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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 février 2012
Une magnifique histoire, touchante et émouvante du début jusqu'à la fin et qui ne tombe jamais dans le larmoyant. Grâce au jeu subtil d'Agathe Bonitzer et à la présence magnétique de Mahmud Shalaby, on suit avec passion et angoisse leur évolution à travers Jérusalem et la bande de Gaza, en même temps que les événements dramatiques qui s'y déroulent. Un film plein d'espoir qui n'oublie pas pour autant la réalité des faits.
[...] Des registres, des chiffres, des mots, des cris, des trahisons, des bombes, des morts mais rien n'y fait, rien ne revient vers toi ; je sais te reconnaitre en Homme et je vois en toi la vérité de toutes les paix du monde. Je comprends et j'ai entraperçu, dans l'entière obscurité de ce conflit, la lumière de ton astre d'existence, l'ultime regard que tu jetais à l'amour des âmes, sans les tristes bornes de ce qu'ils appellent civilisation... « ça m'a fait du bien de te connaitre... ça m'a fait du mal aussi... » [...]
Bouleversant, magnifique !!! À voir absolument, un suspense insoutenable, beaucoup d'émotions ! Les acteurs sont formidables, j'ai plus appris en 1h30 sur le conflit israélo-palestinien quand des années de journaux télévisés.
Toujours ce... "problème" Israëlo-Palestinien (là j'ai du mal à trouver un autre terme... alors si celui-ci ne vous convient pas, prenez parmi ces synonymes : affaire, complication, difficulté, énigme, ennui, question, souci, crainte).
Toujours cette incommunicabilité, cette impossibilité de vouloir, pouvoir même se comprendre, de tendre la main, d'oublier et enfin, faire table rase.
Le film serait presque un "Conte de Fée sur Internet", genre ciber-dialogue qui pourfend toutes les Idées reçues, les Résolutions prises de part et d'autre, les Lignes de Conduites déjà tracées par le sang versé, depuis maintenant 60 années...
J'ai passé un bon moment avec ce film qui contient certes quelques jolies scènes, mais je vous conseillerais plutôt d'investir dans les DVD d'"Ajami" réalisé par Scandar Copti & Yaron Shani et surtout "Le Temps qu'il Reste" d’Elia SULEIMAN.
Mahmoud Shalaby m'a d'ailleurs rappelé fortement Saleh Bakri qui illuminait le film d’Elia SULEIMAN. Hiam Abbass est toujours juste, superbe comme dans ses films Extras que sont "The Visitor" - "Les Citronniers" ou "La Source des Femmes". Agathe Bonitzer, en enfant de la balle, assure avec conviction et émotions.
Mais le fait est que, d'avoir vu récemment "Incendies"...après un un tel film, tout ce qui tend vers ce type de Cinéma semble sans doute un peu fade.
un bon film avec de jeunes acteurs au jeu juste, un autre regard et un regard intéressant sur le conflit israélo-palestinien qui peut laisser le temps du film au moins (on sait tous que dans la vraie vie c'est autre chose...) laisse une petite lueur d'espoir, ... a voir en tous cas
c'est avant tout un plaidoyer pour la paix israellopalestinienne.....La relation s'établit au travers d'échange de courriels entre une française israellienne et un palestinien de Gaza .......Mais le film s'inscrit aussi dans la découverte de l'amour entre ces deux personnes (et donc ambitionne celui des deux peuples antagonistes depuis la nuit des temps....) . C'est plus sympathique (ils sont jeunes et beaux) que réellement émotionnel ... il y a du discernement dans l'analyse du conflit (sans beaucoup de surprise), dans sa stupidité et son acharnement.....Beaucoup de scènes extérieures, (au soleil de méditerranée), peu de musique, des seconds rôles un peu éteints, (dont Hiam Abass), le film est un peu une histoire de jeunes en conflit avec leur époque et les adultes pour la promotion de la paix...On peut se laisser tenter, on ne perd pas son temps....
Un film magnifique sur le conflit israélo palestinien à travers le regard et l'histoire d'amitié virtuelle d'un jeune homme de Gaza et d'une jeune fille de Jérusalem. Profondément émouvant,humaniste,intelligent et ne cachant pas l'horreur de la guerre au quotidien,ce film est porteur d'espoir sans être utopique et simpliste. Une vrai réussite à voir absolument !
