Derniers Avis : Les Neiges du Kilimandjaro - Page 20

Bien qu'en total désaccord avec la morale de Guediguian, le propre d'un film n'est-il pas de vous procurer des émotions ???? Les neiges du Kilimandjaro est une merveille d'émotion, de jeu subtil et intelligent, de situations simples mais vraies, le tout porté par des acteurs admirables. On savoure ces scènes de vie très réalistes, ces répliques drôles malgré la gravité du sujet. Reste une fin complètement improbables et ce déluge de bons sentiments qui nuit à l'ensemble. Le jeune braqueur joue aussi assez mal. Toutefois, on ressort capté par cette oeuvre, chacun pouvant avoir son avis sur la gestion d'une telle situation.
Un des meilleurs Guediguian à mon sens.

J’ai passé un bon moment néanmoins la résonnance n’est pas là. Dommage que JP Darroussin ait une nouvelle fois pris son air de « paumé » pour ne pas dire de « looser »… des séances irréalistes comme celle ou le commissaire lui donne une matraque et le laisser entrer voir le détenu ! L’administration laisserait-elle les 2 gosses sans s’interroger ? Et ce qui m’a agacé et ce manque de dialogue dans le couple ! Pourquoi ces silences et ses décisions en secret de l’autre… c’est en décalé de ce que l’on veut nous montrer… Ariane Ascaride est toujours excellente et ravissante, les autres acteurs sont bons aussi.
Dommage pour ces décalages.

Certes, ce n'est surement pas le film de l'année mais il est tout de même sympa à regarder. JP Darroussin est très crédible dans son rôle d'ancien militant syndical, prit de remords après avoir dénoncer à la police un ancien collègue de travail. Les acteurs et les dialogues sonnent justes sauf peut-être la scène du braquage qui manque de punch.
Ma note: 12/20

on retrouve l'univers de Guédiguian (Marseille, les luttes syndicales, ses acteurs fétiches) ; avec tout de même un peu moins de manichéisme que d'habitude ; mais le film sur la fin devient complètement irréaliste ; spoiler: comment les services sociaux n'ont pas fait leur travail en s'occupant tout de suite des petits frères de l'agresseur du couple, et comment celui-ci peut-il les recueillir chez eux ?
c'est complètement ridicule ; mais j'ai tout de même apprécié les remises en cause des certitudes des personnages, je trouve que le cinéaste aurait pu aller plus loin dans ce sens.

le meilleur film que j ai vu cette année.qualité des acteurs, la justesse des dialogues, le timing soigné du scénario. la quantité de réflexions engendrées.

Après le catastrophique L’armée du crime, Robert Guédiguian revient à ses premières amours et à ce qu’il fait le mieux : le film social marseillais. Si Les neiges du Kilimandjaro n’atteint pas la qualité et l’émotion de Marius et Jeannette, il en reste tout de même agréable. Mais sans rien de bien surprenant non plus. C’est fait très simplement, peut être trop. Ca commence bien mais très vite...
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Je n'étais pas certain d'apprécier ce film qui me paraissais trop moraliste , et bien pas du tout les acteurs donnent à l'ensemble une aura formidable et on pourrait presque comprendre les motivations de chacun .
Le film est tout en pudeur et en retenu et vous laisse cette belle impression à la fin , que la vie est belle malgré ses éraflures .En route pour les Césars ...

À tous ceux qui se demanderait où voter en 2012. À tous ceux qui se sentiraient égarés au point de basculer dans l'extrême. Bref, à tous ceux qui partagent ou qui ont besoin d'un rappel des valeurs de gauche, courrez ! Courrez vite voir "Les neiges du Kilimandjaro". C'est un film d'amour, de tolérance et de dignité. Sans misérabilisme et sans voyeurisme. Un film simplement beau et très émouvant pour tous ceux qui ont le goût des autres et l'espoir d'une économie au service des hommes.

On aime Robert Guédiguian pour sa morale désuète, pour son idéalisme coco dépassé, pour la lumière de l'Estaque où l'on pense que la misère sera moins pénible au soleil, et son petit peuple; les couples sont stables, les familles sont unies, on sait être heureux d'une après midi à la plage et d'un petit rosé sous une pergola, c'est comme cela qu'ils supportent la dureté de l'existence ouvrière; bien que son oeuvre soit inégale, tombant parfois dans le cucuconcon, et que son meilleur film ne soit pas du tout son genre, ce superbe Promeneur du Champ de Mars....

Là, accrochez vous, c'est du Guédiguian au cube. L'Huma va applaudir des mains et des pieds, mais aussi la Croix, tant les bons sentiments dégoulinent. Faut avoir le coeur bien accroché pour supporter toute cette guimauve, mais en même temps, on marche: la magie Guédiguian joue à plein...

