AlloCiné
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On a l'impression de rester loin des personnages, on ne s'y attache pas. Mais c'est quand même un fait divers vrai tout à fait étonnant.
LES BRINDILLES. Le premier bébé des soeurs Coulin arrive tout en douceur. On reve de rebellion du coté de Lorient.
Scénaristiquement, il ne se passe rien. c'est l'encéphalogramme plat.
Visuellement, c'est bateau et sans aucun point de vue de réalisateur. Ah, ce qu'aurait fait un Truffaut de ce film! Ici, on colle à une imagerie bancale de film d'auteur. Le film ne se voit pas, il s'écoute: l'image n'apporte rien. On dirait une émission de radio du cndp.
Qu'est-ce que nous dit le film? Qu'on s'emmerde tellement maintenant qu'il ne reste plus qu'à faire des bébés afin de trouver un sens à sa vie dans cette société? Dans ce cas, ces adolescentes n'ont pas l'air d'avoir bien des problèmes. Tout est bien pépère. Et ce n'est pas la voix off de la fin qui va donner de l'épaisseur, ni la musique. "On ne peut rien contre une fille qui rêve": Oui mais ce n'est pas traité!
On accumule des scènes où elles sont rassemblées et où elles parlent: la démagogie s'allie à l'artificiel. Le film échoue à nous donner à vivre ce que ressentirait une adolescente enceinte. L'une des conséquences catastrophiques de ce choix, c'est qu'on ne croit pas à ce qui se passe. On ne comprend pas vraiment ce qui les conduit à la délinquance. Ni ce qui les rapproche à part d'être enceintes, ce qui n'est pas suffisant pour créer de véritables liens. Ajoutons aussi que ce que font les actrices ne sonne pas toujours juste.
Nous avons toujours une distance qu'entretient la mise en scène qui sous couvert d'être élégante, discrète et pudique s'avère être en fait poussive, vide dénuée de talent et d'audace. Finalement c'est un téléfilm. On n'est pas touché.
Le fait qu'il parle d'un fait sociologiquement intéressant donne son unique sens d'existence à ce film: c'est la pire des maladies, soustraire à un intérêt cinématographique une préoccupation sociale circonstancielle, finalement anecdotique. résultat, dans deux ans, ce film sera à 1 euro dans les bacs, daté et n'intéressera que des rats de cinémathèque, heureux de comprendre notre époque!
Quand on songe que ce film a été sélectionné à Cannes, il est judicieux de clamer fortement l'imposture. Imposture dans laquelle sont tombés une fois n'est pas coutume les médias.
Visuellement, c'est bateau et sans aucun point de vue de réalisateur. Ah, ce qu'aurait fait un Truffaut de ce film! Ici, on colle à une imagerie bancale de film d'auteur. Le film ne se voit pas, il s'écoute: l'image n'apporte rien. On dirait une émission de radio du cndp.
Qu'est-ce que nous dit le film? Qu'on s'emmerde tellement maintenant qu'il ne reste plus qu'à faire des bébés afin de trouver un sens à sa vie dans cette société? Dans ce cas, ces adolescentes n'ont pas l'air d'avoir bien des problèmes. Tout est bien pépère. Et ce n'est pas la voix off de la fin qui va donner de l'épaisseur, ni la musique. "On ne peut rien contre une fille qui rêve": Oui mais ce n'est pas traité!
On accumule des scènes où elles sont rassemblées et où elles parlent: la démagogie s'allie à l'artificiel. Le film échoue à nous donner à vivre ce que ressentirait une adolescente enceinte. L'une des conséquences catastrophiques de ce choix, c'est qu'on ne croit pas à ce qui se passe. On ne comprend pas vraiment ce qui les conduit à la délinquance. Ni ce qui les rapproche à part d'être enceintes, ce qui n'est pas suffisant pour créer de véritables liens. Ajoutons aussi que ce que font les actrices ne sonne pas toujours juste.
Nous avons toujours une distance qu'entretient la mise en scène qui sous couvert d'être élégante, discrète et pudique s'avère être en fait poussive, vide dénuée de talent et d'audace. Finalement c'est un téléfilm. On n'est pas touché.