Le sujet israélo-palestinien n’est jamais facile à aborder directement, c’est donc à travers la relation épistolaire d’un couple utopique que Thierry Binisti décide de traiter le problème. Cet amour impossible est donc partager entre une israélienne, incarnée par Agathe Bonitzer, et un palestinien, incarné par Mahmud Shalaby, deux bons acteurs, envers qui il est toutefois difficile de partager un véritable attachement affectif. Il est également dommage que leur relation est tendance à souvent loucher du coté de la guimauve car la vision de la situation géopolitique et de la nouvelle génération en détresse sont plutôt bien mises en images. De plus, le fait de retrouver Hiam Abbas est bien évidemment toujours un plaisir même dans un petit rôle.
Avec Une bouteille à la mer, la jeune Agathe Bonitzer confirme tout le bien que l'on pense d'elle. Et elle trouve en Mahmoud Shalaby un partenaire particulièrement attachant. Une chronique de la jeunesse porteuse d'espoir qui n'élude pas pour autant les difficultés d'une situation politique terrible. Un film beau, fort et intelligent.
Retrouvez l'intégralité de la chronique sur http://www.cpourlesfemmes.com/cinema-films-dessin-animes/test-chronique-avis/une-bouteille-a-la-mer.html
Un film qui fait du bien sur un sujet piège - le conflit Israélo-palestinien vu par la rencontre fortuite mais programmée de deux adolescents, l'une française récemment arrivée à Jérusalem, l'autre palestinien de Gaza. Plein de finesse et de justesse, et un message d'espoir et d'appel à l'action: c'est en comprenant l'autre qu'on peut progresser vers la paix. Pour moi, c'est le Intouchables du conflit Israélo-palestinien.
Une bouteille à la mer donne envie de tomber amoureux encore et encore. Amoureux des plages de Gaza, des murs de Jérusalem, amoureux de la liberté, amoureux de l'amour. La jeune Agathe Bonitzer est touchante et Mahmud Shalaby, éblouissant de justesse. A voir sans hésitation. Ca faisait bien longtemps qu'un film ne m'avait laissé sans voix, merci.
Craignant naïveté et bons sentiments avant d'aller voir le film je n'en ai été que bien surpris lors de la projection, qui bien ne dévoilant pas les origines du conflit (là n'était pas le but) nous offre une vision peut être utopique mais touchante d'un avenir ou l'espoir est possible entre personnes (israéliens et palestiniens) qui bien que tout opposent, finalement ont des éléments qui les rapprochent. Jolie histoire entre ces deux ados dépassés par la complexité du conflit mais dont l'amer quotidien finit par les rattraper, les hanter mais qui vont essayer de surmonter "ensemble" chacun de son côté. Belle surprise de ce mois de février !!!
Un film un peu fade, malgré une bonne distribution. Hiam Abbas y est remarquable de justesse, et y incarne un rôle de femme palestinienne intelligente et tolérante. Les deux jeunes acteurs Agathe Bonitzer et Mahmud Shalaby s'en sortent bien, mais le film rame un peu et ne parvient jamais à créer une vraie empathie à leur égard. La difficulté à créer cette amitié qui est était réellement perceptible dans le roman de Valérie Zenatti disparaît, au profit d'une histoire sans saveur bien qu'elle ait participé au scénario. Le contraste entre la vie dans la bande de Gaza et celle qu'on peut mener en Israël est frappant, et nous rappelle qu'on a bien de la chance de vivre en ignorant ce qu'est la guerre. En ce sens il peut constituer une réelle prise de conscience chez les jeunes adolescents qui s'identifieront à Tal, cette jeune franco-israëlienne.
sort en Février 2012, 'une bouteille à la mer' que j'ai vu en avant première à Perpignan en décembre 2011, est un film ou les acteurs ont su faire passer leurs sensibilités, leurs émotions dans leurs personnages ou ils n'ont pas hésité à apprendre pour l'un l'hébreu et pour l'autre le français pour être à fond dans leurs personnages. Un film qui lors de sa projection a eu les applaudissements du public et les remerciements au réalisateur et à Agathe qui étaient présents. Pour ma part il sera un de mes coups de coeur tant pour la réalisation que pour les acteurs.
La plupart du public avait les larmes aux yeux à la fin du film et qui dans l'époque ou nous vivons il nous donne une vraie leçon de vie.