Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
americano76
4 abonnés
425 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 22 novembre 2011
Très bon film, très touchant. Robert Guédiguian que je ne connais pas trop nous transporte par l'intermédiaire de Jean-Pierre Darroussin et Ariane Ascaride dans un univers intéressant sans pour cela tomber dans le misérabilisme. Un film sur le pardon, l'amour,l'amitié, la fraternité et la lutte avec des personnages qui dégagent de vraies émotions. Tout est bon, mais me reste en mémoire certaines scènes : la scène avec le serveur et Ariane Ascaride(pour moi scène très forte) ou il est question de savoir ce qu'il faut boire et quel alcool suivant la peine que l'on vit......., la scène où les deux hommes ne savent plus ce qu'ils doivent faire pour ne pas casser leur amitié et bien d'autres séquences qui nous font fondre et il faut voir ce film pour s'imprégner de tout cela. Excellent moment.
Guédiguian revient à Marseille...Le film relate le changement de vie et de regard d'un homme (Jean Pierre Darroussin) victime d'un hold up....Guédiguian garde son style, abrupt et généreux, ses acteurs, (Asacaride, Darroussin, Meylan) et les confronte à la réalité sociale, chomage, licenciement, préretraite....Comme dans ses autres films le réalisateur dépose son énergie, on ne s'apitoie pas, on réagit...Il garde ainsi son humanité rituelle et poétique, mélange de chaleur et de froideur que seuls ses fidèles lui connaissent...C'est un cinéma délicat, mélange de contradictions mais que la mise en scène dans ses stéréotypes arborescents finit par rendre accessible et touchant....Epurée et foisonnante, triste et joyeuse,philosophique et critique, l'unicité de se metteur en scène prend corps dans une oeuvre marginale certes mais féconde d'universalité....Reste que son travail de caméra, de forme, ne satisfait pas le fond et le message de son oeuvre à mes yeux....Cela reste simple et sensible et ce sont là de belles qualités, une oeuvre à partager.
PLUS : un grand film, où la justesse de la fresque sociale s'accorde à merveille avec un regard incisif sur l'individu dans sa complexité.
Qu'on aurait tort de limiter ce film à un mélo moralisant de seconde zone... à côté des "intouchables", qui force un attendrissement aussi grotesque que suranné, c'est un VRAI chef d'oeuvre !
Ce film traverse à la fois la paupérisation des classes populaires, mais aussi les clivages générationnels, les incompréhensions au sein de la famille, les affres de l'amitié que connait tout un chacun Il est une ode à la tolérance, mais surtout, un appel à la raison qui nous éloigne des cris de la meute abasourdie par les médias lorsqu'ils nous présentent les chiffres "inquiétants" de "la recrudescence de la violence à Marseille"...
MOINS : On regrettera seulement le manque d'accent "marseillais" des acteurs et actrices, et un passage un peu "too much" : lorsque Daroussin fait une citation de Jaurès sur fond de bain populaire.
Quoi qu'il en soit c'est un film qui réveil ! et comme disait l'autre " se reposer ou être libre, il faut choisir..."
Un bon film sur les relations entre les gens. C'est bien joué, l'histoire est bien. Après ça n'est pas le film de l'année, mais c'est sympa à regarder... Par contre la fin m'a un peu dérangée.
j'ai passé un superbe moment en allant voir ce splendide film. beaucoup de justesse dans le ton, beaucoup d'émotions,de bons sentiments. et quel plaisir de retrouver enfin cet excellent acteur qu'est Gérard Meylan que l'on voit si rarement. quant à Darroussin et Ascaride leurs complicités leurs permet de nous offrir un très beau moment. puis voir Marseille est toujours agréable. film à voir vraiment pour aussi découvrir les jeunes talents qui y participent.
Comme toujours, Guediguian nous livre avec intelligence une œuvre généreuse et humaniste, mais mais là où je n'ai pas adhéré, c'est quand spoiler: Daroussin passe du statut de victime à coupable face à son agresseur qui l'insulte littéralement. Et en plus qu'il se sente redevable en prenant en charge les frères de l'agresseur... faut pas exagérer tout de même !
"Les neiges du Kilimandjaro" est assurément un film émouvant où le couple Ascaride/Daroussin fait mouche tant il est troublant mais malgré tout on ne peut (et on doit même) s'empêcher de rester critique et de garder la tête froide devant ce film très bien réalisé et pétri de qualités... En effet, il se dégage doucement et imperceptiblement une impression de candeur, de bons sentiments, de naïveté qui ne colle pas avec l'ensemble et qui, au final, gêne et nuit au film. Le côté angélique que développe ce couple engagé dans ses idées, mais ici rongé par la culpabilité irrite un peu sur les bords, même si je veux bien comprendre qu'on puisse être emballé et ému par cette histoire... En effet, la lutte syndicale comme toile de fond et le milieu dans lequel évoluent les personnages sont très réalistes et bien pensés... De plus, les membres de cette famille deviennent vite attachants et dégagent beaucoup d'humanité ! Les idées développées sont intéressantes, les très bons moments où les dialogues, les échanges sont justes et pertinents ne manquent pas. Et en fait, un peu comme dans "Intouchables", qui dans un domaine très différent plus tape àl'oeil est lui aussi plein de bons sentiments, tout fonctionne vraiment bien pour nous séduire, mais tout cela ne nous tromperait-il justement pas pour nous écarter d'un jugement plus objectif, plus incisif ? C'est en effet à se poser la question...