Le fait qu'il parle d'un fait sociologiquement intéressant donne son unique sens d'existence à ce film: c'est la pire des maladies, soustraire à un intérêt cinématographique une préoccupation sociale circonstancielle, finalement anecdotique. résultat, dans deux ans, ce film sera à 1 euro dans les bacs, daté et n'intéressera que des rats de cinémathèque, heureux de comprendre notre époque!
Quand on songe que ce film a été sélectionné à Cannes, il est judicieux de clamer fortement l'imposture. Imposture dans laquelle sont tombés une fois n'est pas coutume les médias.
'17 filles' est film très soporifique et ennuyant ! La presse a carrément surestimé ce long-métrage ! Je n'ai jamais réussi à m'attacher à une de ses filles, elles m'ont même plutôt insupporté... les dialogues sont inintéressants, l'ambiance est froide, l'ambiance est longue pour finalement pas grand chose, ect. Dans l'ensemble, je dirais que ce film est à voir pour ceux qui s'intéresse au fait divers, mais sinon c'est sans intérêt pour ma part car il y a aucune saveur. Dans le même genre, 'Le Pacte de grossesse' est largement meilleur !
NammJones
Une histoire intéressante et remarquablement bien interprétée par ces jeunes actrices.
Bof, un film de fille avec des filles pour des filles.
Sur un sujet fort et original, les réalisatrices livrent un film d'auteur tout ce qu'il y a de plus classique dans le ciel du cinéma Français ! On tourne rapidement en rond avec ces ados enceinte, jusqu'à, presque, s’ennuyer...heureusement que le film ne dure que 1h20 ! Au final il s'agit plus d'un honnête téléfilm style Arte qu'à du vrai cinéma !
Jerem69tt
Du grand n’importe quoi. Commençons par le contenu ; histoire vraie ou pas, c’est carrément fou, délirant, et surtout irresponsable ! Les filles sont complétements insensés. J’ai du mal à croire que ce soit une histoire vraie, ou alors ça n’a pas dû se passer comme ça. Elles sont en cloques mais fument, boivent, conduisent sans permis et sans avoir pris de leçon de conduite, s’invente un futur juste irréalisable. Ces filles sont débiles, folles ou à côté de la plaque mais c’est dur de rentrer dans le film avec ces éléments. Ensuite je ne parle pas du fait que tomber enceinte est loin d’être si facile, et que le film se facilite drôlement les choses. Rajoutons que malgré un scénario correct, le film est lent et mou et devient assez vite ennuyant. Enfin, il faut savoir que le silence est un art, un art qui doit s’utiliser de manière adéquate. Les silences dans ce film sont soit horriblement long et ennuyeux, ou flippant, car il faut savoir qu’un silence est gênant au bout de 4 secondes. Imaginez-vous le double, le triple ou le quadruple de temps sans parole pour avoir une idée. Pour sûr, 17 filles ne maitrise pas l’art du silence. En fait, ce film ne maitrise pas grand-chose. Il n’y a rien qu’à voir la manière dont il est narré pour comprendre. Retranscrire une histoire vraie se fait (exemple avec Intouchables, un bijou) mais s’apprend et se travaille. Il faut donc encore travailler avant de pondre un autre film du genre car celui-ci ne sert à rien.
Film très mou. Je me suis endormi. Le sujet est intéressant même si ayant une fille l idée me repulse !!!
