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Un visiteur
4,5
Publiée le 25 mai 2019
Merci Mr Guediguian: Encore un film qui fait chaud au coeur.Vous faites 'mouche' à chaque fois, émotion, amour et plein de sentiments.Les acteurs sont tous parfaits, Ariane est magnifique (comme toujours). Encore un grand film qui j'espère aura le même succès que Marius et Jeannette. J'aurais plein de choses (positives) à écrire mais ce serait trop long!!! Donc un seul mot: Courrez voir les neiges..... Bravo et encore bravo
Très étonnant , comment aimer Marseille quand on voit les gens notamment sur les ports toujours en greve pour un oui ou un non.Des grutiers qui travaillent deux heures par jour pour 5000 euros et qui font greve !!! quel scandale . Marseille faire la greve sur les ports c'est le sport national . Un film à la morale étrange sur la misère .
Comme d'habitude Guediguian fait appel à son équipe de (bons) comédiens, sa Marseille et ses accents, ses sentiments plutôt à gauche toute, une gauche humaine tout simplement dont le PS devrait s'inspirer... allez, une bonne rétrospective Guediguian à rue de Solferino et c'est bon pour 2012 !
La présentation du monde syndical des ouvriers du port de Marseille comme idyllique et gentillette d'un monde idéal laisse pourtant augurer du pire et ne va-t-on pas voir un nième épisode de "Plus belle la vie" ! Mais rapidement la force dégagée par le couple Daroussin/Ascaride prend aux tripes et on se laisse porter, lâcher parfois une larme et envoûter avec grand plaisir dans une chaleur de sentiments , la lutte cervicale intérieure entre ce qui est juste ou pas , le bien et le mal , les victimes innocentes de situations non maîtrisées... Bref, même si l'on a une impression de déjà vu, encore L'Estaque, encore Ascaride etc... il est difficile de faire vraiment du nouveau avec les mêmes acteurs dans le même décor, cet épisode dans la vie de petites gens simples et généreux est peint avec affection et justesse, Daroussin est formidable et Ascaride toujours aussi attachante.
Avec Intouchables et Les neiges du K le cinéma français nous gâte pour ce mois de novembre !
L’idéalisme est mis à rude épreuve en temps de crise, qui engendre individualisme et repli sur soi, avec dans un horizon plus ou moins lointain la xénophobie et l’impossibilité du dialogue. Des dérives contre lesquelles luttent – et la lutte c’est classe, comme le rappelle une banderole affichée sur les grilles de l’entreprise – Michel et Marie-Claire que l’électrochoc subi, des coups tant au physique qu’au moral, amène à reconsidérer leurs positions et leur situation présente pour pouvoir mieux entrer dans l’action et produire le superbe acte d’amour épiphanique qui constitue à coup sûr une des plus belles fins qu’on puisse rêver pour un film. Si la génération des quinquagénaires, à laquelle appartiennent Robert Guédiguian et sa fidèle troupe de comédiens et de techniciens, n’est pas épargnée par une dégradation qui les dépasse et les anéantit, c’est bien celle des jeunes (20-30 ans) qui semble le plus interpeller et mettre en colère le réalisateur de Lady Jane. Doublement représentée par les deux enfants de Michel et Marie-Claire et par les agresseurs, elle est principalement caractérisée par sa frilosité, sa perte de faculté à s’indigner, repliée sur un semblant de bonheur bourgeois : le pavillon, la télévision, les merguez et le pastis, en somme un tout petit confort protecteur et rassurant. Un fossé sépare incontestablement les deux générations : ici celle des parents finit par donner du courage – mot repris au sens que lui conférait Jaurès dans son fameux discours albigeois, à savoir la prise en charge individuelle et l’action qui en découle nécessairement, au-delà du poids du collectif qui ne suffit plus – à celle des enfants incapables de comprendre le choix des ainés. Constat terrible pour des parents dont les conceptions de vie, peut-être naïves et cocasses, en tout cas humanistes ne trouvent soudain plus d’écho auprès de leurs descendants terriblement étriqués et égoïstes. Â la manière des grands maîtres : René Clair, Julien Duvivier et surtout Jean Renoir, Robert Guédiguian expose de multiples points de vue dans un film solaire, avec l’omniprésence de la mer, et très émouvant, dont la simplicité est par ailleurs une des qualités majeures. Simplicité, mais nullement mièvrerie ni angélisme. Le film s’attèle à prendre en compte les transformations et les évolutions du monde, en n’hésitant pas à se retourner sur le parcours de Michel et Marie-Claire, qui s’interrogent sur leur propre perception de leur situation d’aujourd’hui vue trente ans en arrière. Si tous les deux symbolisent la lutte et la puissance des idéaux, ils sont aussi la figure exemplaire de l’amour, celui-là même qui transcende deux êtres en pleine osmose de pensée et d’actes. Ajoutant aux côtés du trio légendaire (Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin et Gérard Meylan) de nouveaux venus (Maryline Canto, Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Julie-Marie Parmentier…), Robert Guédiguian réussit magnifiquement son retour à l’Estaque avec un grand film populaire et romanesque, qui tourne résolument le dos au cynisme et au désabusement en croyant à l’intérêt vital de l’homme à être ‘ensemble’, et du coup à la force du cinéma.
