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vidalger
326 abonnés
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3,0
Publiée le 15 février 2012
Pour une fois, les bons sentiments qui ont animé l'équipe de réalisation de ce film, sur le thème archi-rebattu du "on est tous frères!", n'ont pas déteint en un salmigondis indigeste façon "tout le monde il est beau". Les premières scènes de présentation, une bande de jeunes garçons palestiniens d'un côté, une famille franco-juive de Jérusalem de l'autre, font pourtant craindre le pire. Peu à peu, malgré un scénario de livre pour enfants, on se laisse prendre au jeu des acteurs principaux, la surprenante Agathe Bonitzer et le très crédible Mahmud Shalaby, par l'évolution de leurs sentiments, et surtout par l'ambiance générale de guerre, de mépris, de haine qui est le lot quotidien de deux populations si proches par l'histoire et la géographie et si éloignées par le ressentiment qui les anime. Sur le plan technique ou artistique, on a affaire à un travail honnête (cadrage, montage) voire de grande qualité (le son!) mais sans trop de recherche ou d'animation.
Innocence et naïveté peuvent elles être compatibles avec intelligence ? Une bouteille à la mer est le parti pris d'une réponse affirmative. Les deux jeunes acteurs principaux sont magnifiques et font preuve de dignité, de pudeur, d'humanité, de courage et de détermination. Autant de qualités indispensables pour arriver à vivre un semblant de vie "normale" (réclamée par les deux protagonistes) dans cette zone géographique du globe qui souffre du conflit israëlo-palestinien. Ces affrontements incessants sont traités honnêtement, sans prise de partie, mais sans populisme non plus. On perçoit aisément les difficultés qui sont à la base de ce conflit, bien mieux que dans n'importe quel documentaire. Et la romance qui tourne autour de ces tourtereaux virtuels, qui ont tout deux bravé les idées reçues sur l'autre peuple pour se rapprocher au fur et à mesure. En donnant une importance toute particulière à l'individu, on remet en question délicatement les raisons de la guerre "au nom de tous". Le meilleur film de 2012, à voir !
Simpliste ? Une fable ? Trop de bons sentiments ? C'est partiellement vrai, mais ce n'est pas ce qui importe. Au milieu de bombardements israelo-palestiniens : Prévert (et ses ratons laveurs). Au milieu d'une guerre : un amour, une confiance - amor ipsa cognitia est (l'amour lui-même est connaissance). Désir d'apprendre et de savoir qui passe par la communication, l'échange par mails de deux jeunes qui au-delà de leurs différences tentent de se comprendre. Utopiste ? C'est avant tout un message d'espoir qui, même s'il est parfois maladroitement exprimé, est porté par une musique et des acteurs intéressants. Le temps du film, et sans que cela soit forcément inoubliable, cela fonctionne.
Une bouteille à la mer est un drame sur les effets de la guerre. Le message de ce film est d'une beauté et d'une puissance d'espoir magnifique. Un film simple sur deux êtres qui communiquent via internet et de là, naît une relation sincère et sans frontière. Un film sensible et audacieux.
Par un message dans une bouteille à la mer, une jeune française installée en Israël et un jeune palestinien vous tisser une relation intime par internet, séparés par la guerre et l’incompréhension tragique entre les deux communautés belligérantes. Cette fable contemporaine est d’une grande finesse et d’une intelligence troublante, apportant un message d’espoir sans naïveté ni cynisme. Le jeu des deux protagonistes est exemplaire de sensibilité et de charge émotionnelle. Agathe Bonitzer et Mahmud Shalaby, déjà vu à son avantage dans l’excellent “Jaffa”, se hissent aisément au niveau de l’incontournable Hiam Abbass dans son énième rôle de mère courage locale. Encore un bien beau film qui affine notre regard sur cette partie déchirée du monde.
Très bon film avec plein de bonnes intentions. Bonne présentation d'un conflit déséquilibré ou l'homme ne vaut pas grand chose. Mais l'espoir d'une paix utile à tous ne doit pas s'éteindre malgré tout les vas-t-en guerre. Sans mièvrerie ni fioriture les acteurs jouent juste.
D'un sujet complexe et brulant, le réalisateur de cette excellente surprise titre un film humaniste et subtil qui ravive le coeur et rend meilleur. On sort de ce spectacle constamment passionnant et émouvant résolument enclins à espérer que la fin de ce conflit résulte du meilleur des êtres humains présents des deux côtés de la barrière. Superbement incarné par des acteurs confondants de naturel, le film montre aussi à quel point notre hexagone rayonne encore dans certaines contrées comme un antre de la libérté et de l'épanouissement individuel. A voir absolument.
ce film est très beau et l'acteur est sublime mais la trame de la paix et du rapprochement des peuples est faussée parce que l'histoire met en scène non pas des sabras et des palestiniens mais une juive française qui n'a pas grandi en Israël. dommage. malgré tout j'espère qu'un jour la paix règnera durablement entre ces 2 peuples. peut être grâce aux films, chansons etc.