FRAICHEUR ET INCONSCIENCE : « 17 filles » c'est cette folle histoire d'une bande d'adolescente, en mal d'elle-même, à la recherche d'un rêve qui probablement n'existe pas mais qu'elle recherche quand même, envers et contre tout, c'est beau, c'est rafraichissant, c'est vivant mais au final c'est vain, tellement vain. D'abord, pour le film en lui-même, c'est plutôt rythmé et prenant malgré de grosses périodes creuses, un peu molles et une mise en scène peu inspirée. Mais là n'est pas ce qui compte, « 17 filles » est de ces films qui s'imposent par la force de leur sujet et non de leur qualité artistique intrinsèque. Il y a dans l'histoire, tout le drame de la vie débutante de ces jeunes filles de province, égarées, désireuses d'un idéal, d'un but tout autre que celui qui leur est promis, que celui qu'elles ont en face d'elles par le biais de l'image des parents, pauvres rustres frustrés de leur médiocrité itinérante... Donc d'un côté il y a cette folie de la jeunesse, cette envie/pulsion de retracer les limites, les repousser, de s'ériger loin des convenances, des chianteurs d'adultes à deux balles, un vrai souffle de vie (?) avec ces jeunes filles en fleurs, toutes d'ailleurs incarnées par des actrices formidables. Et de l'autre côté, il y a en tout premier lieu, la masse des adultes qui pensent connaître la vie, qui la connaissent sans doute et qui condamnent partialement, un peu stupidement, épris qu'ils sont des œillères que leurs yeux ne peuvent retirer, l'attitude des jeunes femmes. C'est que ce vent, ce transport de liberté est propre à effrayer les gens pour qui le monde n'a plus rien à offrir.. Et puis au milieu de ça, il y a le choix des réalisateurs de ne pas prendre de vraie parti-pris, d'exposer une situation et à nous d'en démêler les tenants et les aboutissants, les vérités, si elles existent : ainsi on en vient à se demander si il n'y a pas dans ce désir d'émancipation un autre enfermement, d'une autre forme qu'elles ne sont pas capables de percevoir mais qui, évidemment, tombera sur elle comme l'enclume sur la coquille fragile et immobile. Car oui, un enfant à 16-17 ans c'est irresponsable, mais le problème n'est pas là, le soucis, c'est leur vision des choses trop erronée, trop restreinte et que fumer et conduire et baiser et crier n'est en rien un gage d'anticonformisme... Finalement je sors très mitigé, convaincu par ce bol d'air frais et un peu abattu par cet espoir coupé au vif, impropre à la survie dans un monde hostile... A souligner une bande son de qualité, ça bouge, ça fait du bien de bon matin...
Au bout de 10 minutes j'avais déjà soupçonné que le film allait être d'un ennui mortel. Hélas pour moi, je ne me suis pas trompé. C'est pénible à regarder, horripilant même par moment. Le peu de dialogue qu'il y a est quasiment inaudible ou sans intérêt et la plupart des plans sont inutiles. Quant à l'histoire, on pourrait la traiter à la rigueur dans un court métrage.
Petit film français qui relate un fait survenu aux Etats-unis en 2008 où 17 jeunes filles tombèrent enceintes à la même période. L'adaptation est un peu fâde et les jeunes actrices jouent correctemement. Un petit film moyen tout en délicatesse.
Film au discours douteux qui remet au goût du jour le principe de la fille mère, comme forme de progrès social d'une femme qui assume ses choix et qui dispose librement de son corps...
Le bon vieux discours libertaire... où même avoir un bébé tient du caprice identitaire plus que d'un choix responsable.
L'après grossesse tient en quelques images qui évitent bien sûr de mettre l'accent sur les galères qui arrivent après la crise d'adolescence, les caprices et l'insousciance.
Ridicule et malsain.
Le bon vieux discours libertaire... où même avoir un bébé tient du caprice identitaire plus que d'un choix responsable.
L'après grossesse tient en quelques images qui évitent bien sûr de mettre l'accent sur les galères qui arrivent après la crise d'adolescence, les caprices et l'insousciance.
Ridicule et malsain.
Les stéréotypes peuplent cette réalisation absolument sans intérêt. Inspiré d'un fait réel (aux ETATS-UNIS), les réalisatrices ont placés l'action en Bretagne. Cependant, l'on voit mal un événement d'une telle ampleur prendre place à Lorient. Le leitmotiv "avoir des enfants toutes ensembles pour vivre ensemble et s'émanciper" donne envie de rigoler. Les images pourraient sauver quelque chose, mais rien de notable à signaler. Enfin, la fin du film est juste inutile et inintéressante. Bref, un film qui ne donne pas spécialement envie d'avoir des enfants.
Un film touchant tiré d'une histoire vraie et qu'on a peine à croire.
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