superbe! ce film est un excellent exercice de style sur la societe du moment; sa cruaute et neanmoins son humanite au travers de certaines personnes pas souvent les mieux loties. Tous les roles sont excellent a commencer par Ariane Ascaride aussi sublime que dans le culte Marius et Jeannette quant a JP Darrouussen qui m ennuie souvent avec son air de cocker il est dans ce film resplendissant. une tres belle scene pertinente et emouvante sur ces femmes seules a qui des males peu academiques font des enfants pour prouver leur virilite et se cassent ensuite sans donner de noivelles. Au final un film juste et une vraie bouffee d oxygene
Un film humain magnifique et bouleversant qui nous parl de valeurs telles que la solidarité, le courage et la résistance et qui tombe au bon moment en cette période de crise, de rigueur et avant l'élection présidentielle. Tous les comédiens, fidèles à Robert Guédiguian et les nouveaux sont formidables... Oui, un film à voir, assurément !!!!
Film très passionnant, avec une très bonne morale.De la générosité au pardon! La confrontation entre deux mondes, le monde ouvrier syndiqué et celui des quartiers défavorisés... Quelques larmes et rires peuvent surprendre pendant ce film!
Robert Guédiguian, deux ans après L’armée du Crime, revient sur une chronique méditerranéenne. Il a écrit et réalisé ce film. Le réalisateur traite la casse sociale succédant aux licenciements subis par de nombreux ouvriers, et aussi des illusions perdues.
Le film commence dans une cour d’usine. Tous les ouvriers sont réunis pour sauver l’usine. Le plan ? un tirage au sort de 20 ouvriers qui seront licenciés pour sauver les autres emplois. Michel et Raoul, deux syndicalistes, procèdent au tirage au sort, Michel a noté sur nom sur une fiche et il est sur la liste. Michel est marié avec Marie Claire. Le couple a deux enfants et 3 petits enfants. Malgré le licenciement de Michel, le couple, très amoureux, est heureux. Lors de leur anniversaire de mariage, amis et famille leur offrent un beau voyage en Afrique. Quelques jours plus tard, ils se font agresser, brutaliser et voler dans leur maison alors qu’ils jouaient aux cartes avec Raoul et Denise, la soeur de Marie Claire. Tout est chamboulé….
Quelle jolie fable, une fable sociale filmée avec beaucoup de pudeur, de sensibilité. Un film sur l’amour, le pardon, l’amitié… Que du positif et de la sincérité. On peut trouver celà un peu désuet et utopique mais la qualité du scénario , une mise en scène sobre et maîtrisée et le casting en font un très beau film. Les acteurs, habitués à se retrouver ensemble, sont en parfait alchimie. Jean Pierre Darroussin est comme à l’habitude très juste, et Ariane Ascaride lumineuse et attachante.
Un film humaniste, tout en délicatesse, charme, en mélancolie… on ne peut que fondre
voilà un film bien utile que tout le monde devrait aller voir ! sur le partage , la compassion , habituels chez ce réalisateur , ici au réalisme teintée d'utopie . la lumière de Marseille fait du bien ,les dialogues sont toujours bons , les comédiens bien sur excellents parce que des habitués de Guédiguian, bref un moment de doux bonheur malgré les drames qui se jouent sur l'écran , et ce qui est intéressant dans le traitement des personnages c'est qu'il n'y a pas forcément l'antagonisme bons-méchants mais on essaie de comprendre comme le dit un des personnages du film .
Réalisateur aussi prolifique que fidèle et constant, le parcours de Robert Guédiguian impose le respect. Il livre ici peut être son plus beau film. Transcendé par sa troupe de fidèles, tous lumineux, auxquels il a inclus de plus jeunes acteurs tous au diapason, il livre une vision humaniste mais lucide des luttes externes et intérieures de personnages tiraillés entre leur idéaux déchus et le pragmatisme de leur vie faite de petites ou grandes trahisons mais aussi de solidarité et d'utopie. Jamais manichéen, son film est ample et possède quelque chose devenu rare, une âme ... L'âme de quelqu'un qui veut croire encore en dépit de tous les discours autoproclamés, que la générosité et le don de soi peut encore sauver non pas le monde mais une partie de notre propre humanité. A voir absolument. CHEF D'OEUVRE