Tal est une jeune Française installée à Jérusalem avec sa famille. A dix-sept ans, elle a l’âge des premières fois : premier amour, première cigarette, premier piercing. Et premier attentat, aussi. Après l’explosion d’un kamikaze dans un café de son quartier, elle écrit une lettre à un Palestinien imaginaire où elle exprime ses interrogations et son refus d’admettre que seule la haine peut régner entre les deux peuples. Elle glisse la lettre dans une bouteille qu’elle confie à son frère pour qu’il la jette à la mer, près de Gaza, où il fait son service militaire. Quelques semaines plus tard, Tal reçoit une réponse d’un mystérieux "Gazaman"... Une jolie histoire qui permet de parler du conflit israëlo-palestinien d'une manière différente du traitement médiatique habituel. On a ainsi le droit à des images que l'on n'a pas l'habitude de voir : ainsi, sachez qu'à la Bande de Gaza, il y a une plage absolument magnifique avec une vue paradisiaque et une eau d'un bleu d'une grande beauté. Les acteurs jouent très justement et cette relation "électronico-épistolaire" (ils communiquent par mail) est un moyen de dénoncer l'absurdité de la guerre et d'un conflit qui dure depuis trop longtemps et qu'avec un peu de bonne volonté et l'envie de prendre le temps de se connaître et de se découvrir l'un l'autre, voire parfois de s'apprivoiser, les barrages les plus impressionnants se font très facilement franchissables. Un des très jolis films de ce début d'année.
La lecture du synopsis d'Une bouteille à la mer laisse augurer d'un conte naïf dont le message serait "la guerre, c'est moche ; la paix, c'est beau", ou quelque chose d'approchant. Heureusement, le film de Thierry Binisti, s'il n'est pas exempt d'une certaine candeur, n'a pas la prétention de régler le conflit israélo-palestinien en un peu plus de 90 minutes. Deux vies parallèles, celle d'une adolescente française à Jérusalem, celle d'un jeune palestinien à Gaza. 70 km de distance et deux mondes à part. Avec des attentats dans une ville et des missiles dans l'autre. Des morts de la haine. Suffit-il du message dans une bouteille et de l'ébauche d'une amitié par emails interposés, pour résoudre quoi que ce soit ? Sans doute pas, mais faire dialoguer deux "innocents" et faire évoluer leurs a priori respectifs, certainement. Une bouteille à la mer, par sa sobriété, son aspect documentaire (saisissant dans le quotidien de Gaza), son parti pris de donner, pour une fois, la parole à la jeune génération, dépasse le cadre du film aux bons sentiments, sans sombrer non plus dans la simplification à outrance. L'interprétation vibrante d'Agathe Bonitzer et Mahmud Shalaby, sans oublier la lumineuse Hiam Abbass, est encore à ajouter au crédit d'Une bouteille à la mer. Un film simple pour une situation complexe et un regard neuf et lucide, à sa manière porteur d'une toute petite lueur d'espoir.
Un film captivant sur l'identité; suivant la rencontre virtuelle de 2 ados que tout oppose, avec pour toile de fond le conflit israelo-palestinien. Ce film a été unanimement applaudi dans la salle où je l'ai vu. Je le conseille vivement
Une bouteille à la mer, un espoir naissant ? J’ai envie d’y croire. Si le récit peut paraître candide il est ici magnifié par des acteurs formidables. Hiam Abbass, dont le seul regard ne peut laisser indifférent, parler de talent à son égard serait un pléonasme. Les deux principaux protagonistes, Agathe Bonitzer et Mahmoud Shalaby sont attachants et délivrent un beau message. Une envie de paix pour cette partie du monde ou ce conflit détruit tout et l’insouciance de l’adolescence, en particulier. http://cinealain.over-blog.com/article-une-bouteille-a-la-mer-97052372.html
Un joli film sur la guerre israelo-palestienienne vu par des jeunes gens un peu dépassé par un conflit qui est celui de leurs parents mais, peut-être pas le leur. Si la portée du film est surtout un message d'espoir il n'en demeure pas moins que le scénario pêche surtout par sa naïveté... Un conte moderne un peu trop mièvre surtout dans la relation entre les deux jeunes. Par contre les acteurs, dont la toujours merveilleuse Hiam Habbas, sont touchants et justes. Le problème c'est que pour avoir un véritable point de vue ce film est un peu fade comparé à des films comme "Les citronniers", "Jaffa" ou "The bubble"... Un joli film mais dont la portée reste vaine car le style choisit manque d'une vraie force de conviction.