ans après ça donne quoi? Ca donne une vraie réfléxion sur les valeurs de gauche, le plaisir évident qu'a une famille de comédiens de se retrouver, du soleil et... Pascal danel ne vous lâchera pas!
Fan des tranches de vie à l'Estaque, je suis allée voir ce film prédisposée à l'adorer... Et j'ai passé un excellent moment! Tout en subtilité et en simplicité, comme d'habitude, pas déçue, ravie et déjà impatiente d'aller voir le prochain Guédiguian.
Les neiges du Kilimandjaro : Oui-Oui au pays des grévistes... Il m'est rarement donné l'occasion de voir un si mauvais film... Des comédiens aux minimums syndicales, une mise en scène scolaire et un scénario moralisateur et bien pensant du début à la fin... Des dialogues de manifestations. Une Ariane Ascaride lacrymale et une apparition de Karole Rocher qui doit surement sortir du porno tellement sont jeu est bidon... Bref ... S.