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Damien D
2 abonnés
26 critiques
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1,5
Publiée le 23 août 2021
Film caricatural, qui ne convainc donc ni par son réalisme, ni par autre chose, car il n'y a rien d'autre. Un téléfilm de plus sur grand écran, sans grand intérêt.
Michel, un ouvrier syndicalisé, se retrouve licencié parmi 20 autres. Un soir, alors qu'il se retrouve avec sa femme et un couple d'amis, des criminels armes aux poings entrent par effraction et les volent. Face à cet évènement, tout le groupe victime va essayer de se remettre de cet affront et de garder leurs principes.
Le film de Robert Guédiguian est inspiré d'un poème de Victor Hugo : "les pauvres gens". C'est une oeuvre qui s'inscrit ouvertement dans le cinéma populaire mais avec un engagement presque politique sans pour autant verser dans le militantisme. Il est question d'une utopie, celle d'un homme qui aimerait toujours vivre selon ses principes politiques malgré le monde qui le bouleverse.
Guédiguian a certainement voulu faire un film à fond social, de la scène de licenciement en ouverture aux difficultés de la vie, mais pour du social il faut Vincent Lindon en tête d'affiche...Ici rien n'est crédible: l'histoire dans son ensemble spoiler: (les petits frères abandonnés par leur mère, par les services sociaux? Vraiment? Leur adoption par les victimes de leur ainé, vraiment? ) , la morale, la culpabilité. Seul, peut être, l'amour de trente ans de ce couple interprété par Jean-Pierre Darroussin et Ariane Ascaride est bien retranscrit à l'écran. Deux belles chansons, des acteurs sympathiques mais le reste sonne faux.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 23 octobre 2020
La question est simple mais est loin d'être rhétorique. L'art doit-il être une imitation de la vie ou doit-il être l'inverse ?. Les partisans du réalisme feront sûrement le premier choix. Pour eux la vie est pleine de laideur que l'Art doit fidèlement dépeindre sans aucun recours à des embellissements artificiels. Souvent l'artiste ne voit même pas la différence entre réalisme et pessimisme. Dans le cas du cinéma en particulier le public doit quitter le film rempli de pensées sombres et de sentiments de vanité. La fin heureuse est un tabou et le message positif est difficile à trouver puisque la vie elle-même ne le soutient pas. A l'opposé du réalisme il y a l'idéalisme qui réserve un rôle plus noble et plus ambitieux projet à l'Art à savoir créer des normes élevées de pensée et de comportement offrant ainsi une motivation psychologique, idéologique et esthétique à l'homme pour surmonter les faiblesses inhérentes à sa nature. Le merveilleux film de Robert Guédiguian Les Neiges du Kilimandjaro équilibre magistralement entre ces deux courants philosophiques opposés. D'une part il y a les dures réalités de notre temps la récession économique et le chômage qui en résulte, la jeunesse grandissante qui recourt au crime, la réfutation des visions de la gauche et leur compromis. D'autre part et ce sont les éléments qui dominent progressivement le film jusqu'aux scènes de catharsis finales d'une incroyable parade de beauté à travers les yeux du spectateur. Et surtout l'amour et la convivialité qui font vivre un mariage dans le temps et face aux défis difficiles de la vie...
Dans le genre habituel pratiqué par Guediguian, très bonne analyse sociologique marseillaise, sur base de conflit intergénérationnel, sur le thème c'est quoi un petit-bourgeois? Un peu de réticence au début, l'employeur pouvant être assimilé avec la SNCM de réputation douteuse et les dockers qui l'ont consciencieusement mené à sa perte. Mais j’avoue avoir été franchement ému, parce queleur histoire ne serait pas un peu notre histoire, revue façon bouillabaisse, de couple soudé face à l’épreuve et l’examen de ce que l’on a fait de sa vie. On reste entre soi, ca va pas révolutionner le monde, mais c’est très humain au fond et bien observé sur plein de détails de la vie actuelle (les remarques acides de la fille de la mère chez qui va travailler Marie-Claire ,espionnant les heures réelles de présence à domicile). Voilà un bon cru Guédiguian. Cinema janvier 2012.
Un démarrage très long, une histoire qui met du temps à se montrer et qui vient faire perdre de l’intérêt à ce film, très caractéristique du film français et pas forcément dans le bon sens. Une fois l’histoire lancée, on devine assez facilement la suite et c’est bien dommage car entre le scénario et le rythme on décroche assez vite.
Scenario improbable (Daroussin qui retrouve sa BD volée dans un bus ! Etc. Etc.). Déluge de bons sentiments sociaux. Du très mauvais Pagnol avec Ascarides en Orane Demazis.
bien pour le jeu des acteurs et les vues de Marseille mais l'histoire dégoulinante de bons sentiments est carrément irréaliste, encore faut il passer outre l aspect moralisateur
film social, un brin désespéré quoique très sympathique, bien interprété mais qui dégage une forme de naïveté tellement les personnages sont pétris de bons sentiments
L'art de faire beau avec de l'ordinaire. Comédiens formidables,subtilités des caractères,scénario construit, photo superbe.On est bien et on se pose les bonnes questions.
Un film soi-disant réaliste qui se passe à Marseille mais où aucun acteur à part Gérard Meylan a l'accent marseillais. Même les voyous des cités ont l'accent pointu, n'importe quoi.
Cela débute comme un film social classique correct mais bon, s' excuser face au "gentil" voleur qui vous a saucissonné et volé le peu d'argent qu'il vous reste, non merci. Le flic qui vous laisse seul à seul avec lui c'est pas crédible tout comme les enfants adoptés.