Voila un film qui va faire parler dans les chaumières pour peu que les habitants des dites chaumières aillent voir "Les neiges du Kilimandjaro" à la place des "Intouchables" son grand rival actuel au rayon bons sentiments. Cette histoire de travailleurs au bord de la retraite qui se font braquer par un jeune prolo, offre tellement de lectures possibles qu'il pourrait être déclaré d'intérêt public. Les thèmes abordés, leur développement, les questions qu'il suscite font de ce film l'outil idéal à présenter à nos candidats au poste de président de la République avant l'un de leur débat télévisé, histoire de savoir ce qu'ils ont réellement dans la tête. Librement inspiré du poème de Victor Hugo "Les pauvres gens" (une terrible histoire de pêcheur pauvre, de sa femme, de ses enfants et de leur voisine), le film nous transporte au coeur d'un monde ouvrier sur le déclin, séparé en deux zones bien distinctes : les plus anciens, façonnés par des décennies de combats syndicaux, heureux d'être arrivés sans trop d'encombres à avoir une petite maison et une vie chaleureuse et leurs enfants, stressés par le monde du travail qui les broie inexorablement, protégeant un peu égoïstement leur petit patrimoine. Au début du film, Michel (Jean Pierre Darroussin),malgré sa mise au chômage, fête dans la joie ses trente ans de mariage avec Marie-Claire (Ariane Ascaride). Pour l'occasion, ils se voient offrir par tous leurs amis un voyage en Tanzanie ainsi qu'une petite somme d'argent. Mais, un soir, tout bascule, victime d'une agression à domicile, ils se font voler argent et billets. Habilement, le film laisse de côté les agressés pour suivre un des voleurs qui s'avère être un ouvrier au chômage (Grégoire Leprince-Ringuet). Lorsque Michel et Marie-Claire découvriront l'identité du coupable, ils seront anéantis, stupéfiés, les valeurs qui sont les leurs, bafouées par cette trahison de classe. Le film, qui jusque là, naviguait en eau relativement calme, commence à souffler un vent mauvais et violent autour des personnages. Le ton devient âpre, polémique, politique. On sent bien les effets du libéralisme galopant, arrivant à diviser le monde du prolétariat pour mieux s'imposer. On entrevoit l'ombre du front national prêt à s'insinuer dans les esprits d'un monde ouvrier déboussolé. Mais, Robert Guédiguian, avec habileté, se refuse à la noirceur extrême et va permettre à ses héros de retrouver une lumière salvatrice toute empreinte de cette bonté qui est le ciment de leur vie. La fin du film, en hommage à Victor Hugo, est émouvante mais, seul bémol, un peu invraisemblable, nous ne sommes plus au 19ème siècle... La fin sur :http://sansconnivence.blogspot.com/2011/11/les-neiges-du-kilimandjaro-de-robert.html
Des gens simples de la classe ouvrière qui se sont battus pour acquérir un peu de confort "bourgeois", avec un coeur gros comme ça, de la dignité et des tripes ! une grande de sensibilité, tendresse et générosité se dégagent de ces personnages admirablement interprétés, avec beaucoup de justesse et dignitépar Daroussin et Ariane Ascaride, sobres et poignants. Un très beau film qui nous met du baume au coeur à une époque ou l'individualisme et l'argent prévalent partout.
Un film magnifique avec des acteurs exceptionnels ou l'émotion emporte tout sur son passage!Un film sur l'amitié,le courage,le pardon...un film d'une humanité rare.Et tellement nécessaire en 2011!
Du pur Guédiguian. Beaucoup trop gentillet. Un véritable conte de Noël. Questionnement idéal, convenu. Je me fais casser la figure, je me fais dévaliser, tout ça mine mon couple, ma famille, mes amis, et ma personne. Mais je suis tellement bon que je vais me racheter d'avoir dénoncé celui qui n'a eu aucun scrupule de m'attaquer. Un peu facile tout de même.
Un bon Guediguian (ça faisait longtemps !). Un film plus complexe qu'il n'y parait même si on retrouve l'humanisme (l'utopie ?) cher à son auteur. La crise vue de l'Estaque... souvent juste et drôle.
On est contents de retrouver la bande de l'Estaque, on apprécie la lucidité du regard de Robert Guédiguian, bref on ne peut pas être contre le projet, mais faut quand même reconnaître que parfois on frôle ici le bricolage, avec notamment trop d'invraisemblances et des seconds rôles parfois limites. Faut aussi que Darroussin arrête d'essayer d'imiter l'accent Marseillais !
Un film sur la vie, les gens, l'engagement . Un film sur Marseille la belle toujours filmée avec cœur . Un film qui pose beaucoup de questions sur l'engagement des espoirs et ses doutes . Un film qui parle de la vie de ses interrogations servie par de bons acteurs . Ce malgré le fait que le film déborde de bons sentiments et de justifications un peu simpliste!
Un très bon Guédiguian, avec sa bande d’acteurs que l'on aime (les anciens, Darroussin, Ascaride et Meylan en osmose avec les nouveaux Demoustier et Leprince Ringuet), un scénario qui brasse beaucoup d'idées et qui se plaît à opposer différents points de vue, sans prendre position. A chacun de se reconnaître dans tel ou tel personnage.