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Un visiteur
2,0
Publiée le 6 décembre 2011
C'est pas un film qui pousse à l 'insurrection, ça ç'est sur! C'est lourd,creux et surtout lénifiant (plus que léninifiant).Et encore un film qui se termine par une accolade d hommes aprés les chtis et les petits mouchoirs. Encore un film tourné en "famille" , ca devient lassant et y'a Julie Marie Patate!
Le film pointe les justes difficultés de notre société, à travers une tirade sociale construite comme un fait-divers intimiste. La scène d'ouverture nous plonge au coeur d'un licenciement pratiqué par tirage au sort, à partir duquel découle une suite d'événements simples à l'écran, mais complexes à l'échelle d'une vie. C'est ainsi que le cinéaste Robert Guédiguian véhicule d'une manière touchante un regard humaniste qui questionne nos valeurs sociales et la responsabilité individuelle de nos actes. La mise en scène reste très neutre, et n'échappe pas à des longueurs de style parfois étouffantes. La photographie grisâtre du film reflète un aspect assez démodé. De plus, dans un récit qui cherche à coller à la réalité, certaines invraisemblances peuvent surprendre (le sort des enfants par exemple). Du côté du jeu des comédiens, si la générosité du couple Darroussin Ascaride marche plutôt bien, Grégoire Leprince-Ringuet dans le rôle du jeune cambrioleur, n'arrive toujours pas à interpréter son texte. "Les Neiges du Kilimandjaro" révèle un constat sensible et attachant, mais qui s'étire dans le temps, sans approfondir davantage les personnages. http://cineglobe.canalblog.com/
Un grand film de Robert Guédiguian (encore un !), intelligent, sensible, lyrique (c’est une adaptation de «Les pauvres gens» de Victor Hugo), profondément humain et terriblement moderne. Sur l’air du tube de Pascal Danel, titres éponymes, c’est le chant d’amour d’un couple, le chant de l’amitié, le chant du cœur et de la solidarité ; c’est aussi un chant d’espoir devant la générosité des gens simples dans un monde de merde où ils ont pourtant leur dose. On rit et on a la gorge qui se serre devant les dialogues très authentiques de la bande à Guédiguian, toujours fidèle aux postes, avec quelques jeunes recrues de talent en plus. Un beau film, une belle fable, qui fait du bien à l’âme.
Une peinture sociale franchement trop bien pensante, larmoyante, et trop grossièrement ficelée pour gagner un minimum de crédibilité. Pas même sauvée par le principe de tournage, qui n'est pas à remettre en cause, ni le talent de Jean-Pierre Darroussin. Même Pascal Danel et sa célèbre chanson au blanc manteau auraient mérité mieux. Quant à la très belle version de "Many rivers to cross" par Joe Cocker, vous l'écouterez elle aussi bien mieux chez vous.
Effectivement, face à Intouchables, ce film est d'un pessimisme profond et d'un quotidien triste même si le comportement des personnages principaux rattrape celui si réel et insupportable de Christophe, le cambrioleur.Guédiguian est un metteur en scène correct asuvé par deux grands acteurs. Juste la moyenne.
Excellent film, un véritable chef d'oeuvre ! Les acteurs sont excellents, l'histoire est très belle. On ne peut s'empecher de verser quelques larmes. Courrez vite voir ce film, vous ne serez pas déçu !
Encore un de ces films, pourtant remarquables, qui est en passe de disparaitre de l'affiche avant que la colle soit sêche. Quel dommage ! Précipitez-vous y si l'envie de bonne toile, bien fraiche, vous titille !
Le titre et le résumé que j'en avais lu ne m'avaient guère incité à aller voir ce film (je n'avais pas visionné la bande-annonce...). Eh bien, j'en suis finalement sorti "baba". Jean-Pierre Darroussin et ses comparses sont extra dans ce film au scénario bien ficelé, plein de sensibilité, d'humanité, de générosité et de tendresse. Une belle leçon pour nous tous. Bravo. A voir absolument. PS : et puis quel bonheur de redécouvrir la belle chanson de Pascal Danel (1966)...
GUEGUIDIAN et ses acteurs fétiches sont à nouveau touché par la grâce dans ce film plein d'humanité et dont le réalisme social est à la mode marseillaise, pleine de ces saveurs populaires, marines et ensoleillées. Sans manièrisme ni empathie facile mais une réflexion empreinte de nostalgie, à l'heure des bilans de quinquas dont le monde a été transformé mais qui retrouvent malgré tout des repères en s'appuyant sur des valeurs morales intangibles. Magnifique.
R. Guédiguian nous livre un film très touchant au soleil de l'Estaque (lorgnant sur de lointaines neiges), empreint d'un utopie certes mais réactivateur de valeurs de solidarité en déperdition, pétri de valeurs humanistes sans débordement naïf et plein d'une simplicité bienveillante qui ne tombe ni dans l'angélisme ni dans la niaiserie. L'histoire est agréable à suivre: enfin un film posé, centré sur le jeu des acteurs et doté de dialogues magnifiques. Il y a la joie, la douceur, la paix mais aussi la nuit, la peur, le doute, les évitements, l'acrimonie. Quelques airs nostalgiques bien placés, pas envahissants, donnent une certaine force au film. On peut regretter que le personnage de Christophe (Grégoire Leprince-Ringuet) apparaisse trop tôt et qu'il émane de cet acteur une image trop gentille et apaisée plutôt qu'une figure plus dure et angoissée. Le jeu Anaïs Demoustier n'est vraiment pas terrible (mais elle n'a qu'un petit rôle), alors que celui d'Ariane Ascaride époustoufle (encore une fois) de justesse. Avec JP Darroussin (surprenant sur la fin), elle forme un duo qui fonctionne bien (ils se retrouvent sur un terrain plus lumineux que dans Lady Jane). Gérard Meylan, un fidèle, reste moyen. Ces cinquantenaires d'extraction modeste sont devenus, un peu malgré eux, des bourgeois, mais ils en sont lucides et ont su garder des valeurs de partage, d'amitié fidèle, de résistance et d'entraide alors que leurs enfants, élevés pourtant par eux, sont d'une génération marquée par la précarité, les désillusions et, du coup -parce que l'esprit des anciens a été abandonné- par l'égocentrisme, le matérialisme et le chacun pour soi. Sans trop de lourdeur ni de manichéisme, ce divertissement réussit savamment à faire ressentir cette dichotomie dramatique, gagnant ainsi une dimension politique (a-religieuse). Bien sûr, il ne faut pas exiger le réalisme à tout prix. Guédiguian évite soigneusement l'étalage de bons sentiments. Le constat se révèle tout autant amer que porteur d'espoirs, grâce aux liens du cœur, au besoin de compréhension et par une générosité qui sait faire place à la solidarité. Un bon cru, sans prétention, qui navigue entre gravité et aspiration à la légèreté, pas spécialement crédible mais particulièrement vibrant.
Malgré quelques moments faibles et quelques personnages insipides, le dernier film de Robert Guédiguian séduit par sa sincérité et ses convictions. Ma critique : http://tedsifflera3fois.com/2011/12/02/les-neiges-du-kilimandjaro-critique/