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Diosthene
1 critique
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0,5
Publiée le 25 février 2024
La première partie du film n'est pas trop mal mais après l'agression le syndrome de Stockholm est à son paroxysme, on est dans une succession de clichés presque dérangeants tellement stupides. Pathétique.
Tout un monde qui s'écroule dans la vie de deux couples de prolos quinquagénaires victimes d'une attaque à main armée plutôt brutale. S'ensuivra une période de crise et de remise en question. Plus rien ne sera pareil comme avant mais grâce à l'amitié et l'humanité des protagonistes, l'histoire se finira par un presque happy-end.
J'ai bien aimé ce film de Guédignan, avec son équipe habituelle, Ascaride, Daroussin, et Meylan. Un trio sur lequel repose le film. Et ça fonctionne, C'est émouvant, simple et efficace. On peut se demander si l'histoire ne fait pas dans le "cucul la praline" mais je ne pense pas. Le réalisateur s'attache à décrire Marseille, ses quartiers pauvres, les gens dans la difficulté sans tomber dans le pathos, mais en montrant les difficultés, de la vie de tous les jours, ce qui peut arriver à tout un chacun. Le couple Ascaride-Daroussin fait montre d'une générosité extraordinaire dans ce film et c'est ça la réussite du film: montrer que les Hommes ne sont pas toujours bêtes finalement.
un film magnifique, qui nous fait réfléchir sur les aberrations du temps présent, car comment peut on, à 20 ans, jalouser et vouloir voler un ouvrier quinquagénaire qui a réussi, à force de travail, à obtenir un certain confort de vie ? La jeunesse est un bien incommensurable, qui devrait donner toutes les forces et tous les espoirs, malheureusement, dans notre société corrompue, ce n'est plus le cas . ...triste constat !
Trio Ascaride/Daroussin/Meylan toujours gagnant. Une belle histoire de vie et d'amour. Des coeurs gros comme ça, et qui le restent malgré les épreuves, les coups et les vexations venant de l'agresseur.
Bons acteurs et une première partie du film qui semblait intéressante. Malheureusement l'histoire du bon samaritain syndicaliste ne tient pas la route et n'est pas du tout crédible. Un film un peu gâché par trop de bons sentiments.
Vu ce soir 3 août 2022 sur Arte. Le pitch est intéressant, quoiqu'assez classique. Le film démarre plutôt fort. La bédé Strango, déjà volée longtemps auparavant, comme fil conducteur de l'enquête même pas menée par l'une des victimes, est une trouvaille. Dommage que le film sombre ensuite dans l'invraisemblance (au commissariat de police, le commissaire qui propose à la victime d'aller tabasser son agresseur dans la cellule ! Les bons sentiments qui assaillent Ascaride et Darroussin à l'endroit de leur agresseur et de ses petits frères, jusqu'à notre écœurement). Qu'Ascaride et Darroussin doutent du bien-fondé de leur plainte à cause de ses conséquences sur le sort des deux petits frères, soit, mais qu'ils imitent Mgr Miriel qui donne ses chandeliers à Jean Valjean dans "Les Misérables", c'est outré. Un peu plus de nuance n'eut pas nuit.
Mièvre aurait dit ma mère, qui trouvait mièvre aussi "La petite maison dans la prairie" que j'aimais regarder avec mes enfants...Et bien j'aime les bons sentiments et je n'aime pas les films de violences. Excellents acteurs (jusqu'aux jeunes enfants) excellents dialogues, excellente distribution. Un film qui ajoute quelque chose à la vie, à la vision politique sociologique et humaine des choses. Un film nécessaire, indispensable. Un beau film. Merci
Film gentillet, moralisateur et pas très crédible... Que ce soit au niveau du scénario que des réactions des personnages : spoiler: le personnage principal se retrouve face aux 2 enfants dans le bus, qui sortent au bon moment la BD, le policier qui le laisse seul à seul avec son agresseur, les victimes qui pardonnent à leur agresseur alors que celui-ci ne s'excuse ou ne se repent jamais (alors que la soeur est encore traumatisée par l'agression), les jeunes de cité qui se rebellent 5 secondes au moment de l'arrestation, etc. . De plus, c'est très lent. Malgré tout, j'ai de la sympathie pour les acteurs... mais ça ne suffit pas à en faire un bon film.
Très beau film comme je n'en avais pas vu depuis longtemps. Humain, tendre, avec des tas de questionnements. Il ne s'agit pas de cautionner l'orientation politique de Guédiguian mais de réagir en être humain face à son film. Et je ne me suis pas ennuyé une seconde contrairement à certains autres commentaires ici. Bien sûr, on peut penser que c'est naïf, idéologique de part en part, irréaliste, mais au-delà de tout ça, il y a une œuvre cinématographique avec tout ce que j'aime au cinéma : l'amour, l'amitié, l'humain avec ses joies et ses souffrances, bref l'émotion indispensable à du grand cinéma, le droit de rêver. Au-delà de la politique, j'aime le cinéma de Ken Loach comme celui de son pendant marseillais, Guédiguian.
Le film est et passionnant par son questionnement. On peut ne pas comprendre comme l’autre couple. Mais eux se posent la question cruciale: Le Kilimandjaro vaut-il ce prix ? Le prix d’une vie anéantie par son acte stupide Mais tout devient une affaire plus globale. C’est presque une remise en cause de sa vie. Comme une ouverture sur la vie des autres. C’est superbe comme leur dialogue au bord de la mer. AA est magnifique
Une réflexion très forte, un film qui évoque la mentalité, la force d'excuser pour laisser une chance à ce jeune homme perdu, et ne pas condamner les petits frères , un exemple de couple, j'espère qu'il y en en encore d'aussi soudés. Des interprètes fabuleux, bref un film qui m'a bouleversé de vérité et d'émotion.
Chronique sociale un peu trop lisse à mon goût, captivante au début mais longuette dans sa deuxième partie... Toutefois le casting est intéressant (Pierre Niney et Anaïs Demoustier à leurs débuts), et la BO plutôt sympa. Pour ma part Les Neiges du Kilimandjaro c'est un film aussitôt vu, aussitôt oublié...
Scénario très moyen et pas crédible du tout, personnages binaires, plein de bon sentiments qui viennent avec leurs gros sabots, ça donne la nausée. Le jeu moyen des acteurs ne ratrappe même pas ça.
Guédiguian a concentré dans ce film sa vision du monde. Portée par d'excellents comédiens, cette histoire parle de luttes sociales, de pardon, de rédemption, etc. Le réalisateur fait osciller sans cesse les personnages entre le bien et le mal et réussit à maintenir ce fragile chemin de crête tout au long du film, au prix toutefois d'artifices, d'incohérences, et parfois d'angélisme. Dans Les neiges du Kilimandjaro, un home-jacking se fait sans viol et avec très peu de violence. Les détroussés n'ont plus rien mais en fait ils n'ont pas encore touché la grosse prime de licenciement donc ça ne va pas si mal en fait. Le braqueur se fait identifier par la victime pratiquement le lendemain du vol ! Les petits frères du voyou sont gentils comme tout. Bref, Guédiguian rend possible, souhaitable et même quasi-certaine la réconciliation entre les victimes et le détrousseur. Si l'action s'était poursuivie, nul doute qu'on sortant le braqueur et les victimes seraient devenus les meilleurs amis du monde. Cette vision des choses angélique n'est que partiellement crédible, mais elle vaut bien les innombrables films où les protagonistes n'ont besoin que d'un prétexte pour se haïr et se taper dessus jusqu'à l'ultime scène... Film certes utopique mais très sensible et très bien joué.