Marius et Jeanette, à moins que ce ne soient Robert et Ariane..... non, c'est Michel (Jean-Pierre Darroussin) et Marie-Claire (Ariane Ascaride) mènent donc une vie paisible, la soeur de Marie Claire, Denise (oui, il y a encore des films où les héroïnes s'appellent Denise.... Marilyne Canto) a épousé Raoul, l'ami d'enfance de Michel (Gérard Meylan, évidemment). Michel est licencié après un tirage au sort, validé par le CGT, à un âge où il a peu de chance de retrouver du travail. Délégué syndical, il aurait pu s'abstraire du tirage mais non, les passe-droits c'est pas son genre. Bon, il s'occupera un peu plus des trois petits enfants, quant à Marie Claire, elle est aide ménagère pour des personnes agées. Tout cela pour dire qu'ils ne roulent pas sur l'or, mais ils sont propriétaires de leur maison avec terrasse vue sur la mer, et ils ont presque honte de se sentir bourgeois..... Voyez, on est loin, loin, loin du Fouquets.

Pour leur trente ans de mariage, la famille et les potes de la CGT organisent une grand fête, eu cours de laquelle on leur offre des billets pour un séjour en Tanzanie, et l'argent qui va avec. Quelques jours après la fête, les deux couples sont sauvagement attaqués, brutalisés et dépouillés, billets, argent, cartes de crédit. A cause d'une BD qui a été prise également, Michel va très rapidement se rendre compte qu'un de ses agresseurs est Christophe (Grégoire Leprince Ringuet) un des jeunes ouvriers licencié en même temps que lui et qui participait à la fête, et le dénoncer. Alors que Denise, qui a été très traumatisée par l'agression et peine à s'en remettre et Raoul s'en félicitent et lui souhaitent un max de prison, tout comme les enfants du couple, nos deux saint laïques vont commencer à déprimer, surtout lorsqu'ils comprennent que Christophe avait la charge de ses deux petits frères, la mère vivant sa vie de mec en mec. Pour Michel, c'est aussi la remise en cause de tout ce qui a été sa vie, son engagement syndical; Christophe lui a craché à la figure qu'il n'avait fait que pactiser avec le patronat. Il croyait se dévouer pour les autres, et voilà qu'il passe pour un nanti? Ce tirage au sort, n'était ce pas une bêtise, la solution de facilité? Il aurait fallu lancer une grêve, poursuivre la lutte. Oui, c'est un monde de certitude qui s'écroule.

Voilà le point de départ d'une histoire dans laquelle les esprits modernes et ricaneurs auront du mal à rentrer. Mais, en même temps, elle montre très justement l'évolution de la classe ouvrière, entre les anciens avec leurs valeurs fortes de travail et de solidarité, et les jeunes déstructurés qui savent que, de toutes façons, du travail, il n'y en a plus. Michel, il date du temps de Duvivier: les congés payés, les beaux dimanche au bord de l'eau, dans le trémolo des p'tits zoizeaux... Christophe, c'est: ma pomme d'abord, moi, me syndiquer, ça va pas la tête? Raoul symbolise bien tous ceux qui font le grand écart entre la carte de la CGT et le vote FN, parce que l'insécurité, c'est plus possible.... Quant aux enfants, ils ne comprennent pas l'idéalisme et les scrupules de leurs parents.

Mine de rien, c'est bien un tableau désenchanté de notre époque que nous peint Guédigian. Comme les "pauvres gens " de Victor Hugo qui, dit il, l'inspira, Michel et Mari Claire font évidemment le bon choix -le choix chrétien, mon cher Robert! de choisir la solidarité à la place de la haine. Qui, en 2011, est capable de les suivre? Sans commentaires.

Et voilà... Robert Guédiguian, Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan & Julie-Marie Parmentier qui remettent ça.

Et comme d'habitude, j'accroche, me laisse embringuer dans cette sordide affaire qui ferait tout juste la 7ème page, celle des faits divers, de la Marseillaise ou de La Provence.

Histoire d'ouvriers, de syndicalisme, de morale, d'honneur.

Histoire de déchéance familiale, de chômage, de précarité en tout genre.

Histoire d'amour, d'amitié, de Coeur.

Remarquables ces quelques scènes poignantes, criantes de vérité et d'humanité.

Remarquable la patte de Guédiguian et Milesi, dans ces dialogues plus vrais que nature, cette Vie toujours à fleur de mots.

Remarquable cette scène: Marie Brizard VS Metaxa pour consoler la Marie-Claire... ou jo ? ? ?
Avec ce serveur de Bar Extra Lucide, Pierre Niney qui jouait déjà dans "L'Armée du Crime".

Les acteurs... Extras et investis, que dire de plus.

Allez-y !

Film bien dans la lignee des precedents.Donc humaniste avec quelques tres belles scenes.Malheureusement , un peu trop de bon sentiment et parfois un peu irritant.

Je soupçonne que les 3/4 des notations sont fausses où sont issus d'un conflit d'intérêt (pour la presse...).

Un super films!! A voir absolument!!
Une histoire superbe avec de super acteurs qui ont un jeux super!!!!

Un film touchant, comme sait les faire Robert guediguian,plein de bons sentiments qui a plusieurs reprises toucherons notre humanité profonde, mais peut être c est un peu trop et les personnages ne sont que de la fiction.
L image de Marseille et de ses marseillais est très positive à travers des syndicaliste d une autre époque .
Un bon moment cinématographique tout de meme

Le message du film, hyper évangélique, est un peu irritant, mais les acteurs sont d'une justesse extraordinaire, et l'atmosphère très réaliste si l'on considère que c'est le Marseille d'il y a 20 ou 30 ans.