Quelle puissance ! Quelle réalisme ! Quelle beauté ! Aucun doute, ce film est génial. L'histoire de ce gamin perdu sans père ni foyer qui n'a que son vélo pour vivre nous montre que le mal et le bien se cachent partout, même ou l'on attend le moins. Servi par une photo irréprochable, une façon de filmer ultra-réaliste et des acteurs époustouflants, Le gamin au vélo a tout du reportage mais aussi du très grand cinéma. A ne surtout pas louper !
Le gamin au vélo est un film qui dure 1h24. Mais si on enlève les scènes où le gamin fait du vélo, justement, on tombe à peine à 1h. 1h pendant lesquelles le gamin est triste de ne plus voir son père, fait des conneries, regrette ses conneries, et retourne vivre avec la gentille dame de sa famille d'accueil. Mais comment peut-on ne pas éprouver un ennui vertigineux lorsque l'on regarde ce film? C'est plat, convenu, attendu. Sauf si l'on est critique des Cahiers ou de Libé, bien sûr (dans ce cas ça devient du cinéma miraculeux).
Un film bouleversant servi par d' excellents acteurs. Le jeune Thomas Doret est épatant, d' une énergie folle mais aussi d' une violence sidérante. Cécile de France trouve là sans doute son plus beau rôle, mêlant admirablement force et douceur. Le récit est très bien construit, maintenant un suspense qui culmine dans les dernières minutes du film. Enfin, l' utilisation parcimonieuse mais très forte de la musique de Beethoven est remarquable.
Les frères Dardenne ne s'éloignent pas de leur schéma classique de cinéma-vérité, collant aux basques d'un gamin ayant si possible tous les problèmes du monde. L'ensemble, proche par instant du conte cruel initiatique n'est pas désagréable à suivre, soutenu par une interprétation naturelle et pleine de conviction. Mais il n'est pas interdit de trouver tout cela un poil redondant et d'y être hermétique.
Franchement d'habitude je ne suis pas fan de ce genre de film ... Le pensant ennuyeux j'ai quand même bien fait de rester devant ma Tv ! Bon film, jeux d'acteur très bon avec le gamin qui est excellent ! Je recommande
Les frères Dardenne révolutionnent leur cinéma! il ne pleut pas!. Le film est touchant, et les personnages sont très bien interprété avec une mention spécial au jeune Thomas Doret.
Superbement filmé, le film est parfait du point de vue purement cinématographique. Restent une froideur terrible, un scénario bancal et des personnages dont on ne sait rien. Je n'ai pas compris d'où ces gens venaient, ce qu'ils voulaient, où ils allaient et suis donc resté complètement hermétique à cette histoire.
Déçu. La mise en scène est réussie. Une vraie ambiance émane de ce film malheureusement trop lourde à supporter. En effet, l'intrigue est ennuyeuse et les plans se succèdent sans saveur. On ne voit pas très bien où les frères Dardenne veulent nous mener avec ce scénario léger. Cette tranche de vie du gamin au vélo, qui soit dit au passage joue plutôt bien, n'est pas à la hauteur de son Grand Prix (Cannes 2011).
A première vue, "Le Gamin au vélo" paraît être un long-métrage très ennuyeux, digne d'un téléfilm de M6. Mais par la suite, après avoir pris de l'intérêt grâce à une réalisation atypique et réaliste des frères Dardenne, le film devient captivant par son scénario touchant et bien écrit. De plus, les acteurs sont très convainquants, que ce soit Cécile de France ou Thomas Doret. Le final laisse perplexe, néanmoins, l'oeuvre est plaisante et très réussie, plus dramatique que comique.
j'ai aimé ce film touchant qui raconte l'histoire d'un jeune garçon abandonné par son père des scènes poignantes sans pathos le jeune acteur est prometteur
Immenses frères Dardenne ! Encore un sacré film ! À la fois poignant et pathétique par la révolte et la colère d’un petit mal-aimé, mais aussi lumineux et joyeux par la grâce de la générosité et de l’espérance qu’il laisse miroiter à la fin. Un splendide concentré d’humanité avec une pureté, une sobriété et un naturel admirables, transcendé par le jeu éblouissant du couple Cécile de France - Thomas Doret. Et toute cette richesse, tout ce mélange entre la douceur et la violence, la noblesse des uns et la veulerie des autres, s’exprime dans un mouvement fluide, presque documentaire parfois, sans dialogues oiseux, sans pathos, sans psychologie magistrale. Une réussite !