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Un visiteur
4,0
Publiée le 21 décembre 2011
Bien sous nombre de rapports. Le scénario tient en haleine, l'histoire la route, les acteurs sont très crédibles, avec un Darroussin fidèle à lui-même. On trouve dans ce film beaucoup de matière à réfléchir, sachant qu'il n'était pas facile à la base d'aborder autant de sujets de société quelque peu difficiles, voire carrément dérangeants ; autant de sujets, pourtant, d'actualité. Bravo Monsieur Guédiguian.
un film tendre et émouvant, bien joué et bien réalisé. Cependant, la problématique des valeurs s'impose un peu trop en force au scénario... même si ce sont des valeurs auxquelles j'adhère !
Enorme, sublime surprise, le film français dans tout ce qu'il a de bon et beau. Cette remise en question de chacun des protagonistes, en auto-critique de soit, chacun à sa manière, tous à des rythmes différents, cependant tous vers une convergeance. L'HUMAIN dans ce qu'il peut avoir de beau, mis en image sans niaiserie.
Avec ces Neiges du Kilimandjaro, Robert Guédiguian renouvelle le cinéma populaire qu'il ne fait pas rimer avec populiste. En un véritable tour de prestidigitation,sur une histoire plutôt simple au départ et qu'on craint presque de voir sombrer dans le pathos du cinéma politique, il capture notre attention par la brutale scène du vol à main armée et ne nous lache plus jusqu'à la fin. Les scènes drôles ne sont pas poisseuses comme du Dany Boon et l'humour ne doit rien à l'école Canal , tout est dans la finesse et la subtilité. Les acteurs sont tous formidables, y-compris certains seconds rôles dans des scènes toutes pétillantes d'intelligence et parfois cruelles de vérité. Ce film est un véritable chef-d'oeuvre plein d'émotion.
Un peu dérangé par ce film certe plutot sympathique, mais qui souffre d'incohérences dans le scénario. La morale est bien là, en équilibre sur un fil et prette à basculer dans l'oubli dans ce film est gentil, sans plus.
J'attendais peu de ce film, résultat j'ai été transportée du début à la fin. Enfin... "transportée" est peut-être un bien grand mot car il ne se passe pratiquement "rien" les trois-quarts de l'intrigue, mais c'est également ce qui fait son charme. Le sujet est traité, donc, avec sobriété, et soulève des questions très pertinentes (spoiler: le réquisitoire du jeune homme emprisonné lorsque Darroussin vient le voir . Seul petit bémol: certaines interrogations auraient mérité d'être traitées en profondeur (par exemple, spoiler: le regard échangé par Raoul et Marie-Claire lors de leur conversation au bar, le retrait des enfants concernant l'adoption des petits "orphelins" ). La fin laisse un sentiment d'inachevé, même si spoiler: elle se conclut sur une note heureuse .
Tendre, un peu triste et plein d'espoir à la foi. C'est un film fort (comme les autres de lui que j'ai déjà vu) avec des acteurs émouvants et très crédibles. Ils en font un excellent moment dont on se souvient toujours avec un peu d'émotion.
Nous sommes ici en compagnie d'un cinéaste généreux, de comédiens généreux, d'un monde ouvrier généreux vivant toutefois écrasé par un capitalisme sauvage et inhumain. Autant dire que chez Guédiguian tout baigne quand du moins on se retrouve entre gens du même milieu, de la même "famille" sociale et même si les licenciements créent des bouleversements au sein des familles. Certes il y a bien des conflits entre les générations, d'un côté l'ancienne qui a pour devise "La lutte c'est classe", de l'autre la nouvelle qui prend l'argent là où il se trouve surtout chez un ancien collègue de travail auquel il sera facile par la suite de reprocher des compromissions avec le patronat. Le film est une sorte de parabole sur la sainteté version laïque. Tout y est: le sacrifice, le pardon, la générosité et la sainte Cène se déroule autour d'un barbecue où grillent les merguez. Naturellement tout cela se passe à Marseille, au pays de Marius et Jeannette, et avec les comédiens attitrés que nous aimons bien, Jean-Pierre Darroussin, Ariane Ascaride, Gérard Meylan. Un petit nouveau que nous apprécions depuis ses premiers films: Grégoire Leprince-Ringuet dont le visage angélique a de quoi faire pardonner les vilaines actions que son personnage a commises. Allez! vive la générosité! On en redemanderait bien par les temps qui courent...
Sa maitrise de la narration fait de ce Guédiguian un excellent cru, bien soutenu par une mise en scène d'une jolie subtilité et une approche de la question sociale complexe et loin d'être manichéenne. On en ressort ému et touché par cet humanisme populaire, dans le bon sens du terme.
On retrouve l'univers Guédiguian sans surprise. De l'émotion sans mélo, des gens simples sans caricatures. Darroussin excellent ! Mais vraiment çà existe encore des gens comme çà ? En tout cas le film fait du bien, on est dedans du début à la fin, n'est ce pas ce qu'on attendait ?
Si il n'y avait ce trouble sentiment d'être proche du monde des bisounours, ce serait parfait !! Car oui, cela peut paraître naïf et idéaliste ... Reste une ode aux bons sentiments sans être dégoulinant, un film où les idéaux sortent grandis, un film moral, solide. Antithèse de la caricature, Guédiguian nous incite à aller au delà des faits, à chercher à comprendre. Un fond de syndicalisme, Lestaque en décor, bien loin de la Pagnolade, tout est juste, simple, équilibré. Un moment d'humanisme qui fait le plus grand bien.